Cinéma et DVD - Archives

Discussion dans 'Rien que pour vos yeux' démarrée par *Chelsea*, 9 Septembre 2005.

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Fermé aux futures réponses.
  1. river junior

    river junior Well-Known Member

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    je l'ai vu hier soir et c'est assez bon.
    On se fait mener en bateau.
    J'ai trouvé pas mal de similitudes dans la 2e partie du film avec
    [cacher]Eternal sunshine of the spotless mind : le côté "je t'efface la mémoire pour que tu oublies notre histoire d'amour, mais finalement, tu reviens à moi et retombe amoureux [/cacher]
    Les acteurs sont tous excellents, James Mc Avoy en tête dans un rôle à tiroirs.
     
  2. nikkita

    nikkita Well-Known Member

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    OK merci, je ne l'ai pas encore vu.
    Je vais surement me le faire dans la semaine.
     
  3. MotaroO

    MotaroO Guest

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    [video=youtube;NmE5UhISQro]https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=NmE5UhISQro[/video]

    Ah enfin un vrai bon film de mecha à venir merci Guillermo !
     
  4. Rosickydevitry

    Rosickydevitry Moderateur

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    Gundam Vs Godzilla :innocent:
    Ça en jette niveau effets spéciaux, espérons que ce ne soit pas si creux niveau scénario.
     
  5. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    je viens de voir Moonrise kingdom (oui, je sais je suis à long à la détente, mais canal est gratuit pour 3 jours donc j'en profite pour faire du rattrapage) : Belle allégorie sur le "coup de foudre" et l'amour comme thérapie de l'électrochoc, un conte qui à certains moments ressemble plus à du dessin animé (des effets spéciaux volontairement amateurs), les répliques où les enfants paraissent presque plus adultes que leurs parents
    un retour à l'enfance réussi avec un grand sens de l'esthétisme (les 5ères minutes sont un modèle du genre) et puis une pléiade d'acteurs (bill murray, bruce willis, edward norton, harvey keitel, tilda swinton)

    synopsis : dans des petites iles de nouvelle angleterre, deux enfants un peu en marge fuguent, ils sont recherchés par les scouts, leurs parents et les services sociaux tout ça dans les heures qui précèdent une tempête
     
  6. river junior

    river junior Well-Known Member

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    je l'ai vu il y a 2 jours.
    J'ai adoré les 2 héros, le couple. et ce côté irréalistes des enfants plus matures que les adultes.
     
  7. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    tiens, grand ménage de printemps (nettoyage de mes dossiers universitaires) et je tombe sur cette analyse de The Barber :

    [cacher]
    SYNOPSIS

    1949, Ed Crane est assistant coiffeur dans une petite ville de l’Amérique profonde. Il soupçonne sa femme de le tromper avec son patron, et une suite d’évènements va faire accuser sa femme d’un homicide qu’il a lui-même commis en légitime défense. Elle se « soustrait à la justice » en prison, la société se retourne alors vers Ed qui est alors accusé de tout les crimes et, de par son stoïcisme face aux évènements, est dépeint comme un froid manipulateur et sera exécuté.
    L’histoire montre la lente mise au banc de la société de cet individu asocial qui passe du « simple et ordinaire coiffeur », au « mari de la meurtrière » pour enfin porter le poids de ses secrets en endossant le costume du « mari machiavélique » qui a voulu manipuler la communauté.

    UNE IMMERSION DANS LE PERSONNAGE
    Le film est le récit de Crane sur cette histoire, ainsi la voix off du personnage jalonne le film de commentaires. L’acteur-narrateur expose ainsi sa version des évènements, et le spectateur est dans la tête du personnage, écoute ses pensées, dans la tête du supposé monstre qu’il est pour la société au terme du récit.
    Le film est en noir et blanc, ce qui peut s’expliquer par le contexte (l’action se passe au sortir de la deuxième guerre mondiale), ainsi que par une volonté par le réalisateur de coller au personnage, l’usage du noir et blanc modifie la perception du monde, qui devient froid, sombre, lent, sans saveur, à l’image du personnage. Ce choix peut aussi indiquer la volonté d’universaliser le récit en lui soustrayant les couleurs de l ‘époque.
    C’est cette volonté de percevoir l’histoire à travers Crane qui fait de lui le protagoniste de toutes les scènes du film, il porte le film dans une autobiographie fiction. On entre dans le personnage, on comprend ses attitudes, son silence et sa critique vis-à-vis du monde extérieur « qui parle trop » notamment dans son métier de coiffeur.

