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[Europe] Fair play financier UEFA

Discussion dans 'Autres sujets sur le foot' démarrée par Alonzo, 30 Août 2011.

  1. Suix

    Suix Guest

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    [h=1]Cinquième rapport sur l'octroi de licence aux clubs[/h]

    L'UEFA a publié son cinquième rapport de benchmarking sur le football de clubs européen à la suite des mesures de fair-play financier mises en place.




    Le dernier rapport de benchmarking de l'UEFA est disponible en anglais, français, allemand et russe ©UEFA.com

    [h=3]News[/h]

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    [h=3]Supports de documentation[/h]













    L'UEFA a publié son cinquième rapport de benchmarking sur la procédure d'octroi de licence aux clubs dans le football européen à la suite des mesures de fair-play financier mises en place par l'UEFA – analysant plus de 670 clubs de première division à travers les 53 associations membres de l'UEFA.
    Ce rapport annuel de 124 pages, qui est le troisième du genre à être publié sur uefa.com (le 5 février), est disponible dans quatre langues – anglais, français, allemand et russe – et donne un aperçu le plus complet possible du football interclubs national en Europe, y compris les structures des compétitions, l'affluence, la forme des contrat des entraîneurs et des joueurs, et les finances des clubs.
    Pour la première fois, le rapport de benchmarking contient une section entière consacrée aux compétitions interclubs de l'UEFA et aux clubs participants, avec notamment une analyse de l'état des finances des clubs par rapport aux exigences liées au fair-play financier, qui entreront en vigueur prochainement. Ce rapport évalue de la manière la plus globale et la plus complète possible la santé financière des clubs de football. L'analyse des tendances financières sur cinq ans compile les données de plus de 3000 états financiers détaillés, relevant les points forts et les points faibles des finances du football interclubs européen.
    Bien qu'il y ait un véritable focus sur les questions financières, le rapport traite également d'autres questions non financières pertinentes pour le football européen, avec une analyse paneuropéenne sur de nombreux domaines différents, y compris les taux de fréquentation des stades et les tendances, les structures des ligues nationales, la durée moyenne d'un entraîneur en poste et les questions associées aux stades et leurs propriétaires.
    Le style de ce rapport est visuel, avec de nombreux graphiques et un format de questions-réponses, par exemple, une question demande: retrouve-ton toujours "les mêmes clubs" dans les compétitions interclubs de l'UEFA ? Un passage en revue des compétitions interclubs de l'UEFA au cours de la dernière décennie illustre la variation saine des clubs participants d'une année à l'autre, 578 clubs différents ayant disputé l'UEFA Champions League et/ou l'UEFA Europa League/la Coupe UEFA au cours de cette période. Le dernier cycle de l'UEFA Champions League (2009/10 à 2011/12) a vu la participation de 65 équipes différentes dans la phase de groupe, soit une hausse significative par rapport aux 53 à 55 clubs des trois cycles précédents. Seuls 10 clubs se sont qualifiés pour la phase de groupe dans chacune des trois années du cycle, contre 17 clubs lors du cycle précédent, ce qui montre le plus large éventail de participants.
    Les derniers chapitres du rapport étudient les finances des clubs en détail, à l'échelle européenne, nationale et individuelle. Un message positif est réitéré, à savoir que les revenus du football restent importants, avec un chiffre d'affaires sur l'ensemble des premières divisions à l'échelle européenne de 13,2 milliards € en 2011, soit une croissance de 24% depuis 2007 - taux extraordinaire compte tenu du contexte de cette période de ralentissement économique.
    Le contexte économique difficile transparaît au travers des recettes de billetterie (baisse de 2,7 % entre 2010 et 2011), qui reflètent les chiffres d'affluence bas en 2010/11 présentés dans le rapport de cette année. Cependant, cette tendance devrait s'inverser, avec une progression de l'affluence en 2011/12 (hausse de 2,5 %), plus de 103 millions de spectateurs ayant assisté aux matches de première division nationale au cours de la dernière saison. En Europe, 31 championnats ont fait état d'une progression de l'affluence, contre 20 présentant un recul. En outre, 13,4 millions de personnes ont assisté aux matches des compétitions interclubs de l'UEFA en 2011/12.
     
