Aïoooli,
Il fallait une victoire ! La victoire de Monaco devant nous et la nouvelle contre-performance lyonnaise nous y obligeaient. Nous nous demandions dans quel état se trouverait l’équipe olympienne au coup d’envoi et de fait sans aller jusqu’à dire que nous ne la reconnaissions pas, nous conviendrons qu’elle nous donnait l’impression d’un problème de tempo auquel les nantais, bien organisés n’avaient pas de mal à répondre. Les dix-douze premières minutes semblaient d’ailleurs équilibrées jusqu’à ce but en bois de Dubois, futur lyonnais sur une frappe sèche croisée, Zambo ayant tardé à lui monter dessus. Juste avant, à l’amorce de l’action, chacun avait noté que Gauthier l’arbitre s’était interposé entre le ballon et Payet, stoppant ainsi notre attaque et donnant cette belle opportunité de relance pour les nantais. Mandanda n’avait peut-être même pas eu l’occasion de toucher le ballon... pourtant, lorsque la mi-temps intervenait, nous ne pouvions pas dire que nous nous étions procurés beaucoup d’occasions en dehors d’une opportunité sur coup-franc que Payet envoyait dans le mur, un Payet dont nous souhaitions tous qu’ils prennent un peu plus de responsabilités. Bien au contraire, les nantais sur un contre avait été à deux doigts de doubler la mise s’il n’y avait eu une belle parade de Mandanda, supplée par un défenseur sur la deuxième frappe. L’arbitre quant à lui, nous avait très tôt énervé en sanctionnant Gustavo d’un carton jaune sur sa première faute plutôt anodine.
Il y avait un petit peu plus d’initiative et d’entrain en début de deuxième mi-temps mais ce sont encore les nantais qui se montraient dangereux sur un coup-franc contré qui avait pris Mandanda à contrepied mais passait heureusement à côté. Il y eut bien ce petit moment de folie où nos joueurs assiégèrent les jaunes, et Payet auteur d’une reprise en retourné acrobatique voyait sa frappe sortie par Tatarusanu.
Garcia injectait du sang neuf. Lopez et Ocampos entrait pour Sanson et Zambo. On devinait ses intentions. Rééquilibrer l’équipe qui une fois encore avait trop penché à droite, et ajouter de la fluidité au milieu.
Nous attaquions mais c'était des coups de boutoir désordonnés, à l’énergie, surtout du vôté de Thauvin qui livrait un combat dantesque à son adversaire direct. Sur l’un d’eux, une action confuse, un défenseur nantais faisait une main longue comme le bras si j’en crois les témoignages extérieurs, de là où j’étais je ne l’ai pas vu, mais l’arbitre décidait de ne pas la voir lui non plus. Le temps défilait et nous nous montrions sans inspiration. Ce qui marche d’habitude ne fonctionnait pas, la faute surtout à l’excellente organisation des nantais sous la conduite du maestro Ranieri avec son faux 4-4-2 qui était le plus souvent un 4-5-1, une grande densité au milieu, une concentration de tous les instants pour bloquer les côtés et ne jamais relâcher le pressing. Et pourtant, les olympiens n’allaient rien lâcher et sur un dernier coup de boutoir, Thauvin dans les dernères secondes arrachait le nul. Nous aurions pu aller jusqu’au terme de cette rencontre sans revenir à la marque. Plus que les deux matches à Paris, ce soir cela aurait été un véritable coup d’arrêt qu’il nous aurait fallu cruellement enregistrer. Il n’aurait pas fallu se rouler par terre. Tout remettre en question, parler de Garcia, du coaching, de Payet, ou du con de Manon. Ce soir, réjouissons-nous de limiter les dégâts. La deuxième place nous échappe, il va falloir ardemment combattre pour la troisième et la réception de Lyon sera une véritable finale, un quitte ou double dramatique et sanglant dont il faudra sortir vainqueur coûte que coûte. Il est certain que nous sommes dans le dur en ce moment et que les joueurs et le staff ont grandement besoin que les supporters restent mobilisés derrière eux. Nous sommes loin d’avoir été parfaits. Ça manquait de vitesse et de justesse technique, mais il faut saluer l’abnégation, l’envie de revenir malgré un arbitrage clairement dirigé contre nous, comme piloté à distance par qui vous savez.
Je ne serai malheureusement pas au Stade, jeudi... oui, ma femme a pris un billet pour un spectacle il y a quelques mois et je n’ai pas bien regardèrent le calendrier.
Vive le grand Roger Magnusson !
L’OM DANS LE DUR NE LÂCHE PAS !!!
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thierry b audibert
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