Conspirations, complots et sociétés secrètes...

Discussion dans 'Les penseurs du forum' démarrée par DanSavd, 16 Septembre 2010.

  1. U.W

    U.W Well-Known Member

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    Pendant 10 ans, Ben Laden a rempli le vide laissé par l’URSS. Qui sera le prochain « grand méchant » ?
    par Adam Curtis, pour The Guardian, le 4 mai 2011

    La chose horrible chez Oussama ben Laden est qu’il a aidé à la mort de milliers d’innocents dans le monde entier. Mais étrangement, il fut pour l’Occident une sorte de bénédiction. Il a simplifié le monde. Quand le communisme s’écroula en 1989, la grande trame de l’histoire martelée dans le cerveau des Occidentaux – celle d’une guerre globale contre des forces diaboliques et lointaines – s’est brutalement interrompue. Depuis lors, comprendre le monde est devenu beaucoup plus compliqué, et au milieu de la crise financière mondiale de 1998 et du spectacle hystérique de l’affaire Monica Lewinski, Ben Laden est apparu comme le cerveau des attentats à la bombe contre les ambassades US en Afrique de l’Est.
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    Le Président Clinton a immédiatement sauté sur l’aubaine. Il a tiré des missiles de croisière, qui ont manqué leur cible, et tous ont accusé Clinton d’utiliser Ben Laden pour détourner l’attention [de son affaire sexuelle]. Mais si vous regardez de plus près certaines séquences tournées par des reporters de télévision à Washington ce jour-là, vous pouvez voir autre chose aussi : une ancienne histoire qui émergerait à nouveau, comme une vieille épave remontant à la surface.

    Ben Laden et son mentor Ayman al-Zawahiri parlaient « d’ennemi proche » et « d’ennemi lointain ». Des politiciens néoconservateurs qui avaient goûté au vrai pouvoir à l’époque de Ronald Reagan et de la guerre froide, se sont emparés des quelques faits connus sur Ben Laden et al-Zawahiri, et les ont insérés dans le modèle qu’ils connaissaient si bien : un ennemi diabolique [contrôlant] des cellules dormantes et possédant des « tentacules » tout autour du globe, et dont le seul objectif était la destruction de la civilisation occidentale. Al-Qaïda devint la nouvelle Union Soviétique, et dans ce processus, Ben Laden devint une figure démoniaque, effrayante, terriblement puissante, tapie dans une grotte tout en contrôlant et en dirigeant le réseau al-Qaïda partout dans le monde. Par ce procédé, un terroriste certes dangereux, mais « gérable » se transforma en une menace terroriste démesurément exagérée.

    Les journalistes, parmi lesquels beaucoup regrettaient la simplicité des jours anciens, ont accroché à cette histoire : depuis le début en effet, la façon dont les médias ont traité la menace du terrorisme islamique fut déformée pour s’adapter à la version dominante simplificatrice. Et Ben Laden a accroché lui aussi. Comme le rapportent les journalistes qui l’ont vraiment rencontré, il était très fort en matière de propagande. Tous les trois – les néoconservateurs, les « journalistes de la terreur » et Ben Laden lui-même – ont travaillé efficacement et de concert pour créer l’histoire dramatiquement simple d’une menace apocalyptique. Ce n’était en aucun cas une « conspiration ». Chacun d’eux avait versé à sa façon dans une utopie simpliste qui l’arrangeait bien.

    La force de cette légende simpliste a modifié l’Histoire. Elle permit aux néocons – et à leurs alliés libéraux favorables à l’interventionnisme – de commencer à tenter de refaire le monde et de répandre la démocratie. Elle a permis aux islamistes révolutionnaires, qui durant les années 90 avaient failli lamentablement à mobiliser les peuples arabes et à faire valoir leur vision, de regagner en autorité. Et cela a permis de vendre beaucoup de journaux.

    Mais parce que nous, et nos dirigeants nous sommes réfugiés dans un fantasme manichéen, nous comprenions de moins en moins la complexité du monde réel. Ce qui signifie que nous ignorions complètement ce qui se passait vraiment dans le monde arabe.

    Tandis que les journalistes et les drones Predator traquaient les différentes « branches d’al-Qaïda » partout dans le monde, et alors que les USA soutenaient les dictateurs qui promettaient de combattre le « réseau terroriste », une génération tout entière a émergé au Moyen-Orient avec pour volonté de se débarrasser de ces dictateurs. Les révolutions que cela a déclenché furent un choc total pour l’Occident. Nous ne savons rien sur qui sont véritablement ces révolutionnaires, et quelles sont les idéologies qui les guident, si toutefois ils en ont. Mais il est de plus en plus évident qu’ils n’ont rien à voir avec al-Qaïda. Pourtant, l’ironie veut qu’ils réussissent à atteindre l’un des grands buts de Ben Laden ; se débarrasser des « ennemis proches », les dictateurs comme Hosni Moubarak.