  2. Suix

    Suix Guest

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    Par ailleurs, l'analyse donne à réfléchir, avec 55% des clubs de première division ayant remplacé leur entraîneur dans un délai de 12 mois. Le rapport documente également l'escalade incessante des dépenses des clubs, notamment les salaires et leurs dépenses associées, qui ont augmenté d'un énorme 38% entre 2007 et 2011, dépassant de loin la croissance des revenus de 24% au cours de cette même période. En effet, les dépenses liées aux employés et aux transferts nets représentent désormais 71% du chiffre d'affaires des clubs, une augmentation spectaculaire de 62% depuis 2007. C'est cette augmentation incessante qui constitue la toile de fond des pertes totales déclarées par les clubs européens de première division de près de 1,7 milliard € pour l'année financière se terminant en 2011.

    Le rapport va encore plus loin derrière ces chiffres globaux, avec une analyse UEFA indiquant que lpour les quelque 700 clubs de première division, les salaires et les frais relatifs se sont accrus de 38 % entre 2007 et 2011, dépassant de loin la croissance des recettes, de 24 % pendant la même période. Par ailleurs, les frais de personnel et les frais de transfert nets combinés ont augmenté, passant de 62 % à 71 % des recettes, alourdissant ainsi inévitablement les pertes des clubs.
    Les pertes des clubs sont montées en flèche, passant de EUR 0,6 milliard en 2007 au chiffre record de EUR 1,7 milliard en 2011. L'analyse de l'UEFA indique que la détérioration des résultats a été constatée à tous les niveaux du jeu, et non seulement dans les larges pertes dont les médias se sont fait l'écho. Alors que les pertes des 10 clubs les plus déficitaires ont augmenté de EUR 260 millions entre 2007 et 2011, les résultats des 20 clubs suivants (11 à 30) se sont détériorés de EUR 310 millions, et les autres clubs ayant connu des pertes moins importantes ont vu leur résultat se détériorer de EUR 340 millions en 2011 par rapport à 2007. Pour compenser une partie des mauvaises nouvelles, le rapport identifie une proportion légèrement plus élevée de clubs ayant réussi à équilibrer leurs comptes, et l'analyse des bilans des clubs donne une image globalement neutre.
    Avec l'avènement de règle de l'"UEFA break-even" à partir des saisons financières 2012 et 2013, de nombreux clubs en déficit participant aux compétitions interclubs de l'UEFA devront équilibrer leurs bilans financiers afin de répondre à ces exigences. Les premières améliorations dues au fair-play financier ont été enregistrées, avec une réduction de 39 % des arriérés de paiement résultant d'activités de transfert et des arriérés de paiement envers le personnel entre la première évaluation de juin 2011 et celle de juin 2012.
    La recherche d'un équilibre plus durable entre les revenus, les dépenses et l'investissement est au cœur de la procédure d'octroi de licence aux clubs, qui va de pair avec le fair-play financier. Ce qui est clair d'après le rapport, c'est que l'UEFA, les organismes nationaux régissant et leurs clubs se doivent d'agir pour protéger la santé future du sport le plus populaire en Europe et dans le monde.
     
  3. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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  4. sbeys

    sbeys Well-Known Member

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    Le FPF est une bonne chose, mais quand on voit déjà comment le PQsg le contourne avec le pseudo contrat avec la banque du Qatar...

    Faudrait aussi penser à limiter les salaires avec un salary cap ainsi que les transferts!

    Pas sur que le mercato d'hiver de Newcastle soit bien réglo...
     
  5. Mac'sous

    Mac'sous Mafia normande

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    Justement le PSG est surveillé de près, très près et on les a prévenu de pas jouer aux mariolles à essayer de contourner les règles. Déjà l'histoire du salaire de Beckham, ça les laisse songeur.
     
  6. Suix

    Suix Guest

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    Juste un détail: vous avez lu les trucs ou pas du tout ?
     
  7. Croconico

    Croconico Well-Known Member

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    je connais pas le sujet en détails, mais je doute que platini et sa clique mettent des batons dans les roues d'un club appartenant à des personnes qui investissent autant dans le foot.
    c'est plus facile de s'attaquer à malaga qui représente pas grand chose en espagne, qu'a paris dont l'absence dans le football européen de haut niveau est considéré comme une anomalie.
     
  8. jako99

    jako99 Well-Known Member

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    J'avais mis ça sur le sujet de Ligue 1, mais c'est mieux ici:

    "Le secrétaire général de l'UEFA revient sur le dernier rapport de Benchmarking sur les comptes des clubs européens et répond aux questions ayant trait à la capacité du PSG de se mettre en conformité avec les règles du fair-play financier.


