Formule 1 : A fond, à fond, à fond et puis... j'ai fait gravier

Fernando is faster than you on t'a dit !

 

[h=1]Pérez a impressionné Whitmarsh[/h]

Le patron de McLaren, Martin Whitmarsh, s’est dit impressionné par la manière dont Sergio Pérez a abordé ses deux premiers Grands Prix chez les Gris.


Au volant d’une MP4-28 pour le moins perfectible, Checo est parvenu à inscrire ses premiers points avec l’écurie britannique lors du récent Grand Prix de Malaisie.


"Il a fait du très bon boulot, a déclaré Whitmarsh. Ce n’est pas facile de rejoindre une équipe du calibre de McLaren quand vous n’avez jamais piloté une voiture très performante. Mais c’est quelqu’un d’intelligent. Il est certes très jeune, mais selon moi il n’a pas commis un seul faux pas depuis qu’il nous a rejoints."


"C’est un équipier modèle. Même si le dernier Grand Prix a laissé apparaître quelques lueurs d’espoir, nous n’avons pas entamé du bon pied notre saison. Mais je suis vraiment très satisfait du travail réalisé par nos deux pilotes, ainsi que de leur attitude et de leur approche. Ils nous poussent véritablement vers l’avant."


Après ces deux premiers Grands Prix, McLaren occupe la septième place du championnat des constructeurs avec seulement quatre points d’inscrits. L’an dernier, au même moment de la saison, l’équipe était en tête du classement par équipes avec 55 unités à son actif.

 

Je suis content pour Massa.

C'est un bon pilote, avec des burnes. Car après le GP de Hongrie ou il prend un débris en pleine tête je lui donné peu de chance de retrouver la confiance nécessaire au plus haut niveau.

 

Ca l'empêchera pas de se faire remplacer par Bianchi

 

[h=1]Échappements Coanda : à quoi ça sert ?[/h]

On parle beaucoup des échappements qui exploitent l’effet de Coanda (du nom de l’ingénieur aéronautique roumain Henri Coanda [1886-1972] qui l’a découvert). Mais il est rare que l’on explique à quoi ils servent précisément.


En utilisant le principe de Coanda (selon lequel un flux passant sur une surface courbe a tendance à suivre celle-ci plutôt que de continuer tout droit), les aérodynamiciens de F1 se servent du moteur comme d’une sorte de ventilateur pour accélérer la vitesse du flux d’air courant sur la surface de la carrosserie. Leur idée : utiliser le flux d’air courant sur les pontons pour “écraser” et recourber les gaz d’échappement expulsés afin de les diriger vers le diffuseur, en forçant les gaz à suivre une direction précise au lieu de les laisser se disperser. Cette solution permet de contourner les restrictions imposées par le règlement depuis l’an dernier.


Mais que se passe-t-il ensuite ? Que deviennent ces gaz d’échappement une fois qu’ils ont été “pliés” grâce à l’effet de Coanda ?


Le flux des gaz d’échappements, plutôt brûlant (environ 150°C lorsqu’il atteint le fond plat, après être sorti à 750°C des tuyaux), est dirigé vers la zone comprise entre les roues et le diffuseur, pour y produire trois effets :

1. Les aérodynamiciens se sont rendu compte que les gaz soufflés latéralement (entre la roue arrière et le diffuseur, dans l’interstice marqué d’une flèche jaune ci-dessus) accélèrent le flux d’air passant par le diffuseur. Plus la quantité d’air traversant le diffuseur est grande, plus ce dernier engendre d’appui.


2. Expulsés à très haute vitesse, les gaz d’échappement, vont constituer le long du diffuseur une sorte de paroi d’air (matérialisée par les traits rouges ci-dessus et ci-dessous) qui va fermer, sceller, les côtés du diffuseur. Le principe est similaire à celui des jupes qui équipaient voitures à effet de sol, sauf que la jupe (ou paroi : “fluid skirt” en anglais) est ici atmosphérique (et non en caoutchouc ou en carbone comme jadis) et qu’elle se situe après les roues arrière.


