Aïoli, tout petit, vous comprenez pourquoi,
Cauchemar, noyade, ouragan de galettes-saucisses au Vélodrome ce soir, ce genre de trucs qui te donne tout à la fois envie de pleurer et de rire si l’actualité ne nous montrait pas des évènements dramatiques qui permettent de relativiser.
Suite à la déroute monégasque et aux difficultés pour Garcia de présenter une équipe en pleine possession de ses moyens, reconnaissons-lui au moins ce problème, on se doutait bien que ce match contre les hommes de Gourcuff qui n’avaient pas encore gagné un match jusqu’à présent devait permettre de relever la tête…
Relever la tête, tu dis ? Non, on s’est encore fait défoncer comme c’est pas permis après une nouvelle entame catastrophique. Il y a un vrai problème à ce niveau que Jardim et l’entraineur breton à sa suite ont compris. L’OM est très prenable en début de match, nous avons concédé de très belles occasions à plusieurs reprises, déjà avant Monaco, en éliminatoires pour la Ligue Europa comme en championnat. Il aura fallu une nouvelle fois moins de deux minutes pour que l’adversaire s'en procure une et la convertisse pour mener déjà à la marque, Abdenour se faisant enrhumer alors qu’il était venu couvrir Evra complètement aux fraises. Le deuxième but arrivait très vite après une grosse frappe pleine de conviction sur laquelle Mandanda se faisait surprendre.
À partir de là, cette équipe qui ne semblait déjà pas vraiment en place, tricota fort mal un ersatz de football qui dégageait une étonnante impression d’impuissance et de panique à bord. Pas un seul joueur n’échappa aux approximations techniques, aux mauvais choix. Tout le monde ratait tout dans un ensemble sans aucune forme de coordination qui faisait peine à voir et qui nous ramenait aux pires heures des Louis-Dreyfus, cela jusqu’à la fin du match.
Au milieu de ce marasme, de cette bérézina footballistique, il nous faut bien pointer le coaching de Garcia qui sort Sakaï quand c’est plutôt Evra qui est à la cave, ceci avant la fin de la première mi-temps, et pourquoi il sort Lopez qui était le seul à surnager un peu, j’ai dit un peu, au lieu de sortir Sertic qui errait comme un fantôme, tétanisé encore par sa perte de balle qui avait amené le premier but. Je suis tout prêt à lui trouver des excuses mais si nos joueurs manquent à ce point de rythme et d’envie au coup d’envoi, s’imaginant sans doute qu’ils ont le temps d’entrer dans la partie, c’est qu’il n’a pas encore vu qu’il y avait un gros problème.
Il est certain qu’être mené 2-0 dans ce contexte de mini-crise lié au 6-1 de Monaco ne pouvait en aucun cas faciliter la tâche des joueurs et cela quelle que soit cette fameuse expérience payée très cher qui devait permettre à l'équipe d’échapper normalement à l'effroyable pression du Vélodrome. Lorsque le terrible chant « mouille le maillot ou casse-toi » commence à tomber du Virage Sud au bout de trois minutes, je crois que c’est un record, et que quelques « Garcia démission » se font entendre avant la fin de la première mi-temps, tout le monde comprend bien que notre OM est dans une drôle de merde.
Car cette équipe est très malade et cela va se compliquer car les matchs vont s’enchainer et les choses peuvent très mal tourner. On peut donc se demander si la préparation physique n’a pas été ratée et à qui attribuer ces blessures qui s’accumulent, Payet, N’Jié et maintenant Abdenour, et si ces joueurs ont travaillé sur l’explosivité et l’intensité tellement ils donnent l’impression d’être incapables de changer de rythme.
La deuxième chose est que le jeu, si tant est qu’il y en ait eu, s’est vite défait, on ne savait plus qui jouait où, qui faisait quoi, les choses ne s’améliorant pas avec toutes ces passes, ces contrôles ratées. On peut quand même mettre sur le dos de Garcia l’absence de marques, de repères qui permettent à l’équipe de retrouver un cap quand rien ne marche.
Mais je savais que rien ne serait évident avec une nouvelle charnière composée de deux éléments en manque de compétition, devant eux Sertic remplaçait très mal un Luiz Gustavo suspendu, Sanson et Lopez pas encore au top, Payet qui revenait juste… cela faisait beaucoup, c’est vrai.
Si on essaie d’être optimiste, on peut se dire que Gourcuff a eu du mal à lancer son équipe dans ce championnat et qu’il y est parvenu ce soir, Garcia saura-t-il le faire, voilà un défi qui prend de la consistance.
Il faut également pointer un souci du côté du président et du directeur sportif. N’a-t-on pas trop attendu des « opportunités » qui n’ont complété l’effectif que beaucoup trop tard, ce qui nous amène des joueurs qui en plus ne sont pas disponibles (Abdenour se claque ce soir sans doute par manque de préparation, et Mitroglou arrive blessé) ? Forcément, quand ça va mal, tout le monde à sa part de responsabilités.
À rajouter avant de conclure, que l’équipe marseillaise s’est sacrément faite chambrer par le Vélodrome ce soir, c’était digne des panneaux avec les chèvres, avec des « olé » sur leurs séquences de passe comme s’ils menaient largement au score, et le 3e but rennais a été ovationné.
Évra ne doit plus apparaître dans cette équipe, il ne lui apporte rien. S’il a un gramme d’honneur, il donne sa démission. Il est juste catastrophique et je ne suis pas sûr que son fameux caractère dans le Vestiaire soit une bonne chose désormais. We don’t love his game. Ça vaut pour lui, mais ça vaut pour tous les autres. We don’t love this game.
Vive le grand Roger Magnusson !
WE DON\\\'T LOVE THIS GAME !!!
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thierry b audibert
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