Aïooli,
Franchement, je vous le dis, ce billet que vous avez pas envie de lire, j’ai pas envie de l’écrire. Pourtant c’était beau un Vélodrome plein par un dimanche finissant de mois d’août annonçant la fin des vacances (je dis çà parce que je reprends demain, mon vier !). Bon. Les Virages c’est pas trop çà, mais je suis sûr qu’avec la dernière fenêtre d’abonnement, pour peu qu'un grantatakan honorable soit signé ça devrait se remplir… abonnez-vous un peu, les radins qui viennent au Stade que que quand ils se font tomber une invitation. À signaler à l’entrée des joueurs les belles fumées bleu et blanc des Fanatics, la beauté de Ganay plein au soleil.
Surprise au coup d’envoi avec la composition choisie par Garcia, inscrivant sur le banc Maxime Lopez, Sakaï, Germain et Évra. L’entraineur marseillais avait clairement laissé entendre encore à l’issue du match à Domzale que tout le groupe était concerné, pas seulement toujours les mêmes titulaires. Il fait ce qu’il dit. Était-ce l’effet de ce réaménagement ou une tendance installée de commencer mollement mais au bout de 5 min de jeu nous n’avions pas passé souvent le centre et nous avons failli nous faire surprendre dès la 4e minute sur un coup-franc angevin. Une fois la mise en jambe passée, les olympiens suite à une beau déboulé côté droit de Sanson qui avait récupéré tout seul le ballon, celui-ci centrait vers Ocampos qui ne pouvait reprendre, ça cafouillait un peu et N’jié prenait le ballon et parvenant à se retourner tendait le pied d’une manière improbable mais ça rentrait. Amavi faisait bonne impression, Gustavo se montrait indispensable, et la surprise Bouna Sarr arrière-droit donnait raison à Garci.Nous pensions tous alors alors que cela enchaînerait derrière… tè mon œil ! Nous allions en rester là avec des angevins pas très menaçants et des olympiens qui voulaient les faire courir. Ce fût malheureusement la même chose en deuxième mi-temps et vous le croirez ou pas, mais vous allez le croire puisque vous avez vu le match, où nos joueurs se contentèrent de s’appliquer à faire tourner la balle comme aux plus belles heures de Michel le bellâtre madrilène. Pourquoi ? Le sentiment perceptible qu’il ne peut rien leur arriver ? La fausse impression qu’il leur suffirait d’appuyer quand ils l’auraient décidé pour mettre le deuxième ? Que les angevins étaient bien trop légers ? Alors que je venais de glisser à mon pote Jacques, spécialement revenu de Gruissan pour le match avant de retourner y passer d’heureuses vacances, qu’il serait temps de mettre le deuxième parce qu’on était pas encore à l’abri, qu’on assistait hébétés au spectacle ahurissant de nos défenseurs qui laissaient approcher sans monter sur lui l’angevin Toko Ekambi, lequel se disait qu’après tout, pourquoi se gêner devant tant de générosité, un petit tir enroulé du gauche ferait bien l’affaire… bingo ! Garcia s’était livré à un coaching bizarre juste avant avec l’entrée de Doria à la place d’Amavi, lequel n’avait pas donné vraiment de signe de fatigue. L’OM se ruait progressivement à l’attaque pour finir sur les cages angevines mais c’était trop tard, et sans deux parades exceptionnelles de Mandanda les angevins auraient pu prendre l’avantage. Le match se terminait dans la confusion avec un carton jaune distribué à Germain pour une raison qui ne m’apparait pas évidente, et un rouge pour Ocampos que je ne m’explique pas non plus mais bon, j’étais totalement à l’opposé, mais cet arbitre avait déjà montré des signes qu’il ne nous aimait pas, sanctionnant plus facilement nos joueurs que ceux d’en face, ce qui avait suffi à Jacques pour le qualifier de ce mot qu’il méritait amplement et que je vous laisse découvrir dans la vidéo ci-dessous.
L’OM nous a démontré aujourd’hui que la meilleure façon de ne pas gagner un match est de ne rien faire pour cela, il suffit juste de montrer que c’est possible et voilà. Un nul à la maison pour rien, un nul par flemme, un nul par suffisance, par manque d’envie de percuter, d’enfoncer le clou… la peur de gagner et que l’enthousiasme ne devienne trop fort ? Allez savoir ! Une chose est certaine, Lopez écarté et qui n’est même pas rentré, n’est certainement pas la cause des problèmes olympiens. Il faut peut-être rappeler que lorsq’il est là, pour l’instant, au Vélodrome, ça gagne. On va pas se disputer pour çà. À l’exception de Mandanda, Sarr, Gustavo et Sanson, je mets un flop à tout le monde. Que dire un flop ? Un estron ! Estron d’or à Zambo.
Il faut se résoudre à déjà laisser filer les "gros" devant...
Vive le grand Roger Magnusson !
MA FOI, QUAND ON VEUT PAS GAGNER... VOILÀ !!!
Auteur
thierry b audibert
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