Exceptionnel Lavillenie http://tout-sport-actu.e-monsite.com/pages/athletisme/lavillenie-plus-haut-que-bubka.html
Chapeau au public ukrainien qui était au taqué sur son essai et en liesse après le saut. Belle leçon de fair-play.
[TABLE] [TR] [TD="class: titles2"]Renaud Lavillenie : Un saut dans la légende [/TD] [/TR] [TR] [TD][/TD] [/TR] [TR] [TD][TABLE] [TR] [TD][/TD] [TD][/TD] [TD][/TD] [TD] [/TD] [/TR] [/TABLE] [/TD] [/TR] [TR] [TD][/TD] [/TR] [TR] [TD]Vingt-et-un ans après les 6,15 m de Sergey Bubka, Renaud Lavillenie améliore d’un centimètre le record du monde de l’Ukrainien avec 6,16 m. Il entre dans la légende du sport français. Clin d’œil du destin, il réalise cette performance à Donetsk, là même où le Tsar avait écrit une autre des plus belles pages de l’histoire de l’athlétisme. Géant. Il écarte les bras, hurlant de joie, puis se prend la tête dans les mains. Il est un peu perdu, Renaud. Mais non, ce n’est pas un rêve. Il vient de franchir 6,16 m. Trois chiffres inconcevables, qui permettent au Français d’effacer d’un centimètre le record du monde Sergey Bubka. « C’était un peu inimaginable, reconnaîtra-t-il un peu plus tard au micro de BFM TV. Je ne savais pas ce qui m’arrivait. J’ai quitté le sol, je me suis retrouvé au-dessus de la barre. Qu’est-ce qui m’arrive ? J’ai entendu un bruit de dingue. » Cette nuit, il regardera sans doute en boucle ce saut qui lui permet d’entrer dans la légende de l’athlétisme. Il revivra cette course d’élan si rythmée puis cet envol parfait pour franchir la barre sans même l’effleurer, avec une marge de quelques centimètres. Il est tout là-haut Renaud, la tête dans les étoiles. Bien sûr, le champion olympique avait prouvé depuis quelques semaines qu’il était dans une forme incroyable. Mi-janvier, il avait effacé 6,04 m à Rouen, avant de passer une barre à 6,08 m six jours plus tard, à Bydgoszcz (Pologne). Mais huit centimètres de plus, c’est un gouffre. Qu’il a enjambé en deux semaines, assumant une prise de levier plus importante depuis le début de l’hiver et des indices de flexion de perche de plus en plus impressionnants. Renaud Lavillenie est un athlète qui connaît l’histoire de l’athlétisme. Il avait donc coché à son agenda cette date du samedi 15 février. Car c’est dans cette même ville que Bubka avait franchi, en 1993, 6,15 m. L’Ukrainien, organisateur du meeting et bien sûr présent sur place, a d’ailleurs réagi en grand seigneur : « Je suis très fier et content pour lui. C’est un grand jour et une remarquable performance. » « Du pur bonheur » « Je savais que j’avais vraiment les moyens de faire quelque chose, mais peut-être pas avec cette facilité-là, raconte le perchiste du Stade Clermontois. A aucun moment, je n’ai douté. J’utilisais une nouvelle perche mais il n’y avait pas de raison que ça ne passe pas. » La confiance, le moteur du champion. Qui ajoute, rendant hommage au « Tsar » : « Bubka est un des plus grands athlètes de tous les temps. Me dire que je passe devant lui, ce n’était même pas inimaginable il y a quelques années. Je me suis entraîné super dur pour ça et ça a payé. Je suis passé encore dans une autre dimension. C’est du pur bonheur. » Le concours du Français aurait pourtant pu s’arrêter plus tôt. Après un excellent échauffement et des barres à 5,76 m et 5,91 m franchies au premier essai, il a dû s’y reprendre à trois fois à 6,01 m. Mais rien ne pouvait l’arrêter en ce jour historique. Après ses 6,16 m, jamais rassasié, il s’est même attaqué à 6,21 m. Mais, logiquement un peu déconcentré après toutes ces émotions, il s’est blessé au pied au moment du décollage, en retombant sur la piste. Pas d’inquiétude, la blessure serait superficielle. L’hiver du champion olympique n’est pas terminé. La légende continue. Florian Gaudin-Winer pour athle.fr [/TD] [/TR] [/TABLE]
C'est beau!!! :bravo:Et franchement en voyant le saut, je me dis qu'il y a encore de la marge et de la hauteur à gagner.
Ca va finalement, tu t'en sors bien En tout cas, chapeau à Lavilénie, c'est monstrueux et il passe nettement au dessus. Bravo !
Il n'empeche que le journaliste qui avait eu l'idée de cet article "d'anticipation" doit se prendre pour un devin aujourd'hui le jules Verne du journalisme...
il l'a fait ce con. :choc: bon, par contre les commentaires du genre "il a pulverisé le record"... un peu minable quand même pour 1 cm. Ceux aussi qui l'annoncent à 6,25 alors qu'à -,16 c'était déjà limite.
