L’OM EST TROP GRAND POUR AULAS !!! Un billet dribblé par Thierry B Audibert

Que l’aïoooooli bienfaisant, tonifiant et festif coule sur toi, peuple amoureux du seul Olympique,
Nous avons vécu hier soir en direct une nouvelle illustration que quelque chose ne va pas au plus haut niveau de l’administration du Football Professionnel français.
Je ne vais pas ici détailler les suspensions bizarres et disproportionnées entraînées par la fin du dernier OM-Lyon, tout le monde sait de quoi on parle, mais voici ce que cela m’inspire.
Nul ne sait si la très injuste et dernière décision de la commission de discipline de la LFP peut être la goutte d’eau qui fait déborder le vase, et je ne suis pas madame Irma pour le prédire, mais on peut espérer que les observateurs les plus neutres commencent à mesurer le faisceau de présomptions d’influence ou de manipulation qui pèse sur elle, et que les supporters de tous les clubs qui ont eu des litiges avec le club lyonnais ces dernières années ne sont pas que des infâmes paranos.
Nous sommes pris d’une irrépressible envie de rire, et tout en même temps d’un grand dégoût, au regard de l’impunité actuelle d’Aulas en rapport du sort qui fut réservé jadis à Bernard Tapie et à l’Olympique de Marseille, Champion d’Europe, à l’issue d’une négo pourrie pour obtenir qu’une équipe, en passe de descendre à l’échelon inférieur, ne compense sa faiblesse par une violence qui pouvait entamer le potentiel olympien à la veille d’une finale, ceci afin d’éviter la triste aventure arrivée aux stéphanois en leur temps glorieux. Combien de points, depuis des années, a pu gratter Aulas par la seule « qualité relationnelle » qu’il entretient avec des dirigeants de la Ligue qu’il contribue en leader du monde du football à installer ?
Toutes les autorités, politiques, judiciaires, sportives nous étaient tombés dessus comme la foudre. Nous ne nous en sommes jamais vraiment remis, et rappelons que Bernard Tapie, dont les ennuis judiciaires et financiers prennent racine dans cette drôle d’affaire en affronte la dernière conséquence avec un cancer, un putain de cancer de l’estomac dont nous souhaitons tous qu’il triomphe dans les mois qui viennent.
Il est dit dans un article du Phocéen d’aujourd’hui que l’on nous propose, ou nous impose, une nouvelle rivalité, comme fut artificiellement créée celle que nous avons avec le club parisien. Je n’accepte pas cette rivalité. Elle n’a aucun lieu d’exister. Pas plus que je n’accepte l’autre. À bientôt 57 ans, je viens d’un monde où les clubs lyonnais et parisiens n’étaient que des faire-valoir. J’entretiens au fond de moi l’idée, une conviction bien plus qu’un espoir, qu’au départ des qataris et à la mort de Jean-Michel Aulas, ces entités redeviendront les clubs insignifiants qu’ils n’ont que provisoirement cessé d’être.
Si demain les dieux du football nous remettent dans la lumière en nous offrant une nouvelle finale de Coupe d’Europe, notre 5e finale européenne, que l’on se rende bien compte de qui nous sommes à travers cette performance, nous irons à Lyon avec notre folie, notre passion, notre ferveur, notre puissance, pour aider nos joueurs à arracher le trophée. Nous chambrerons, mais sans violence. Parce que nous sommes tellement grands, énormes, différents, dérangeants, qu’ils n’attendent que çà pour nous retomber dessus, cela semble cousu de fil blanc. Mais qualifions-nous d’abord contre cette coriace équipe de Salzbourg.
Ce qu’on peut affirmer d’ores et déjà, c’est que notre club, le mythique Olympique de Marseille, le seul à avoir gravé son nom sur la Coupe aux grandes oreilles, le seul en France à porter l’étoile d’Or, l’OM est bien trop haut, bien trop prestigieux, bien trop inatteignable pour accepter la rivalité avec le menu fretin du petit football français.
De là où nous sommes, Aulas n’est qu’un insecte organisé qui s’agite dans tous les sens et dont nous laissons le soin au destin, qu’on ne trompe jamais indéfiniment, de l’écraser salutairement au moment où il s’y attendra le moins.
Vive le grand Roger Magnusson !