    L’une des fonctions principales des hommes politiques – et des journalistes – est de simplifier le monde pour nous. Mais cela nous amène aujourd’hui à un point où les éléments du puzzle – malgré toutes leurs tentatives – les fragments de réalité, d’événements, ne parviennent plus à s’inscrire dans le cadre global.

    La mort de Ben Laden pourrait bien représenter le point d’achoppement de cette histoire des bons contre les méchants. C’est une fable née aux Usa et en Grande-Bretagne à la fin de la 2e guerre mondiale, « la bonne guerre » (The Good War). Cela s’est imprimé dans l’imaginaire occidental pendant la guerre froide, avant de s’affaiblir puis d’être repris en main ces 10 dernières années par l’étrange alliance entre politiciens américains et européens, journalistes, « experts du terrorisme », et révolutionnaires islamistes, tous visant à mieux asseoir leur autorité en ces temps de désillusion.

    Barack Obama semble vouloir en finir avec cette histoire. Les Européens continuent cependant de s’y accrocher, au travers de leur « interventionnisme libéral » en Libye, bien que cela se fasse dans la nervosité et à contrecœur.
    Mais c’est en Afghanistan que le mirage se brise.
    Nous commençons à réaliser que les simplifications ont mené à des fantasmes totalement déconnectés de la réalité à propos de ceux que nous combattions vraiment. Des fantasmes qui ne persistent que pour justifier notre présence là-bas. Car le problème fondamental avec cette histoire simpliste du Bien contre le Mal est qu’elle ne tolère pas de cadre critique qui permettrait de juger non seulement ceux que vous combattez, mais aussi vos alliés.

    L’Amérique et la Coalition ont envahi l’Afghanistan dans le seul but de détruire les camps [d’entrainement] terroristes et d’installer dans ce pays une démocratie menée par des « gens bien » (good people). Mais dans la décennie qui suivit, ils furent dupés, tournés en bourrique, et trompés par le fouillis inextricable des intérêts partisans. Et leur incapacité à comprendre et à gérer cela a amené à un état de corruption généralisée dans lequel il est impossible de savoir qui peuvent bien être les « gens biens » désormais.

    Pendant ce temps, le Président Hamid Karzai a immédiatement saisi l’occasion pour dire que la mort de Ben Laden prouve bien que la vraie menace terroriste se trouve au Pakistan, et que la guerre contre le terrorisme dans son pays est une utopie. Mais nous savons aussi qu’une grande partie de ce que dit Karzai relève de l’utopie qu’il utilise lui-même pour justifier le pouvoir grandissant de la petite élite qui l’entoure. Ainsi, l’Afghanistan est en train de devenir un vaste jeu de miroirs – sauf sur le fait admis par tous désormais, que Ben Laden ne s’y trouvait pas.

    Avec la mort de Ben Laden, l’enchantement s’est peut-être brisé. C’est comme si nous étions à la fin d’une époque, d’une façon de voir le monde qui n’a plus aucun sens désormais. Mais la vraie question est : d’où va naître la prochaine histoire ? Et qui sera le prochain « grand méchant » ? La vérité est que les histoires sont toujours construites par ceux qui détiennent le pouvoir. Peut-être bien que la prochaine histoire ne viendra pas des Etats-Unis ? Ou peut-être que l’idée que l’Amérique est sur le déclin est en réalité la nouvelle utopie simpliste de notre époque…
    Adam Curtis
    The Guardian, le 4 mai 2011
     
    Dernière édition: 5 Mai 2011
  2. Mac'sous

    Mac'sous Mafia normande

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    N'oublie pas que ça peut être un coup des chinois, qui se font discrets...
     
  3. Arturo Bandini

    Arturo Bandini tlhlngan maH taHjaj

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    'Tain, j'aurais du faire carrière au Guardian !
     
  4. Mac'sous

    Mac'sous Mafia normande

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    Je sais pas comment tu as su te motiver pour lire ce pavé. Sans même une petite phrase d'accroche ou de conclusion sur l'article posé.

    Dis moi Arturo, tu as quel âge?
     
  5. Arturo Bandini

    Arturo Bandini tlhlngan maH taHjaj

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    41 ans ! Je lis plein de trucs, je suis assez 'open'.
     
  6. Arturo Bandini

    Arturo Bandini tlhlngan maH taHjaj

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    [video=dailymotion;xijb0c]http://www.dailymotion.com/video/xijb0c_alex-jones-au-sujet-de-la-mort-de-ben-laden-s-t_news[/video]

    Pour ma part, je préfère y croire sinon [ dans mon analyse ] on est en train d'enclencher la 3e et ça va faire mal.