En rouge (avec une perspective trop marquée pour les besoins de l'explication), le flux des gaz d'échappement constituent une deux parois d'air le long du diffuseur, qui isolent et étanchéifient celui-ci.
Ces parois d’air de part et d’autre du diffuseur vont rendre celui-ci plus étanche. Car, on le sait, le diffuseur abrite une zone de dépression (due à l’écoulement accéléré de l’air), qui plaque la voiture au sol. Si des turbulences pénètrent latéralement dans cette zone, le diffuseur ne fonctionne pas de manière optimale. Des échappements à effet de Coanda permettent donc de rendre le diffuseur étanche à la haute pression extérieure et donc plus efficace.


3. En tournant, les roues arrière produisent des turbulences et envoient un flux d’air non désiré vers le diffuseur (“tyre squirt”), qui perturbe son fonctionnement. La paroi latérale créée par les gaz d’échappement permet de protéger le diffuseur de ces turbulences, et de maintenir séparées les deux zones de haute et de basse pression.


Grâce à ces trois effets produits par des échappements à effet de Coanda, le diffuseur est plus efficace, et sa capacité peut être augmentée en faisant pencher la monoplace vers l’avant et en faisant remonter l'arrière (“positive rake”) : le diffuseur augmente de volume (et sa puissance par conséquent) tout en restant bien étanche, grâce aux parois.


4. Le défaut du dessin des pontons exploitant l’effet de Coanda – imaginé pour guider l’air passant au-dessus des pontons – est qu’il perturbe le flux d’air longeant la partie inférieure des flancs (matérialisé sur la première image par des flèches bleues). Pour résoudre ce problème, McLaren a imaginé l’an passé des sorties d’échappement en forme de gouttière. Son dessin, qui combine harmonieusement les flux inférieur et supérieur, a été copié par toutes les écuries et se trouve cette année sur la Ferrari, la Mercedes, la Sauber, la Force India, etc.

Une autre solution a été trouvée par Red Bull pour gérer ce flux inférieur : sur la RB9 (et sur la RB8 déjà), l’air latéral inférieur pénètre dans une ouverture pratiquée à la toute fin des pontons et emprunte ensuite un tunnel interne, qui le mène vers le centre du diffuseur. Ce dessin, plus complexe (que nous expliquerons prochainement), a été repris cette année par Lotus et Williams (voir image ci-dessous), avec des fortunes diverses. Que ces écuries soient toutes motorisées par Renault n'est sans doute pas un hasard...


On le voit, l’interdiction des diffuseurs soufflés a poussé les aérodynamiciens à trouver de nouvelles solutions, complexes mais efficaces. L’inventivité humaine n’est jamais aussi créative que quand elle travaille sur des contraintes.

 

J'espere aussi que Kubica reviendra

 

[h=1]Force India déterminée à rester devant McLaren[/h]Publié le 02/04/2013 à 20:06, mis à jour le 02/04/2013 à 20:08
[h=2]De notre partenaire F1i[/h]F1iAprès deux Grands Prix, Force India devance McLaren de six points au championnat des constructeurs, profitant du début de saison difficile des Gris.Paul di Resta espère que son écurie figurera toujours devant sa rivale britannique à l’issue des deux prochaines courses, en Chine et à Bahreïn."Nous avons prouvé notre compétitivité, mais il est difficile de dire si nous serons toujours aussi performants après les deux prochaines courses", a commenté le pilote écossais, cité par Press Association."J’ai beaucoup de respect pour ce que fait McLaren. Même s’ils sont à la peine pour le moment, ils disposent de ressources conséquentes leur permettant de se sortir de cette situation difficile. Mais nous nous donnerons à fond pour rester devant eux. Pour le moment, nous sommes bien plus compétitifs qu’attendu…"Force India a enduré un double abandon à Sepang en raison d’écrous de roue récalcitrants, la privant de gros points. Cette déception digérée, di Resta est désormais impatient de reprendre la compétition, dans un peu moins de deux semaines, en Chine."Il me tarde de disputer les deux prochaines courses, a-t-il ajouté. En dépit de ce qui s’est passé en Malaisie, nous avons quitté Sepang sur un sentiment positif concernant notre niveau de performance. J’attends donc avec impatience de me rendre en Chine et à Bahreïn.""J’aimerais croire que nous disposons désormais d’une meilleure compréhension de notre monoplace, afin de pouvoir la rendre encore plus performante. Mais la Chine diffère de ce que nous avons rencontré jusqu’à présent cette saison. Cela étant, nous avions une bonne voiture sur ce tracé il y a deux ans, et je ne vois pas de raison pour que cela ne puisse pas de nouveau être le cas cette année.""Et en ce qui concerne Bahreïn, qui aura lieu dans la foulée de Shanghai, nous y avons probablement réalisé l’un de nos meilleurs Grands Prix l’année dernière. Je suis donc très confiant pour cette course."