    [​IMG] Le dernier rapport de l'UEFA montre que les pertes des clubs se creusent. Cela vous inquiète-t-il ?
    Je regarde d'abord les choses positives. Nonobstant la crise économique mondiale, les revenus du football professionnel en Europe ont atteint 13,2 milliard d'euroen 2011. Les cinq dernières saisons, les recettes des clubs ont augmenté de 5,6% en moyenne chaque année. Mais les coûts restent plus élevés que les revenus. En 2011, les clubs ont dépensé 14,8 milliard d'euros environ. Ce qui fait un 1,7 milliard de pertes nettes pour les clubs de première division en Europe. Les choses ne peuvent pas continuer ainsi. Mais pour la première fois, l'écart entre les revenus et les coûts est en train de diminuer. Il était de 12,8% en 2010, il est passé à 12,7% en 2011. Il ne faut pas oublier que c'est seulement la première année que nous étudions dans notre rapport la mise en conformité des clubs avec les règles du fair-play financier.
    Les clubs fournissent-il les efforts nécessaires pour réduire leurs pertes ?
    A partir de la saison prochaine, on regardera les comptes des clubs sur les deux saisons antérieures. Les clubs ont commencé à faire des efforts pour respecter la règle de l'équilibre du fair-play financier. L'UEFA applique déjà une autre règle, celle ayant trait aux arriérés de paiement sur les transferts, sur les salaires, sur les charges sociales et fiscales. On analyse désormais cette situation trois fois par an. La première fois que l'on a fait cette analyse en juin 2011, il y avait 58 M€ d'arriérés. En juin 2012, ce montant avait diminué de 47% pour atteindre 30 M€. On a refait une analyse en septembre 2012, les arriérés de paiement dus par les clubs n'étaient plus que de 18,3 M€. Ce sont des résultats concrets qui témoignent de la volonté des clubs de se mettre en règle.
    Sur ce volet du fair-play financier, l'UEFA a exclu Malaga des compétitions européennes pour la saison prochaine. Croyez-vous à la pédagogie de la sanction ?
    Pour faire une analogie avec la sécurité routière, il a fallu distribuer beaucoup d'amendes pour faire comprendre aux automobilistes qu'ils devaient mettre leur ceinture de sécurité pour préserver leur santé. Il faut passer parfois par des sanctions pour montrer que les règles du fair-play financier sont appliquées de façon uniforme par nos instances. En septembre 2012, l'UEFA a gelé les paiements sur le Prize money des compétitions européennes de 23 clubs qui n'étaient pas en règle au niveau des arriérés de paiement. Puis en décembre, nous avons sanctionné 8 d'entre eux, dont Malaga qui a écopé de la sanction la plus importante, à savoir l'exclusion. En tout, 34 club ont été exclus de nos compétitions ces dernières saisons. Si nos règles ne sont pas respectées, les instances sont dans l'obligation de prendre les décisions qui s'imposent.
    Plus inquiétant, beaucoup de clubs européens ne disposent pas assez d'actifs pour couvrir leurs passifs ?
    C'est un élément important. La règle de l'équilibre du fair-play financier stipule que les clubs ne doivent pas dépenser plus que ce qu'ils gagnent. L'UEFA ne va pas remporter le Prix Nobel avec mais cela fait sens. Le rapport benchmarking montre que sur les 4,8 Md€ de valeur d'immobilisations corporelles, donc les stades et les centres d'entraînement, 1,6 Mds€, soit 33%, sont détenus par les six clubs anglais participant à nos compétitions. Le reste est détenu par 231 clubs. En conséquence, l'UEFA souhaite encourager les investissements à long terme, c'est-à-dire dans les infrastructures. En clair, l'argent investi dans ce domaine ne sera pas comptabilisé pour calculer l'équilibre financier des clubs. Un club comme Arsenal génère plus de 100 M€ annuels avec son nouveau stade de 60 000 places. Les investissements dans la formation seront aussi favorisés. C'est ce qu'a d'ailleurs fait Barcelone avec succès.
    Dans ce contexte, les dépenses somptuaires effectuées par le PSG ces deux dernières saisons ne semblent pas aller dans le sens de la mise en conformité avec les règles du fair-play financier ?
    Comme tous les autres clubs, le PSG sait qu'il devra respecter le fair-play financier.Ses dirigeants auront à démontrer que leurs frais sont couverts par leurs revenus. Quand on a commencé à parler du fair-play financier, on s'inquiétait pour Chelsea puis pour Manchester City, maintenant c'est le PSG, l'année prochaine ce sera peut-être un autre club. Les clubs européens ont approuvé ces règles à l'unanimité, la commission européenne les a aussi approuvées. L'UEFA pense qu'un football sain financièrement attire les investisseurs plûtôt que de les faire partir. Les investisseurs dans le football sont les bienvenus mais nous souhaitons qu'ils aient une vision à long terme.
    Pensez-vous que le PSG cherche à contourner vos règles à travers un contrat de sponsoring faramineux ou en reversant le salaire destiné à David Beckham à une œuvre de charité ?
    Tout le monde, y compris le PSG, connaît les nouvelles règles et la façon de les respecter. Il faut générer les revenus qui permettent de couvrir les coûts du club sans tricher. Le PSG devra présenter ses comptes et ses justifications l'année prochaine quand la règle du fair-play financier entrera en vigueur pour la saison 2014-2015. Les saisons 2012 et 2013 seront prises également en compte et les instances jugeront si les comptes du PSG sont conformes aux règles. Ce n'est pas à moi d'en juger aujourd'hui. Le club parisien dit vouloir respecter les règles, le panel de l'UEFA en jugera le moment venu. En ce qui concerne le salaire de David Beckham, c'est une bonne chose qu'un montant important soit versé à une œuvre de charité. Mais le salaire d'un joueur, quelle que soit sa destination finale, doit toujours figurer sur les comptes du club. Il faut présenter des comptes corrects. En ce qui concerne le contrat de sponsoring du PSG , il est important de se poser la question de la juste valeur du partenariat. Des expertises et des comparaisons avec les montants perçus par d'autres clubs permettront de déterminer si la valeur du contrat est cornforme aux lois du marché. "