    Ed Crane n’est définit que par sa fonction de coiffeur et mari, à tel point qu’il devient conditionné. La caméra se positionne à la place de Crane, la vision du spectateur et celle du protagoniste s’entremêlent. Le cadrage montre à plusieurs reprises ce conditionnement. Plusieurs plans montrent des gens coupés (par le cadrage) au nez ou aux yeux faisant ainsi des coiffures le centre de l’image. Ces gens dépersonnifiés par la caméra ne sont plus que des cheveux coiffés, seul élément digne d’intérêt chez les individus pour « Ed, le coiffeur ».
    Son caractère froid, distant, stoïque, fait de lui une anormalité dans la communauté qu’est la ville. C’est cette absence de sentiments qui finit par être dépeinte comme inhumaine, forcement diabolique, et de transformer le procès en condamnation sociale d’un individu ne présentant pas le caractère du citoyen normal, impliqué dans la vie sociale de la communauté. Ballotter par le récit, il assiste inactif aux évènements qui vont entraîner sa mort.

    CRITIQUE SOCIALE
    Le quotidien du couple (sans enfants) Crane brise le rêve américain. Ainsi, Ed se morfond dans son travail pendant que sa femme alcoolique le trompe. Non-croyants il ne se déplace à l’église que le jeudi pour jouer au bingo. Le couple n’est que peu intégrer à la vie sociale locale. Lorsque l’occasion se présente à Ed d’investir, de s’émanciper en prenant un risque, il se voit contraint, pour financer ce projet, de faire chanter l’amant de sa femme qui se sert d’elle pour truquer la comptabilité de son entreprise.

    Ainsi, le film s’avère être un critique du « rêve américain » et de ses réalités même à une époque dépeinte comme un « paradis perdu » pour l’Amérique. La mise en contexte permet de présenter de manière critique cet « eden », l’usage de termes racistes et plus largement de l’esprit de l’époque (pré-macarthisme, les noirs ne sont à aucun moment présent).
    Cette société prospère pose les jalons sociaux et moraux de la société américaine de l’après-guerre. De l’avocat qui n’a aucun principe de justice et ne jure que par ses qualités de tribun, au travailleur salarié déshumanisé qu’est le protagoniste, la société est décrite par ses défauts. L'argent est roi, et la justice se satisfait d'une version à condition qu’elle soit vraisemblable. L’avocat n’a aucune gène à quitter son client dont la maison hypothéquée ne permet plus de satisfaire les frais personnels du juriste. Même le récit du film est monnayé, Ed Crane est payé 5 cents le mot par un journal pour livrer sa version, en attendant son exécution.

    CONCLUSION
    Film noir, « The Barber » est une immersion dans l’esprit d’un personnage glacé, victime d’une société qui finit par le ruiner (par son avocat), le rejetter (même son beau-frère finit par le frapper en pleine audience), le tuer (exécuter en plaidant coupable pour un crime qu’il n’a pas commis). Les frères Cohen cherchent à déconstruire la société de l’après-guerre, idéalisée, par la voix de leur personnage auquel le spectateur s’identifie par l’usage de procédés cinématographique permettant de se mettre à la place du protagoniste.
    Cette critique de la société de 1949, fait écho à la société d’aujourd’hui, telle une critique indirecte (le procédé sera réutilisé par Clooney dans « Good night and good luck »). L’individu doit correspondre à une certaine définition de la normalité, le dogme social du paraître contraste ainsi avec une réalité plus sombre, empreinte de phénomènes tels l’alcoolisme, le racisme, ou la recherche sans scrupule du profit.