 

J'aimais beaucoup Kubica, mais après 2 cartons sévères où il aurait pu y laisser sa peau, et avec sa main qui ne retrouvera probablement jamais la plénitude de ses moyens (je te vois venir Suix!!!) sans oublier l'appréhension du pilote vis-à-vis des risques encourus, je n'y crois pas une seconde...

 

[h=1]Ferrari veut profiter des "tensions" qui secouent Red Bull[/h]

Le team principal de Ferrari, Stefano Domenicali, a déclaré qu’il espérait que son équipe puisse profiter des "tensions" internes qui secouent Red Bull.


Les triples Champions du monde en titre sont en effet dans la tourmente depuis la trahison de Sebastian Vettel lors du récent Grand Prix de Malaisie.


"Je ne souhaite pas parler des autres. Je tiens à me concentrer sur notre équipe, mais si les autres écuries rencontrent des problèmes, alors nous devons en profiter. Quand j’observe la situation dans laquelle se trouvent certaines équipes, quelques-unes devront certainement gérer des tensions", a déclaré Domenicali sur le site officiel de Ferrari.


Avec l’abandon de Fernando Alonso en Malaisie, Ferrari a perdu de précieux points aux deux championnats. Le patron des rouges est conscient que la Scuderia ne peut déjà plus se permettre le moindre faux pas cette saison.


"Shanghai est un circuit différent, où nous devrons apporter des évolutions sur la voiture et nous assurer de maximiser notre package. Idéalement, il serait bien d’être directement de retour aux avant-postes afin de nous rattraper de notre contre-performance malaise", a-t-il commenté.


"Malheureusement, il y a une pause de trois semaines (entre la Malaisie et la Chine, ndlr). Nous devons travailler d’arrache-pied durant ce break car nous ne pouvons pas nous permettre de perdre à nouveau des points en Chine."

 

[h=1]Villeneuve accable Pirelli[/h]

Jacques Villeneuve se montre pour le moins critique à l’égard du manufacturier unique de pneumatiques de Formule 1, Pirelli, dont le contrat arrive à son terme avec la FIA.


Le Champion du monde 1997 s'est joint aux critiques récemment formulées par Red Bull (cliquez ici pour lire notre article). Il estime que le championnat 2013 de F1 est "complètement" faussé par les pneus transalpins trop peu endurants.


"Oui, complètement", a répondu le Canadien quand il lui a été demandé par nos confrères du magazine Auto Hebdo si le championnat du monde était faussé par les pneus.


"Principalement parce que les équipes ne peuvent travailler. Au bout de deux tours, les pneus se détruisent et bougent dans tous les sens. On le voit nettement sur les images. Quelles sensations peut avoir le pilote ? Quelles directives techniques peut-il donner à son ingénieur ?"


"Ils sont obligés de rouler avec des monoplaces relativement souples en suspension et les pneus se déforment totalement. Impossible d’optimiser l’aéro. Que l’on voie des lambeaux de gomme partir au bout de 70 tours de lutte acharnée passe encore, mais pas après 10 tours d’essais libres du vendredi matin !"
Pirelli n’est pourtant pas à blâmer, cette usure excessive ayant été demandée par la FIA et les équipes pour pimenter le spectacle en Formule 1.


"C’est voulu ainsi, confirme le consultant des Grands Prix pour Canal +. Aujourd’hui, la Lotus est capable de bien exploiter ses pneus mais, surtout, Kimi [Räikkönen] est capable de faire la différence en les gérant idéalement. Mercedes souffre beaucoup à ce niveau-là, Red Bull aussi, ce qui est surprenant. Les pilotes ont du mal à s’auto-contrôler, ou à aller vite sans taper dans le pneu."