    http://www.lefigaro.fr/football-coup...s-corrects.php

    Il sait ce qu'il veut le gars, et ça a l'air assez clair.
     
  9. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    bin, oui mais entre ne pas être dupes et pouvoir faire qqchose ... il y a un pas que platini ne pourra pas franchir ...

    il faudrait élargir aux sociétés du même propriétaire mais comment faire si un frère ou un cousin fait prête nom ?

    ce sera impossible de réguler ça ... comme pour le cas de beckham il est déjà impossible de faire en sorte qu'un club vende un joueur à son juste prix si celui-ci à une prime à la revente ... au final on se retrouve avec un joueur qui ne vaut que la moitié de son prix tandis qu'un autre, acheté en même temps, sera payé deux fois son prix ...

    peut être que ça limitera sur les petites opérations, mais quand il s'agit des grosses, j'ai peur que les qataris et cie trouvent toujours la parade ...
     
    Dernière édition: 5 Février 2013
  10. jako99

    jako99 Well-Known Member

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    Eux pas plus que Manchester City et Chelsea,
    Même le Real et le Barça devront se calmer je pense...
     
  11. juanitodu13

    juanitodu13 Well-Known Member

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    le truc c'est que tout le monde s'est calmé sauf le qsg malaga et anzhi...malaga a deja commencé a prendre cher j'espere que l'interdiction de participer aux prochaines competitions européennes sera retenu juqu'au bout malgres les pressions... esperons ensuite que l'anzhi qsg city etc se fasse aussi remonter les bretelles sinon ciao! sincerement une ldc sans malaga city chelski anzhi qsg pour moi et pour bcp ça restera une ldc tres interressante! on sera juste revenu à la norme quand ces equipes joué l'intertoto ou l'uefa au mieux...
     
  12. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    L'Union européenne s'attaque aux transferts indécents dans le foot

    Le Monde.fr | 07.02.2013 à 12h13 • Mis à jour le 07.02.2013 à 12h18 Par Laurent Telo


    Dans le football, les transferts de joueurs font autant fantasmer qu'ils peuvent écœurer. Surtout en temps de crise. Les sommes atteintes peuvent friser l'extravagance voire l'indécence. A titre d'exemple de proximité : l'été dernier, le Paris-SG a dépensé plus de 100 millions d'euros pour l'achat de quatre joueurs (Ibrahimovic, Lavezzi, Verrati et Thiago Silva). Durant la saison 2010-2011, plus de 3 milliards d'euros (contre 400 000 euros en 1995) ont été dépensés et 18 307 transferts effectués durant les deux périodes de mercato. La Commission européenne publie une étude dont Le Monde a eu connaissance et qui se veut un préalable nécessaire sur laquelle elle devrait s'appuyer pour envisager un nouveau cadre réglementaire qui puissent régir, de manière plus contraignante que dans le passé, les transferts sur le marché européen.

