UN BEAU SIGNAL À LA LIGUE 1 !!!

Aïooooli aficionados olympiens de tous les coins du monde,

Çà, c’est l’OM !

Quel pied de voir l’équipe prendre son adversaire du jour à la gorge. Pressing impeccable, fermeté, circulation de la balle, jeu vertical, prise d’initiative et percussion, des centres, des tirs... des buts... nous avons vu une première mi-temps référence. Il y eut certes deux alertes chaudes parfaitement repoussées par Il Fenomeno, et on pouvait s’inquiéter au regard des deux reprises manquées d’Ocampos qui s’envolaient chaque fois dans les airs du Roazon Parc, et surtout de ce pénalty raté par Thauvin, qu’il avait lui-même provoqué et sur lequel il manqua particulièrement de malice et de sang-froid. L’ailier droit marseillais se rattrapa toutefois en décalant croisé sur Germain qui ne manquait pas l’occasion d’ouvrir la marque. Les rennais réclamaient une main de Flo tout à fait inexistante. Luiz Gustavo et Sanson faisaient un match extraordinaire, Payet et Thauvin n’étaient pas en reste et derrière, les défenseurs faisaient preuve d’un sérieux et d’une vigilance qui ne se démentaient jamais. Les rennais essayaient de réagir mais sans succès, ça se goupillait d’autant plus mal que Khazri leur atout offensif numéro un se blessait au pectoral et se voyait obligé de sortir. Il y avait le pain et le couteau pour prendre ses distances, c’est alors que Germain centrait pour Sanson qui l’avait décalé sur la droite et l’ex-montpeliérain réussissait la reprise parfaite à 10 minutes de la mi-temps. C’était une régalade.

La deuxième mi-temps fût moins intense, les rennais manquait la réduction du score au départ, ils essayaient d’emballer, de nous prendre plus haut, mais il y avait trop d’imprécision et de manque de conviction. Garcia choisissait de muscler son entrejeu dans un premier temps en sortant Payet (en vue du match de mardi pour la réception de Strasbourg) au profit de Zambo, puis un peu plus tard il configurait son équipe pour le contre en remplaçant Germain par N’Jié, lequel à son habitude, manquait l’immanquable alors qu’il avait le but ouvert. Heureusement, Luiz Gustavo qu’on avait moins vu en deuxième mi-temps centrait de la gauche, reconnaissons quand même une belle talonnade de l’autre vié au passage, la balle arrivait au deuxième poteau pour Thauvin, qui de la tête, ajustait Kubek pour le troisième but. Thauvinho était ensuite à deux doigts de marquer le but de l’année en lobant le gardien rennais depuis la ligne médiane, malheureusement, la balle retombait sur la transversale. Thauvin, un des grands hommes de ce match pour lequel toute l’équipe est à féliciter.

Ironie du sort, les supporters marseillais que nous n’avons pas cessé d’entendre tout au long de la partie, félicitations à eux, scandèrent des « olé » sur une série de passes marseillaises, alors qu’au match aller c’était le Vélodrome qui avait ponctué de la même façon des passes rennaises. On avait même très nettement entendu des « Garcia démission ». L’affront du match aller est lavé. Je jouis d’autant plus, amis qui me lisez, qu’étant resté derrière Garcia après ces deux défaites catastrophiques du début de saison, je me dois de souligner encore le travail de l’entraîneur marseillais dont il est impossible de ne pas lui attribuer une grande partie des origines de cette qualité d’engagement et de jeu marseillaise. Je suis de plus en plus agacé de lire et d’entendre encore des truffasses le critiquer à la moindre occasion juste pour ne pas reconnaître qu’ils se mettent le doigt dans l’œil au sujet du coach depuis le début. Qu’ils arrêtent de se ridiculiser s’il leur reste un peu de fierté.

En tout cas, on est là. Quoi qu’il se passe dans cette journée, nous avons envoyé un beau signal à la Ligue 1. On attend la suite avec gourmandise.

Vive le grand Roger Magnusson !