"Il suffit pourtant de peu pour le préserver, peut-être de rouler à un dixième de sa cadence normale, et de rouler dans le frais plutôt que dans le sillage d’une autre voiture. Un ou deux tours, les températures baissent, et on reprend l’attaque. C’est le petit coup de frein, le petit coup de volant ou le petit coup de gaz qui peut faire la différence entre endommager ou pas ses pneus. Le temps au tour peut ne pas en subir les conséquences."


Villeneuve ne peut toutefois s’empêcher de penser que Pirelli se contente du strict minimum, profitant de sa position de monopole.


"Des pneus que l’on dit 'limite' sont très bien quand ils vont vite, qu’ils donnent de bonnes sensations aux pilotes et qu’ils tiennent le temps de leur relais. Serait-il de 10, 15 ou 25 tours. Ce qui n’est pas le cas de ceux-là", explique-t-il.


"Dans une situation de monopole, pas besoin de faire d’efforts. A l’époque où les manufacturiers étaient deux ou trois, il fallait concevoir un peu à la fois performant sur un tour mais aussi de tenir en course, d’être constant et fidèle sur la distance. Les manufacturiers cherchaient la limite et c’était génial. La technologie du pneu avançait. On a demandé à Pirelli des pneus qui se dégradent rapidement, pas des pneus qui s’auto-détruisent aussi vite, avec une inconstance terrible !"


Et Villeneuve de conclure qu’il est désormais persona non grata dans l’hospitalité Pirelli dans les paddocks de Formule 1 : "La vérité n’est visiblement pas bonne à dire."

 

On ne peut que lui donner raison

 

F1 - Mercedes : «Des attentes», pas d'euphorie

Toto Wolff, l'homme fort de Mercedes, a fait part de sa satisfaction quant au bon début de saison de son écurie. Mais il regarde surtout le travail qu'il reste à accomplir pour devenir un réel candidat au(x) titre(s).

Toto Wolff, qui a encore pris du galon chez Mercedes, explique que l'écurie allemande a encore du travail pour pouvoir rivaliser avec Red Bull notamment. (L'Equipe)









En avril, pour ne pas se découvrir d'un fil, Toto Wolff se couvre d'un nouveau costume : celui de président de l'écurie Mercedes, dont il était déjà directeur exécutif et co-propriétaire. Alors que la saison 2013 marque sa première pause, entre le Grand Prix de Malaisie et celui de Chine en fin de semaine prochaine (14 avril), l'Autrichien en a profité pour dresser un premier (mini) bilan. «C'est ce que j'espérais, c'est là que l'équipe devrait être», a expliqué Wolff au site autosport.com, dix jours après le "doublé" Mercedes à Sepang, avec les troisième et quatrième places. «Bien sûr (que les attentes sont en hausse), a ajouté le grand patron de l'écurie allemande, mais nous ne devons pas nous laisser emporter (par l'euphorie).»

«Regarder de l'avant»

Pour Wolff, la deuxième manche de la saison, remportée par le triple champion du monde, Sebastian Vettel (Red Bull), a «montré qu'il y a encore beaucoup de travail à fournir. Nous devons terminer nos journées bien après celles des autres écuries.» «Il faut continuer à travailler, continuer à faire des développements et regarder de l'avant, a insisté l'homme fort de Mercedes. Cette course (le Grand Prix de Malaisie) est déjà oubliée.» Les tensions entre ses deux pilotes, Lewis Hamilton et Nico Rosberg, le sont-elles également ? Là-dessus, Wolff semblait déjà enclin à «regarder de l'avant» et pas dans cette direction.

 

[h=1]Webber aurait-il dû être pénalisé ?[/h]
Mark Webber aurait-il dû être pénalisé pour la frustration qu’il a affichée durant le Grand Prix de Malaisie après la trahison de son équipier Sebastian Vettel ?


Le comportement du pilote australien fut en effet loin d'être irréprochable en course à Sepang.
Webber a tout d’abord tassé son équipier le long du muret des stands, la RB9 du triple Champion du monde en titre, lancée à 300 km/h, passant à une dizaine de centimètres à peine du mur.


