Ô Olympique de Marseille, Ô Stade Vélodrome, comme tu es beau comme tu es grand, comme tu n’as pas ton pareil pour faire passer des frissons, non seulement à tes supporters qui t’adorent plus que tout, mais aussi à beaucoup, une grande majorité qui aiment juste le football et les équipes de caractère, les joueurs de tempérament.
Alors oui, on encaisse un but d’entrée, et le but qui fait revenir les allemands à 3-2 les qualifie, mais Payet s’est enfin hissé à la hauteur de l'évènement, des attentes de tout un peuple et libère un stade en fusion, mais qu’est-ce que ce fût tendu.
Je ne vais pas raconter le match, ceux qui me lisent savent que je n’ai pu y assister puisque j’avais acheté des places au mois de juillet pour la représentation théâtrale du Livre de ma mère, ce grand livre, magnifique hommage aux mères, par Patrick Timsit. Et pendant que je regardais le merveilleux travail sur ce texte de celui qui est plus connu comme humoriste que comme dramaturge, Marseille mon autre mère vivait son plus grand moment depuis des années à quelques encablures de là, dans son sublime Stade Vélodrome. Et je m’en fous de ne pas avoir été là. Je m’en cague complet parce que l’OM, mon OM, notre OM, ce club de fou que tout le peuple bleu et blanc détient en partage affichait à la face de l’Europe toute sa fierté, sa flamme, sa fougue.
Dès que Patrick Timsit nous a fait son dernier signe d’adieu, j’ai mis le match sur mon téléphone. Il y avait un seul supporter au milieu de la foule en transe en découvrant le score de 4-2 à la 65e minute avec son tél et son match. « Putain » me suis-je dit, il reste encore tout ce temps, et là j’ai réalisé que cette pièce de théâtre m’avait sauvé parce que j’aurais pu y rester si j’avais été au Vél, d’une crise cardiaque. Le tél et la radio dans la voiture, tendu comme jamais, rentré à la maison pour les dix dernières minutes, en folie à l’unisson de tout le peuple jusqu’au but libérateur de Sakaï qui est à mon avis hors-jeu sur la passe de Lopez. Magnifique ! Sakaï qui marque le jour de son anniversaire, nous en rêvions, la vie et le football sont magiques, ils nous l’ont donné, qu’il est beau notre samouraï. Les amis, ça valait le coup de se taper des purges pendant des années, des retours déçus dans le métro le dimanche soir, comme contre Lyon, comme encore dimanche contre Montpellier.
Comme j’ai bien fait de rester derrière Garcia tout de suite après Monaco et Rennes.
J’ai fustigé Payet après le match aller, après Montpellier. Nous attendions beaucoup plus de lui. Qu’il soit décisif. Il a été au rendez-vous avec ses buts, sa passe décisive, sa disponibilité, son élan. Je m’incline. Inclinons-nous tous devant ce talent pur, encore un peu en surcharge, inclinez-vous tous vous qui n’avez cessé de le démonter même quand il revenait de blessures (2 fois), quand pour ma part je l’épargnais.
J’arrête là, je veux publier. Je vais revoir tout çà tranquille. La vie est belle. L’OM est grand. OM, en route pour la lumière. On espère que le boss Bernard Tapie, notre boss éternel, lui qui nous a tant de fois fait monter si haut, n’a rien perdu du spectacle et s’est fait une régalade de molécules positives et de combat, on est avec toi, boss. L’OM a décapsulé ce RED Bull de Leipschiiiiit, ce club qui selon la presse parisienne devait nous démonter. Ce soir ces conos nous sucent tous.
Vive le grand Roger Magnusson !
L’OM DÉCAPSULE LE RED BULL LEIPSCHIIIIIIT !!! Un billet dribblé par Thierry B Audibert
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thierry b audibert
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