Aïoooooli,
Les supporters olympiens savent communier, sortir de leurs vies dans lesquelles chacun fait ce qu’il peut pour trouver sa petite part de bonheur, et puis quand l’OM doit se jeter dans un grand soir il n’y a plus que le bleu et le blanc, la célébration d’un club mythique qui est le ciment de l’identité de la plus vieille ville de France. Notre folie vient de loin, elle est bestiale, irrationnelle, elle sort de nos poitrines avec une puissance impressionnante, vibrante. C’était une nouvelle magnifique soirée qui nous était proposée, nous l’avons tellement attendue depuis des années que nous voulions la vivre intensément. Tout le monde est encore venu de partout. Au point que ça bloquait si fort sur l’autoroute Est par lequel je revenais d’Antibes après une tournée sur la Côte d’Azur, que j’ai cru que j’allais arriver avec beaucoup de retard. Mais non. J’eus même le plaisir sitôt garé de me faire inviter au pastis par un groupe de supporters qui s’était improvisé un apéritif à l’ombre à côté du parking. Quelle belle soirée s’annonçait.
À l’échauffement il était perceptible que les autrichiens n’encaissaient pas si bien que çà l’ambiance surchauffée du Vélodrome prêt à la fusion.
Ce fût compliqué. C’était bloqué, sur les côtés, c’était dense au milieu, ils ne laissaient pas un centimètre à Payet, pas plus qu’à Thauvin, mais Bouna Sarr avait décidé de montrer définitivement le joueur qu’il est devenu, intenable sur son côté droit amorçait pas mal de mouvements se dédoublant beaucoup avec Flo. Nos joueurs firent le maximum pour jouer dans le camp adverse et tenter de lui mettre la pression mais il était difficile de s’approcher. Alors les olympiens tentérent de les étirer sur les côtés, et c’est après une série de coup-francs d’un côté, de l’autre que l’OM ouvrait le score dans une puissante et gigantesque clameur. C’était la première occasion, il n’y en eut pas d’autre même si sentant que leurs adversaires avaient pris un coup sur la tête, les joueurs de Rudi Garcia essayaient de les enfoncer, mais ce ne fut pas le cas. Les autrichiens se sont révélés à la hauteur où nous les attendions dans leur capacité à défendre et à mettre des coups, mai aussi à toujours repartir vers l’avant avec un jeu de transmission court très efficace, alors qu’ils pêchaient souvent dans le jeu long. Nous étions pour notre part pas assez précis dans nos passes, surtout en phase de transition et c’était frustrant de leur rendre trop de ballons. Ce fût encore plus flagrant en 2e mi-temps où il fallut un grand Pelé et de la baraka après un tir sur le poteau droit pour préserver un important cleanshit avant de se rendre en Autriche. Car entre-temps Garcia avait sorti Ocampos blessé pour Zambo, lequel dit une bonne rentrée, et alors que Lopez avait pris le côté gauche, il cédait finalement sa place à N’Jié, lequel ne se faisait pas attendre pour planter le 2e but après un beau travail de Payet pour sa 2e passe décisive de la soirée. Un grand Payet ce soir, encore une fois à la hauteur où nous l’attendions, et sûrement d’ores et déjà sur la liste de Deschamps. Ce fût tendu jusqu’à la fin avec les hommes de Marco Rose qui ne renoncèrent jamais mais se montrèrent inefficaces ou maladroits. Ils tombèrent surtout sur un grand Pelé. Tout le monde est à féliciter pour un match plein d’engagement, mais particulièrement Bouna Sarr, Pelé et Dimitri Payet. Thauvin n’avait plus rien dans les chaussettes dès la 2e mi-temps. Lopez fût plutôt correct en première avant de disparaître sur le côté gauche. Gustavo et Rami ont tenu la baraque derrière.
Notons que nous avons deux occasions et deux buts. Au moment où j’écris alors que le Stade est vide, je n’en vois pas d’autres. Je suis mort, fourbu, sans voix pendant que les Winners chantent encore « Jean-Michel Aulas... » sans discontinuer depuis la fin du match. Nous avons pris une option et il faut noter que les autrichiens habitués à marquer partout n’y sont pas parvenus ce soir. La bataille sera rude au retour mais l’OM trouvera sûrement une fenêtre de tir là-bas, à condition d’être serré et vigilant derrière. Ce soir ça a tenu, mais attention.
Vive le grand Roger Magnusson !
L’OM PREND UNE OPTION !!! Un billet dribblé par Thierry B Audibert
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thierry b audibert
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