Il lui a ensuite adressé un doigt (ou index ?) d’honneur après avoir été dépassé, pour terminer par une queue de poisson à l’arrivée du Grand Prix, une nouvelle fois le long du muret des stands.


Pour un patron d’écurie qui a décidé de rester anonyme, Webber méritait tout simplement d’être sanctionné par la FIA après avoir affiché un comportement aussi dangereux. Interrogé par le magazine allemand Auto Motor und Sport, celui-ci a indiqué : "D’autres pilotes ont été pénalisés pour moins que ça !"


En effet, en 2010, pour avoir tassé Rubens Barrichello le long du muret des stands, Michael Schumacher avait écopé d’une pénalité de dix places sur la grille de départ du Grand Prix suivant, en Belgique.

 

Celle la c'est la meilleur.

Vettel vole un grand prix et c'est Webber qu'on devrait sanctionner ....

Si la FIA le sanctionne, Red bull devrait infliger la meme sanction puissance 2 à Vettel.

Sans déconner ...

 

[h=1]Horner : "L’affaire est close"[/h]

Le team principal de Red Bull, Christian Horner, estime qu’il n’y a plus de raison de polémiquer sur la trahison de Sebastian Vettel au Grand Prix de Malaisie.


A Sepang, l'Allemand avait volontairement désobéi à son écurie, volant la victoire à son équipier Mark Webber. Cela avait plongé Red Bull en pleine crise interne. Une affaire toutefois close aux yeux de Horner, qui juge que ses pilotes se comporteront dorénavant en parfaits professionnels.


"Nos deux pilotes connaissent la position de l’équipe concernant ce qui s’est passé en Malaisie. Nous en avons discuté en interne, l’affaire est close, a-t-il expliqué aux médias britanniques. Ils savent que les vrais adversaires se trouvent en dehors de l’écurie, pas en son sein. Tous les succès que nous avons obtenus ces dernières années, nous les devons à notre travail d’équipe, à notre unité, et cela perdurera."

"Oui, il y aura de la rivalité entre eux. Je ne m’attends pas à ce qu’ils passent Noël ensemble ou quelque chose comme ça, mais ce sont des professionnels qui travailleront de concert pour nous faire aller de l’avant. Sebastian fait ressortir le meilleur de Mark et vice-versa. Il y a une saine émulation qui les anime."

 

[h=1]Hamilton : "Il y a plus à venir"[/h]

Lewis Hamilton gagne en confiance après le début de saison meilleur que prévu réalisé par sa nouvelle écurie Mercedes.


Le Britannique s’est adjugé la cinquième place en Australie avant de monter sur la troisième marche du podium une semaine plus tard en Malaisie. Deux performances inespérées pour une équipe qui concédait plus de deux secondes à ses adversaires en fin de saison l’an dernier.


"Je suis impatient de me rendre en Chine la semaine prochaine pour y disputer la prochaine course du calendrier, a confié Hamilton. Mes deux premières courses avec ma nouvelle équipe furent une très belle expérience, tout le monde a tout fait pour m’accueillir de la meilleure des manières."


"Il est vrai que nous avons mieux débuté notre campagne que prévu, et ces cinquième et troisième places sont des résultats très encourageants. Je sais qu’il y a encore plus à venir. Nous allons donc continuer à travailler dur. Je serai à l’usine ce week-end et il me tarde de faire le point avec l’équipe concernant le travail qui a été abattu ces deux dernières semaines et les nouveautés dont nous disposerons pour la Chine."

 

[h=1]Räikkönen en confiance pour Shanghai[/h]

Actuel deuxième du championnat des pilotes, Kimi Räikkönen tient à accroître son capital de points et ce, dès son passage sur le circuit de Shanghai le week-end prochain.


"C’est toujours difficile de prévoir ce qui va se passer à la course suivante parce que la voiture n’a encore jamais roulé là-bas et chaque voiture réagit différemment en fonction de chaque circuit", a commenté le Finlandais.


"Malheureusement, je n’avais marqué aucun point ici l’an dernier, aussi j’espère déjà améliorer cela. Dans le passé, j’ai terminé premier, deuxième et troisième à Shanghai et ce serait bien d’ajouter un résultat dans cette liste."