    13/20 (avec un prof ultra perfectionniste
    :cool:), j'ai raté ma vocation, j'aurais du être critique à cannes à l'heure actuelle:lol::mouais: [/cacher]
     
    Dernière édition: 19 Mai 2013
  8. AkManouche

    AkManouche Clone Of Dr Funkenstein

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    Une news (pas des plus fraiches, j'avoue) qui devrait ravir Nikkita et les autres adeptes de cinéma, le vrai...

    Y'a pas à dire, le marketing est au firmament et les moutons sont bien gardés.

    Depuis, le film a dépassé le milliard de recettes, bravo et merci.
     
    Dernière édition: 22 Mai 2013
  9. Ric 88

    Ric 88 Assis devant le réacteur 4 de Tchernobyl

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    Le nouveau film d' Alfonso Cuaron (Children of men entre autre...) :

    [video=youtube;ufsrgE0BYf0]http://www.youtube.com/watch?v=ufsrgE0BYf0[/video]

    Surement un des trucs qui me ferait le plus flipper si ça devait m'arriver.Fort heureusement pour moi je ne suis jamais allé dans l'espace.

    Ni même dans un Renault Espace d'ailleurs.
     
  10. Baruto

    Baruto Poulpe fiction

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    Rien que de voir la bande annonce je me sens mal...
     
  11. river junior

    river junior Well-Known Member

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    tous ces débris qui volent poussés par le souffle de l'explosion ... alors que dans l'espace il n'y a pas d'air ...
    Sinon je me demande comment on peut faire 1h30 de film là dessus, un peu comme "en pleine tempête" avec ... George Clooney
     
  12. Dandy

    Dandy Well-Known Member

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    Les Infiltrés (Martin Scorcese) : Très bon film avec un casting attirant. Mais une grosse impression de déjà-vu .. Et pour cause je suis hyper fan de l’œuvre originale, la trilogie Infernal Affairs ! Marty a pompé plein de choses de ce film pour en faire son remake, qui se vaut tout de même.
     
  13. river junior

    river junior Well-Known Member

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    tu étais cryogénisé depuis tout ce temps ?

    Prochaine critique sur la Guerre des Etoiles non ?

    [​IMG]
     
  14. nikkita

    nikkita Well-Known Member

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    le retour du frustré de la vie.

    ce qui est marrant c'est que c'est toi qui en parle le plus....mais bon tu as surement que ça a faire dans ta vie passionante.
     
  15. nikkita

    nikkita Well-Known Member

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    Moi j'ai pas aimé..il y a 1 scene qui sauve le film ( Pour ceux qui l'ont vu... le coup de la tondeuse.......)
     
  16. AkManouche

    AkManouche Clone Of Dr Funkenstein

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    Frustré de quoi au juste ?


    Oui j'en parle, bien sur que j'en parle, comment équilibrer avec leur propagande et leur matraquage médiatique sans l'ouvrir un minimum ? T'es rigolo toi. Perso, j'en ai fais une affaire personnelle, que ça te plaise ou non, donc je continuerai, que ça te plaise ou non. Et même, je te citerai en référence, encore, que ça te plaise pas ne sera que bonus.
     
  17. Dandy

    Dandy Well-Known Member

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    Yep, Hibernatus tel est mon surnom. :cool:

    N'abusons pas tout de même, il y a énormément de classiques que je n'ai pas encore vu certes mais celui là oui.
     
  18. Arturo Bandini

    Arturo Bandini tlhlngan maH taHjaj

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    Joli tacle. En plus, j'ai bien aimé les Infiltrés à part Nicholson qui en fait des tonnes !!
     
  19. Arturo Bandini

    Arturo Bandini tlhlngan maH taHjaj

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    Rhaa même moi, j'ai arrêté avec Dexter !! :mrgreen:

    Sinon sans plus Iron Man 3.

    A noter que j'ai des retours assez moyens du prochain Star Trek.
     
  20. river junior

    river junior Well-Known Member

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    ah merde ! j'avais bien aimé le premier ...
     
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