[h=1]Bekele déjà très fort[/h] Pour son premier marathon, Kenenisia Bekele a été impressionnant en remportant le marathon de Paris et en établissant un nouveau record de l'épreuve. Kenenisa Bekele a débuté sa saison de marathon à Paris. (Reuters) Tous les yeux étaient braqués sur lui et Kenenisa Bekele n'a pas déçu. L'Ethiopien s'est imposé au marathon de Paris pour son tout premier test sur la distance. Et s'il n'a pas fait tomber le record du monde (2h03'), il a établi une nouvelle marque à Paris en 2h05'02'' (temps corrigé : 2h05'04''). A l'arrivée, le détenteur du record du monde du 5000 m et du 10 000 m, a confié au micro de France 3 que sa performance s'était accomplie dans la douleur. «C'est mon premier marathon et c'est vraiment dur... Mais j'a fait le temps que j'espérais. Après 25 km, j'étais seul et c'est devenu très difficile. J'ai eu de petites crampes qui m'ont compliquée la tâche». [h=2]Une alerte à 8 km de l'arrivée[/h] Discret dans le groupe de tête, Bekele soutenait sans problème le rythme élevé des candidats à la victoire jusqu'au 27e kilomètre. L'Ethiopien décidait alors d'accélérer un peu plus et se retrouvait rapidement seul leader de la course. Le record du monde s'est peut-être envolé à 8 kilomètres de l'arrivée quand Bekele s'est mis à grimacer en se tenant la cuisse gauche et en signifiant à son entourage qu'il souffrait. Mais pas assez pour laisser échapper la victoire ou le record de Paris. En remportant son premier marathon, Bekele fait mieux que son compatriote Haile Gebreselassie qui n'avait pris que la 3e place à Londres en 2002 en 2h06'35'' pour sa première expérience sur la distance. Deuxième à l'arrivée, Limenih Getachew a connu une fin de course cocasse puisqu'il pensait en avoir terminé 200 m avant de franchir la ligne. Il a donc dû se remettre à courir pour terminer le marathon. 200 derniers mètres accomplis avec un grand sourire aux lèvres.
D’une piste à l’autre Les athlètes sont de plus en plus nombreux à tenter de briller en bobsleigh. Lors des Jeux olympiques de Sotchi en février, on comptait pas moins de cinq anciens athlètes de niveau national ou international français au sein de la sélection tricolore. Trois d’entre eux nous expliquent leur parcours. L’Américaine Lauryn Williams, championne du monde du 100 m en 2005 et championne olympique avec le relais 4x100 m à Londres, n’a peut-être pas remporté un nouveau titre aux Jeux de Sotchi. Mais elle est entrée dans l’histoire du sport moderne en devenant la troisième femme à grimper sur un podium olympique d’hiver et d’été, grâce à sa médaille d’argent glanée dans l’épreuve de bob à deux. Une histoire atypique ? Pas vraiment... Les athlètes de haut niveau sont en effet de plus en plus nombreux à tenter l’aventure du bobsleigh. Pourquoi ? Parce que les qualités de vitesse, de force et d’explosivité des sprinteurs ou des lanceurs conviennent parfaitement aux rôles de pousseur, qu’il s’agisse de bob à deux comme de bob à quatre. L’ancien jeune prodige du lancer du disque (sept titres de champion de France jeunes) reconverti dans le rugby, Jérémy Baillard, a été contacté par le pilote Thibault Godefroy en septembre 2011, quelques mois seulement avant de participer aux Mondiaux de Lake Placid en 2012 en bob à deux. « Il connaissait déjà mon parcours et mon profil l’intéressait », explique le jeune homme de vingt-trois ans, qui n’a pas hésité à rempiler en 2013 dans le seul but de réaliser son rêve de décrocher une sélection olympique. Même histoire pour l’athlète de Saint-Nazaire, Elly Lefort, qui a été approché par le préparateur physique de l’équipe monégasque lors des France Elite, à Angers en 2009. « J’ai accepté de passer les tests pour l’aventure et parce que c’était une belle opportunité de découvrir un autre sport », raconte celui qui a, depuis, effectué quatre saisons avec la fédération monégasque avant de rejoindre le collectif France en vue des Jeux de Sotchi. « C’est grâce à eux, à tout ce que j’ai appris à leurs côtés, que j’ai pu réaliser mon rêve de participer aux JO cette année », sourit le jeune homme de vingt-cinq ans, qui a pratiqué le décathlon avant de se tourner vers les lancers (50,19 m au disque). Le sprinteur d’Aix-les-Bains Manuel Reynaert avait, quant à lui, déjà vécu l’expérience olympique. Mais dans sa version estivale, à Pékin, avec le relais 4x100 m. Une reconversion dans le bob ? Il n’y avait jamais vraiment songé. Mais, lorsque l’on est savoyard et que l’on aime les sensations