"J’y ai gagné en 2007 et c’était une excellente sensation parce que c’était l‘année où j’ai remporté le titre mondial. J’ai fêté ces victoires plutôt copieusement à l’époque. C’est un vrai circuit et il offre de bonnes possibilités de dépassement."


"Notre voiture a l’air bien pour l’instant, voyons ce que cela donnera en piste. Il n’y a pas de raison que nous n’y soyons pas bien. Nous aurons de nouvelles pièces sur la E21 et les dernières évolutions ont paru apporter un progrès. Alors ce sera intéressant de voir ce qui se passera s’il ne pleut pas."


Räikkönen ne garde pas un très bon souvenir de son dernier Grand Prix en Chine. Une usure excessive de ses pneus l’avait empêché de terminer dans les points, alors qu’il s’était battu pour une arrivée sur le podium durant une partie de la course.


"Il y a eu de bonnes bagarres et apparemment, un bon résultat était possible, se souvient-il. Mais à la fin de mon dernier relais, je n’avais plus de gomme et je n’ai marqué aucun point. J’espère que j’aurai un peu plus de chance avec la performance des pneus cette fois et que nous serons prêts au point de vue stratégie."


"Le rythme de course était bon en 2012, c’est vrai, mais nous sommes allés trop loin avec nos pneus. Ils se sont détruits et c’était fini. D’un autre côté, si nous n’avions pas poussé cette tactique à fond, je n’aurais pas pu me battre en tête de la course. L’année dernière, notre voiture n’était pas mauvaise en Chine et si la voiture fonctionne aussi bien que le vendredi à Sepang cette année, nous devrions être bien à Shanghai également."

 

[h=1]Mercedes ne se voit pas sur la plus haute marche en Chine[/h]

Mercedes ne pense pas qu’elle sera en mesure de rééditer le week-end prochain en Chine son succès de l’année dernière.


En 2012, Nico Rosberg avait dominé la course disputée sur le circuit de Shanghai pour offrir à Mercedes un succès salvateur après deux saisons de disette jusque-là en Formule 1.


"Un an après la victoire de Nico, beaucoup de gens se demanderont si notre équipe pourra rééditer cette performante en 2013. Mais, comme on dit, les succès d’hier ne font pas ceux d’aujourd’hui, et c’est particulièrement vrai en ce qui nous concerne", a déclaré Toto Wolff, le directeur exécutif de l’écurie Mercedes.


"Nous sommes repartis de zéro cette année et nous devons travailler dur pour nous assurer que la voiture convienne au circuit [de Shanghai] et aux pneumatiques mis à disposition par Pirelli. Le week-end prochain, nous verrons où nous nous situons par rapport à nos rivaux."


"Nous avons réalisé un début de saison solide avec Nico et Lewis [Hamilton] lors des deux premiers Grands Prix. La course au développement sera primordiale cette année, nous aurons donc de nouvelles pièces en Chine. Notre objectif doit être de poursuivre sur notre bon début de saison et de continuer à inscrire de gros points aux deux championnats."


Bénéficiant d’un très bon Grand Prix en Malaisie, avec la troisième place de Lewis Hamilton juste devant Rosberg, Mercedes pointe actuellement au quatrième rang au classement des constructeurs. Trois points seulement la séparent de Lotus et Ferrari.

 

[h=1]Sergio Pérez fait douter - John Watson : "McLaren a un pilote et demi"[/h]Publié le 05/04/2013 à 13:12, mis à jour le 05/04/2013 à 13:12
[h=2]Quinzième en qualification en Australie, dixième en Malaisie, Sergio Pérez (McLaren) n'a pas plus convaincu en terminant respectivement onzième et neuvième. Ce qui laisse franchement perplexe John Watson, ancien pilote de Woking.[/h]