    Il y a onze ans, un accord politique informel était passé entre la FIFA, l'UEFA et la Commission européenne. Avec, pour objectif, de refondre le système des transferts pour le réguler. Plusieurs buts étaient alors poursuivis : mettre fin aux indemnités de transferts exorbitantes, assurer un minimum de stabilité contractuelle et développer une solidarité financière entre les clubs afin de promouvoir un meilleur équilibre compétitif au sein des compétitions. En clair, que l'Europe du football ne tende pas vers un système de ligue fermée implicite où les mêmes équipes, les plus riches évidemment, dominent systématiquement. Force est de constater que ces objectifs poursuivis n'ont jamais été atteints, loin de là.

    La préoccupation de la Commission européenne est limpide. Selon l'étude, "l'évolution du marché des transferts affecte l'équité des compétitions sportives et remet en cause la nécessaire incertitude des résultats. Ceux-ci doivent être pour l'essentiel le reflet des accomplissements sportifs indépendamment des moyens financiers. C'est donc l'essence même du sport qui est en jeu. Les règles en matière de transfert ne parviennent pas à lutter efficacement contre les déséquilibres compétitifs puisqu'il existe un lien très fort entre les dépenses en matière de transfert et les résultats sportifs, en particulier depuis 2001. "

    UNE "TAXE TOBIN" SUR LES TRANSFERTS

    Face à ce constat, l'étude préconise plusieurs recommandations. Elle soutient, en premier lieu, le fair-play financier mis en œuvre par l'UEFA ainsi que la possibilité de limiter le nombre de joueurs par club.

    Mais l'étude va plus loin. Elle propose de créer une redevance sur les indemnités de transfert dépassant un certain montant. Le montant de cette sorte de "taxe Tobin" alimenterait une caisse destinée à améliorer la redistribution entre les clubs les plus fortunés et ceux plus démunis financièrement dans le but de rétablir un certain équilibre compétitif. Elle prévoit également d'améliorer la redistribution des indemnités de solidarité entre les clubs les plus fortunés et les autres (lors d'un transfert, le club acquéreur doit verser une indemnité au club de formation) afin d'assurer la formation des jeunes footballeurs. Or, aujourd'hui, ce mécanisme de solidarité n'excède pas 2%. "Un chiffre insuffisant pour répondre efficacement aux objectifs d'une compétition juste et équilibrée."

    L'étude propose d'augmenter cette indemnité de "5 à 8 %" pour chaque transfert et de la faire transiter par l'intermédiaire d'un circuit financier réglementé et transparent. Autre mesure préconisée : limiter l'indemnité de transfert si un joueur vient à signer un nouveau contrat avec son club actuel. L'indemnité pourrait ainsi être plafonnée à 70% du salaire total du joueur sur l'ensemble de son contrat. Les prolongations de contrat seulement destinées à générer des indemnités de transfert seraient ainsi fortement limitées.

    En dernier lieu, l'étude s'intéresse à ces joueurs devenus propriété de tiers. Une pratique, répandue en Amérique du Sud, qui tend à percer en Europe, et qui consiste à acquérir des droits sur les futures indemnités de transfert du joueur en question. Selon l'étude, cette pratique ne respecte pas forcément la liberté des joueurs et peut nuire à l'intégrité des compétitions ("Qu'en est-il si un investisseur possède à la fois un club et des droits sur des joueurs qui vont affronter ce même club ?") et accentue la "spéculation à la hausse sur les indemnités de transfert". Prudente sur ce point, l'étude propose qu'"étant donné les multiples implications politiques de ce débat –éthique, financière et sportive- il est important que des discussions et une large consultation aient lieu avec l'ensemble des parties prenantes " dans le but final de réglementer cette pratique et " de légitimer les mesures de restriction en termes d'investissements au regard des spécificités de l'activité sportive."