    Ceci dit, il a des arguments très valables mais il annonce tout plein de trucs qui ne sont jamais arrivés.

    Croisons les doigts !
     
  7. Mac'sous

    Mac'sous Mafia normande

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    Je n'en doute pas ce sont tes histoires de briscards qui me faisaient m'interroger sur ton âge :wink:
     
  8. Absalon

    Absalon Grain de sable

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    Je suis le seul à voir un retour du conflit russo-américain se profiler ?Ca fait un bout de temps que j'y pense, la Russie s'est reconstruite et à mon avis ils attendent patiemment le bon moment .Et maintenant que la Chine a une grande partie du pouvoir économique ...

    En tout cas si c'est le prochain conflit, ça sera surement aussi le dernier ...
     
  9. U.W

    U.W Well-Known Member

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    [video=dailymotion;xcn73w]http://www.dailymotion.com/video/xcn73w_le-pouvoir-des-cauchemars-11-septem_news[/video]
     
  10. Double_M

    Double_M Well-Known Member

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  11. Arturo Bandini

    Arturo Bandini tlhlngan maH taHjaj

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    C'es un moine irlandais, on sait pas trop ce qui lui prend, il fait une liste de tous les papes jusqu'à l'antéchrist.

    Y en a 112, on en est au 111e !
     
  12. Phénix.

    Phénix. Philosophe

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    Je crois bien que nous en avons parlé, sur 2012 probablement.
     
  13. Absalon

    Absalon Grain de sable

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    Bon je suppose que ça veut dire que je suis le seul, tant pis on verra dans quelques années si je suis un Nostradamus en puissance ou un abruti :mrgreen:
     
  14. Arturo Bandini

    Arturo Bandini tlhlngan maH taHjaj

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    Y a plus vraiment d'opposition idéologique entre ces deux pays et tant que le méchant sera délocalisé, je ne vois pas d'incident majeur se développer. Surtout qu'ils ont pu s'arranger après le Koursk ou la Georgie donc je ne suis pas trop inquiet.

    Reste que les américains sont ( comme nous ) au bord de la banqueroute et que si ils tombent, ils entraîneront le monde avec eux donc je ne sais pas. La seule chose dont nous puissons être surs c'est que si il y a un conflit majeur à venir, les amerloques y seront pour beaucoup.

    J'en profite en ce jour d'armistice pour avoir une pensée pour les 80 millions d'êtres humains qui ont perdu la vie pendant la 2e guerre mondiale victimes de la connerie humaine quelle que soit leur nationalité.
     
  15. Absalon

    Absalon Grain de sable

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    Justement en Géorgie ils ont prouvés qu'ils n'avaient de nouveau plus de compte à rendre à personne .Je me demande si la Russie a renoncé à l'URSS, à mon avis non ils sont toujours plus ou moins dans une optique de reconquête .
    Et je pense pas que les américains les laisseraient (re)prendre autant de puissance sans réagir .

    Sans compter que les russes doivent normalement rendre Sebastopol en 2017 si ma mémoire est bonne, donc je m'attends à de grandes choses d'ici là parce qu'il ne rendront jamais un point aussi stratégique pour eux .


    Sinon tout le monde est en banqueroute mais bon on préfère attendre que le système s'écroule définitivement histoire d'être dans la merde .J'aimerais bien savoir combien de pays dans le monde ne sont pas endettés, ça doit être assez aberrant ...
     
    Dernière édition: 8 Mai 2011
  16. polak91

    polak91 Well-Known Member

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    Essayez, c'est "marrant" :lol: :

    Ouvrez Microsft Word
    Tapez en majuscules : Q33 NY (c'est le numéro du premier vol qui est rentré en collision avec les tours jumelles World Trade Center) Surlignez Q33 NY
    Mettez a la taille 48
    Changez la police d'écriture en WINGDINGS.
     
  17. romain013

    romain013 Pig Brother

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    Depuis la der des der, on a eu droit à l'horreur des camps...
    Il y a eu une vie avant nous, il y en aura une après. Les conflits passent, les bombes tombent mais les rivalités se reformeront toujours.
     
  18. Arturo Bandini

    Arturo Bandini tlhlngan maH taHjaj

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    Bon, je me suis pris le dernier Umberto Eco, ce mec est génial pour inventer des complots !

    Et quelle érudition ! J'suis fan.
     
