LA FIÈVRE MONTE !!! Un billet dribblé par Thierry B Audibert

Aïooooli peuple en folie blanche et bleue.
Ça y est ! Nous voici à la veille de cette demi-finale retour à Salzbourg qui livrera son verdict jeudi soir.
Qui parmi les plus passionnés d’entre nous peut nier qu’il pense à ce match à plusieurs reprises depuis lundi ? En se rasant le matin, en faisant sa lessive, les mains pleines de terre dans le jardin, ou dans la queue pour payer son muguet, et même pendant les repas familiaux ? Marseillais ou non, tous unis dans l’amour pour ce club mythique, le même rêve nous habite, nous obsède, que l’OM s’ouvre les portes de la finale de l’Europa League, et puisqu'il essaye de nous casser les c o u i l l e s depuis quelques jours, empressons-nous de dire à Jean-Michel Aulas, que si cette finale avait été programmée ailleurs que dans son stade, ce serait complètement le même rêve, mais il y aurait une saveur supplémentaire à se présenter au pied de cette très belle Coupe dans sa propre construction, son OL Land payé avec l’argent qu’il n’a pas mis dans les joueurs pendant les vingt dernières années, une manière habile de gruger ses propres supporters qui n’auront eu à se mettre sous la dent que deux demi-finale européennes en plus de vingt campagnes. Supporters lyonnais, votre président vous prend pour des cons depuis très longtemps, il s’enrichit personnellement alors que votre palmarès n’avance plus, à moins que la réussite des filles ne suffise a vous satisfaire. Mais c’est votre problème, car pour notre part nous voici à la veille de la cinquième finale européenne de notre grande et belle Histoire. Pouvez-vous en dire autant ? Bien sûr que non ! Qui en France peut manger à notre table ? Personne !
Quel sera le profil de cette demi-finale retour ? Nous n’avons qu’une certitude au vu du match aller qui nous donne maintenant deux buts d’avance au coup d’envoi ! Que ce sera dur pendant 95 minutes. Que le temps va être long si nous ne parvenons pas à en inscrire au moins un autre dans la ville de Mozart, un but qui obligerait alors nos adversaires à nous en planter quatre pour se qualifier. Nous sommes prévenus, sachant de quoi ils sont capables.
Aujourd’hui, nos joueurs quitteront la Commanderie après un dernier entraînement. Il y aura des supporters pour leur prodiguer des derniers encouragements avant l’avion et un séjour dans un hôtel jusqu’au match pour recharger les accus. Ils ont curieusement subi hier un contrôle antidopage inopiné, très surprenant quand nous ne nous souvenons pas avoir entendu que ce fût le cas pour les lyonnais au même stade de la compétition la saison dernière. Rien ne nous sera épargné...
Quelle tactique choisira Garcia ? Il nous tarde de le savoir. Il est le mieux placé pour juger de qui est en forme et qui l’est moins, et de quelle serait la meilleure manière de tempérer les ardeurs autrichiennes qui ne manqueront pas de chercher à se libérer, sans doute animées par un sentiment de revanche après un match aller qui aura vu la réussite les fuir.
Nous sommes à un match d’un premier grand bonheur, la rencontre ultime de cette épreuve relevée que jamais aucun club français n’a remportée. Cette finale aurait un énorme retentissement dans nos vies, je pense en priorité aux plus jeunes qui ont été sevrés de grandes rencontres et qui pourraient ainsi éprouver de très intenses émotions. Ils en ont certes eu plus qu’un échantillon avec les deux matchs au Vélodrome en quart et en demi, mais rien ne remplace l’adrénaline d’une finale. Une finale replacerait Marseille dans cette belle lumière qui lui va si bien, dans l’euphorie exubérante qui nous permet de dépasser les difficultés quotidiennes, qui nous rapproche, nous soude parfois, et qui donne envie à beaucoup de monde de s’y mêler, si ce n’est physiquement, au moins par la pensée, au sein de cette phénoménale égrégore olympienne (qui se manifeste sur Twitter, Facebook, snap, ces nouveaux supports de la pensée), qui ne visualise que des conquêtes retentissantes.
Le temps va désormais s’étirer péniblement, et nous allons compter les heures dans la fièvre. En attendant, la meilleures des choses à faire, si je peux me permettre de vous donner un conseil, est de vous brancher sur les Talks marseillais qui animent la semaine. Ceux du Phocéen, bien entendu, de France Bleu Provence également, de La Provence (sur son Facebook live), celui du site FC Marseille, mais aussi On Mouille le Micro sur Ohaime Forum, il doit y avoir quelque chose sur Radio Maritima, La Mondialette fait par des apprentis-journalistes, il y aussi les forums d’Ohaime Passion. Fuyez les médias parisiens.
Mais je tiens à présenter et recommander chaleureusement le petit dernier, auquel j’ai eu le plaisir de participer dernièrement, fait par des supporters passionnés et sans prise de tête, le Tweet OM Talk Show dont je vous laisse le lien de la dernière émission ci-dessous :

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