    VERS UN NOUVEAU CADRE REGLEMENTAIRE

    Cette étude est un premier pas vers l'élaboration "d'un nouveau cadre réglementaire" souhaité à l'échelle européenne, partant du constat que l'accord informel de 2001 n'a pas permis de réguler suffisamment le marché juteux et trop libéral des transferts.
    D'ailleurs l'agenda politico-sportif de l'Union Européenne prévoit de s'intéresser, en 2013, à la problématique des agents de joueurs, à la mécanique des transferts et à leurs éventuelles dérives. Nul doute que cette étude pourrait pousser la FIFA et l'UEFA à modifier son cadre réglementaire. Même si le principal obstacle à l'édification d'un cadre contraignant reste le risque de dissuader les puissances financières d'investir dans le sport.

    http://www.lemonde.fr/sport/article...ue-aux-transferts-indecents_1827506_3242.html
     
  13. marseillais29

    marseillais29 moi en personne

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    au lieu de reverser la part de transferts aux clubs plus pauvres, ils feraient lieux de la reverser aux plus pauvres. Ou de l'investir ailleurs que dans le foot, dans les nouvelles énergies, dans la R&D etc...
     
  14. gouna

    gouna Guest

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    Il faut fermer les frontières des transferts, revenir au bon vieux temps.
     
  15. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    on pourrait imaginer que les clubs finançant des programmes sociaux se voient exonérés à 100% des montants ...
    ça inciterait les clubs à acquérir une dimension sociale qui ferait du bien à leur ville et à leur réputation ...

    allez sankt pauli !
     
  16. marseillais29

    marseillais29 moi en personne

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    Oui voila, sa pourrait être pas mal aussi ça :)
     
  17. Joe Guillian

    Joe Guillian Well-Known Member

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    [TABLE="class: forumline, width: 100%"]
    [TR]
    [TD="class: row1, width: 100%, bgcolor: #EFEFEF"][TABLE="width: 100%"]
    [TR]
    [TD="colspan: 2"]Foot - UEFA : Le fair-play financier illégal ?

    L’avocat Jean-Louis Dupont a dénoncé lundi auprès de la Commission européenne la règle du fair-play financier que veut imposer l’UEFA, et qui permet de priver les clubs qui ont un déficit important d’une participation en Coupe d’Europe. «Cette règle permet de punir les clubs qui dépensent trop, même si c’est dans le but de se développer», a indiqué le Belge qui représente l’agent Daniel Striani. Jean-Louis Dupont a ajouté qu’elle réduirait les activités des clubs et mènerait à une diminution des transferts et des salaires des agents et des joueurs.
    L'avocat Jean-Louis Dupont est à l'origine de l'arrêt Bosman
    Pour l’avocat, si cette règle est justifiée, elle est illégale, et l’UEFA doit atteindre son objectif de lutte contre les dettes des clubs de football par un autre moyen. La Commission européenne a confirmé avoir reçu la plainte mais s’est refusée à tout commentaire. Jean-Louis Dupont est l’un des avocats à l’origine de l’arrêt Bosman, qui a mis fin en 1995 aux quotas de nationalité dans les clubs au sein de l’Union Européenne pour les joueurs communautaires.
    [/TD]
    [/TR]
    [/TABLE]
    [/TD]
    [/TR]
    [/TABLE]
    :mrgreen::mrgreen::mrgreen:
     
  18. juanitodu13

    juanitodu13 Well-Known Member

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    qu'il aille crevé ce sale type il a tué le foot et mtn qu'il y a une solution pour limiter les degats il veut refoutre le bordel! et l'autre qatarix qui se rejouit...sans deconner les gars vous avez pas de face!

    allez feter votre titre en bois avec leonardo et sa bande de mercenaire!
     
  19. Alonzo

    Alonzo Well-Known Member

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    petit up pour ce topic,

    Donc le Fair Play Financier entre en vigeur la saison prochaine logiquement, ça veut dire que ce mercato d'été est le dernier sans controle de la part de l'UEFA?
     
  20. E. Da Silva Ferreira

    E. Da Silva Ferreira Administrateur

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    Ca se calcule sur plusieurs saisons:

    A partir de la saison 2013-2014, l'accès aux compétitions européennes (Ligue des Champions et Ligue Europa) sera conditionné à de nouvelles règles : les dépenses des clubs ne devront pas dépasser les recettes de plus de 5 millions d'euros sur les deux saisons précédentes (sur les trois saisons précédentes à partir de la saison 2015-2016). Cette « tolérance » sera portée à 45 millions d'euros si les actionnaires couvrent l'excès de dépenses (30 millions d'euros à partir de la saison 2015-2016). Seules les recettes et les dépenses liées aux « opérations footballistiques » seront prises en compte : en particulier, les « dépenses relatives à des activités de développement du secteur junior », les « dépenses relatives à des activités de développement de la collectivité » et les « charges financières directement attribuables à la construction d'immobilisations corporelles », c'est-à-dire d'un stade, seront exclues du calcul de l'équilibre recettes/dépenses
     

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