fortes, on ne résiste pas longtemps à l’idée d’aller tester l’unique piste française de bob, qui se trouve à La Plagne. « C’est après cette première expérience “loisir” que le club m’a proposé de venir passer des tests en juin 2013. » Deux jours après, le pilote Loic Costerg l’appelait pour lui proposer de rejoindre son groupe dans l’optique des Jeux de Sotchi. « Je ne m’y attendais pas du tout, mais je n’ai pas hésité une seconde », avoue l’ex-camarade d’entraînement de Christophe Lemaitre. « Le bob, c’est un peu comme la chute libre, on est partagé entre la trouille et l’envie de recommencer ! » Aucun n’a d’ailleurs oublié sa première fois, entre grosse frayeur et décharge d’adrénaline. « C’était en Allemagne. La veille on avait été faire une reconnaissance de la piste et j’avais été impressionné par la vitesse d’un skeleton. Mais je suis devenu encore plus blanc lorsque le pilote m’a avoué que cela irait encore plus vite en bob », admet Elly Lefort, qui a pourtant immédiatement adhéré. « Au début, on est fier de l’avoir fait, puis cela devient un challenge d’y retourner, de combattre cette peur et de la transformer. C’est difficile à expliquer. » « Moi, c’est ce qui m’a plu dans ce sport. Ce côté “extrême”, cette vitesse et ces sensations que l’on éprouve nulle part ailleurs », confie Jérémy Baillard. « Bien sûr, je pensais beaucoup à la chute au début. Mais au fur et à mesure, je n’y ai plus prêté attention et je me suis recentré sur les sensations et sur la performance… » Car l’objectif est bien là : trouver l’équation idéale pour descendre le plus vite possible sans fausse note. Et finalement, même si les qualités de bases de l’athlétisme aident, elles ne suffisent pas à devenir un bon bobeur. Car il faut « apprendre à courir sur la glace », tout en poussant l’engin, à se glisser dans celui-ci le plus rapidement possible tout « en prenant le moins de place » et surtout « à travailler en équipe ». Parallèlement à l’entraînement physique et technique, « il y a aussi beaucoup de manutention et de travail sur l’engin », rappellent les trois bobeurs. Et au final, « c’est très différent de l’athlétisme », sourit Jérémy Baillard, prêt à prolonger l’expérience de quelques années « si la Fédération française des sports de glace décide de soutenir notre discipline ». 5 : Comme le nombre d’anciens athlètes membres de l’équipe de France de bobsleigh aux Jeux de Sotchi. Romain Heinrich (lanceur), Florian Ribet (sprinteur) et Elly Lefort (décathlonien et lanceur) ont terminé 17e en bob à quatre avec le pilote Loic Costerg, alors que Jérémy Baillard (lanceur) a pris la 23e avec le bob à deux de Thibault Godefroy. Manuel Reynaert (sprinteur) était sélectionné mais remplaçant. L’avis du spécialiste : Bruno Mingeon médaillé de bronze aux JO de Nagano (1998) et entraîneur de l’équipe monégasque de bobsleigh. Pourquoi le bob recrute-t-il autant chez les athlètes, qu’ils soient sprinteurs ou lanceurs ? En bob, on a besoin de beaucoup de puissance, d’explosivité et de vitesse au départ pour lancer l’engin. C’est donc pour cette raison que l’on recherche en particulier des athlètes qui viennent du sprint ou des lancers, mais aussi du rugby ou du football américain. Ces sportifs ont des qualités et un poids de corps idéal, c’est-à-dire compris entre 90 et 110 kg. Car en bob, plus on pousse léger, plus c’est facile. Mais il faut aussi prendre en compte que, plus on est lourd dans la descente, mieux ce sera aussi pour le temps. Il faut donc trouver le ratio idéal pour être le plus performant possible à la poussée, en s’appuyant sur des gabarits relativement lourds et explosifs qui permettront d’être aussi au maximum du poids autorisé, une fois embarqué dans la descente. » La double réussite de Lauryn Williams ne vous étonne donc pas ? Non. Je pense même que cela devrait en motiver beaucoup d’autres. Car même si on ne gagne pas autant d’argent en bob qu’en athlétisme, le challenge de participer à deux olympiades différentes est une réelle source de motivation. Sans compter que l’on s’aperçoit vite que ces athlètes de très haut niveau, une fois qu’ils passent au bob, donnent aussi les meilleures poussées mondiales. Il faut malgré tout un certain temps d’adaptation ? Effectivement, le bob ne s’apprend pas en une saison ou en quelque descentes. Il faut passer le cap de l’appréhension de la descente, apprivoiser le côté technique. Cela nécessite au minimum deux années de pratique pour être à 100% de son potentiel.