  19. U.W

    U.W Well-Known Member

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    Noam Chomsky: ma réaction à la mort d’Oussama Ben Laden

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    On pourrait se demander comment on réagirait si des commandos irakiens atterrissaient sur la résidence de George W. Bush, l'assassinaient et jetaient son corps dans l'Atlantique.
    Noam Chomsky
    Il est de plus en plus clair que cette opération consistait en un assassinat prémédité qui viole de multiples façons les lois internationales.
    Il n'y a, semble-t-il, eu aucune tentative d'appréhender la victime non armée, comme, j’imagine, aurait été capable de le faire un commando de 80 membres face à pratiquement aucune résistance – sauf, selon eux, de la part de son épouse qui s'est précipitée vers eux. Dans les pays qui disent se conformer quelque peu aux lois, un suspect est censé être appréhendé, traduit en justice et bénéficier d'un procès équitable. Je souligne "suspects".

    En avril 2002, le directeur du FBI, Robert Mueller, informait la presse qu'après l'enquête la plus approfondie de l'histoire, le FBI n'avait pas trouvé grand chose, si ce n'est que, « selon lui » le complot avait été conçu en Afghanistan, mais mis sur pied dans les Emirats Arabes Unis et en Allemagne.
    Ce qu'ils ne faisaient que croire en avril 2002, ils ne le savaient manifestement pas 8 mois plus tôt, quand Washington rejetait les offres timides des Taliban (à quel point elles étaient sérieuses, on ne sait pas puisqu'elles ont été rejetées d'emblée) d'extrader Ben Laden si on leur apportait des preuves - que, comme nous l'avons vite su, Washington n'avait pas. Et donc Obama mentait tout simplement quand il a dit, dans sa déclaration depuis la maison Blanche, qu'ils "avait rapidement appris que les attentats du 11/9 avaient été perpétrés par al Qaeda". Aucun renseignement sérieux n'a, depuis, été fourni. Il est beaucoup question des « aveux » de Ben Laden mais c'est un peu comme quand j'ai avoué avoir remporté le Marathon de Boston.
    Il s'est vanté d'avoir accompli quelque chose qu'il considérait comme un grand exploit.

    On a également beaucoup parlé du fait que le Pakistan n'avait pas livré Ben Laden, alors que certains éléments de l'armée et des
    forces de sécurité étaient sans doute au courant de sa présence à Abbottabad. On a moins épilogué sur la colère des Pakistanais suscitée par l'invasion de leur territoire pas les Etats-Unis pour commettre un assassinat politique. L’anti-américanisme était déjà très répandu au Pakistan, or, ces évènements ne peuvent que l'exacerber.
    La décision de jeter le corps en pleine mer provoque déjà, comme on peut l'imaginer, à la fois la colère et le scepticisme dans pratiquement tout le monde musulman.

    On pourrait se demander comment on réagirait si des commandos irakiens atterrissaient sur la résidence de George W. Bush, l'assassinaient et jetaient son corps dans l'Atlantique.

    Il est indéniable que ses crimes dépassent largement ceux de Ben Laden, et, dans son cas, il ne s’agit pas seulement de "soupçons" , mais, c'est, sans conteste, lui le "cerveau' qui a donné l'ordre de commettre "le crime international suprême qui ne diffère des autres crimes de guerre que parce qu'il comprend tous les maux que contiennent tous les autres " (citation tirée du Procès de Nuremberg) et pour lequel ont été pendus des criminels nazis: les centaines de milliers de morts, les millions de réfugiés, la destruction d'une grande partie du pays, les violences entre factions rivales se sont actuellement étendues à tout le reste de la région.
    Il y aurait beaucoup à dire sur Orlando Bosch (le terroriste qui a fait sauter l'avion cubain), qui vient de s'éteindre paisiblement en Floride, et sur les mesures antiterroristes qui comprennent, entre autres, la "doctrine Bush ” selon laquelle les pays qui abritent des terroristes sont aussi coupables que les terroristes eux-mêmes et doivent être traités de la même façon. Personne n'a relevé que Bush en appelait à l'invasion et à la destruction des Etats-Unis, et à l'assassinat de son président criminel.

    C’est comme pour le nom "Opération Geronimo". La mentalité de l'empire est tellement ancrée dans l'esprit de toute la société occidentale que personne ne réalise qu'ils encensent Ben Laden en l'identifiant à la résistance courageuse contre les envahisseurs génocidaires. C'est comme si on donnait à nos armes meurtrières le nom de victimes de nos crimes: Apache, Tomahawk … C’est comme si la Luftwaffe appelait ses avions de combats "juif" ou "tzigane".

    Il y a encore beaucoup à dire sur tout ça, mais même les faits les plus évidents, les plus élémentaires doivent nous donner matière à réfléchir.
    Noam Chomsky, professeur émérite au Massachussets Institute of Technology, chaire de Linguistiques et de Philosophie
     
  20. Arturo Bandini

    Arturo Bandini tlhlngan maH taHjaj

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    Pourquoi tu mets ça puisqu'il ne s'est rien passé ?

    Ceci dit, si certains pays pouvaient le faire, ils ne se gêneraient pas. Juste que ... entre vouloir et pouvoir, y a une marge.
     

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