Aïoli, les gars……….
Y a des fois tu te dis que tu vas respirer un grand coup quatre ou cinq fois de suite et que ça va passer… et comme ça passe pas tu te dis que tu vas vivre une nuit en bois et que tu seras carbo pour la réunion téléphonique mensuelle du lundi matin…
Et puis tu insultes la terre entière dans le salon, c’est mieux que de répandre plus de vulgarité dans les tuyaux de l’internet compte-tenu de celle y circulant déjà, et puis tu mets un point d’honneur à quand même faire un billet correct même si le coeur n’y est pas.
Mettons à part la composition de Garcia qui m’a surpris, comme tout le monde, avec la présence d’Hubocan en plus d’Amavi, on y reviendra. Essayons d’y voir clair dans cette faillite.
Laissons de côté le fait que le coup-franc du premier but monégasque est joué 3 mètres plus loin qu’il n’aurait dû l’être. Les joueurs sont coupables de laisser les monégasques aller chercher le ballon sur le centre de Lemar, Mandanda livré à lui-même.
Les monégasques doublent la marque sur un penalty inexistant selon moi. Le joueur de Jardim va buter sur notre défenseur. Ce qui est grave est que les commentateurs n’y trouvèrent rien à redire. On nous en a refusé un paquet du même acabit.
Sur le troisième but, le ballon est dévié du bras par un monégasque avant d’être repris victorieusement par Falcao.
Pardon de ne pas parler des buts suivants.
Quand il te manque deux joueurs importants (Rami, Payet), il est impératif de combler le déficit par un investissement plus intense des remplaçants dans l’anticipation, l’engagement dans les gestes défensifs. Ce surinvestissement absent face à la qualité technique et physique supérieures des monégasques, il était impossible de faire quoi que ce soit dans ce match. Si en plus de çà, le match a été mal préparé, avec un changement de système qui s’était déjà avéré catastrophique la saison dernière, il est clair que tout devient compliqué, d’autant plus que tu as joué un match de qualification deux jours avant.
Parlons maintenant de Rudi Garcia dont les oreilles vont siffler toute la semaine.
Peut-on lui reprocher d’avoir misé sur un coup qui avait peu de chance d’être gagnant ? La réponse est évidente. Même s’il a des circonstances atténuantes pour cette tentative. Il n’avait pas assez d’attaquants disponibles, il s’est logiquement dit qu’en mettant le bus devant le but il préserverait sa cage. À condition de fermer les fenêtres. Reconnaissons au passage que s'il décide de jouer selon son schéma le plus classique et qu'il prend 3-0 sec, beaucoup lui auraient aussi reproché de n'avoir pas muscler ses arrières. Mais ce changement de système et la composition de ce soir montre qu’il n’a pas confiance dans son effectif ni dans son système préférentiel. Cela pose question.
Il y a quelques jours je pensais que nous serions prêts pour ce match. Je n’imaginais pas que Rami et Payet seraient absents, Ocampos et N’Jié aussi, même si je ne compte pas sur ces deux derniers. Je n’envisageais pas non plus que le match contre Angers, et le retour contre Domzale, ne feraient apparaître aucune progression dans le jeu de l’OM. Nous savions que ça ne tournait pas encore et nous n’avons pas découvert ce soir que notre défense n’est pas d’une grande qualité.
Nous n’étions pas prêts, c’est évident, pour ce match. Nous n’imaginions pas que la claque reçue ce soir pourrait atteindre cette ampleur. Garcia est-il le seul responsable ? Non ! Nous avions tous ciblé les manques de cet effectif qui oblige l’entraîneur à fonctionner avec des joueurs qui ne devraient pas avoir leur place à l’OM. Les difficultés du mercato, et le retard à l’allumage dans l’arrivée des recrues devant et derrière ont clairement une incidence sur ce qui se passe ce soir.
Vous l’avez compris, je ne peux me résoudre ce soir à condamner définitivement le seul Garcia mais il est temps qu’il nous explique ce qu’il compte faire avec cet effectif. Il faudra qu’il se remette en question dans l’exigence vis à vis de ses joueurs. McCourt et Eyraud vont peut-être appeler Labrune à la rescousse pour la gestion de crise. Je ne peux que conseiller à McCourt de trouver un partenaire financier. Le match va laisser des traces et il nous sera difficile de nous en remettre. Aux joueurs de se réunir très vite pour réagir. Ils doivent prendre les choses en main. Vivement que le mercato se termine et que l’on connaisse définitivement les forces en présence. Tout le monde est responsable. Le Champions Project peut encore garder ce nom, mais il devient de plus en plus évident que la route sera bien plus longue que celle que la plupart d’entre nous envisagions.
Vive le grand Roger Magnusson !
TOUS COUPABLES !!!
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thierry b audibert
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