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McLaren

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Les difficultés rencontrées par McLaren en ce début de saison s'expliquent par des raisons techniques (une monoplaces très différentes des précédentes), mais aussi par l'absence de Lewis Hamilton, selon l'ancien pilote britannique John Watson. Hamilton parti chez Mercedes, le directeur d'équipe de McLaren, Martin Whitmarsh, a fait le pari de recruter le jeune Sergio Pérez, qui compte deux saisons de F1 chez Sauber. "Red Bull possède deux pilotes d'expérience, tout comme Ferrari et Mercedes. Mais chez McLaren, on dirait qu'il y en a un et demi", affirme Watson, troisième du Championnat monde en 1982.Pour ses premières courses en gris, le Mexicain de 23 ans a terminé 11ème et 9ème. Si son équipier,Jenson Button, a également souffert, il a terminé 9ème en Australie et occupait le 5ème rang en Malaisie avant son problème de roue mal fixée aux stands. "Embaucher Pérez pour remplacer Hamilton a fait tiquer certains dans le paddock, poursuit Watson, qui a couru pour McLaren de 1979 à 1983. Sergio a disputé de belles courses l'an passé, mais je ne cerne pas encore bien le niveau d'informations ou la plus-value qu'il apporte réellement à l'équipe. Si on lui donne une très bonne voiture, il peut briller, c'est sûr, mais à mon avis, un bon pilote est celui qui peut extraire de la performance d'une voiture médiocre. Or, pour le moment, on ne sait toujours pas vraiment si Pérez en est capable.""Les autres top teams profitent de l'expérience et de la réussite de leurs pilotes, alors que McLaren ne le peut pas, du moins à court terme. Cela dit, l'équipe a les ressources et les personnes nécessaires pour surmonter ses difficultés", conclut-il. Chez Ferrari, Fernando Alonso et Felipe Massa totalisent à eux deux 41 victoires (30/11) sur l'ensemble de leur carrière ; les frères ennemis de Red Bull Sebastian Vettel et Mark Webber 36 (27/9) ; Lewis Hamilton et Nico Rosbergactuellement chez Mercedes 22 (22/1) ; alors que la paire Jenson Button-Sergio Pérez ne compte que 15 succès, tous dus au Britannique.

 

[h=1]Villeneuve : "Un jeune talent ne peut plus éclore aujourd’hui"[/h]

Jacques Villeneuve juge qu’un jeune pilote talentueux n’a plus aucune chance de percer en sport automobile aujourd’hui, tant l’argent a pris une place prépondérante dans l’accession à la Formule 1.

"Combien de pilotes, depuis quelques années, sont arrivés en F1 par leur seul talent, sans payer ?" s’interroge le Champion du monde 1997 de Formule 1 dans les colonnes du magazine Auto Hebdo.


"Une saison de GP2 vaut plus de 1,5 million d’euros, pour une discipline suivie par qui ? Comment vendre ça à des sponsors ? A part le fils de famille riche ou en contact avec une grosse boîte qui accepte de jouer les philanthropes parce que ça amuse le patron, et les très rares jeunes ayant la chance d’appartenir à une filière grâce à leurs résultats précédents, je ne vois par comment revoir en F1 des pilotes ressemblant à ceux que l’on a connus il y a quelques années, qui se sont construits à leur sueur."


"Ricciardo et Vergne, sortis de la filière Red Bull, Grosjean, repêché par Boullier et Total, et qui le mérite, Bianchi, tenu à bout de bras par Nicolas Todt, la FFSA et Ferrari, qui fait un bon boulot, mais grâce à la chance miraculeuse qu’un poste se soit libéré chez Marussia… Je ne vois pas comment un jeune talent peut éclore aujourd’hui."


Villeneuve estime que les jeunes pilotes qui accèdent à la Formule 1 aujourd’hui n’arrivent pas avec un bagage suffisant. A ce titre, il se veut particulièrement critique à l’égard du GP2, concurrent direct du championnat de Formule Renault 3.5 qui s'ouvre ce week-end à Monza.


"Comment voulez-vous que les pilotes qui débarquent aujourd’hui en F1 aient appris les bases du métier qui les attend ? Châssis identique en GP2, le même depuis cinq ans ! Que peuvent s’inventer les pilotes ? On leur demande de sprinter, de faire des temps au tour, d’aller au bout et de bien respecter les arrêts pneus", commente le consultant des Grands Prix pour Canal +.


"Vingt minutes d’essais libres, la qualif et la course. Douze jours d’essais privés, à se partager avec un équipier et avec les problèmes techniques liés à la sortie d’une nouvelle voiture. Ils débarquent à Melbourne avec un bagage forcément nul. La F3 et la F2 à l’époque des châssis et des moteurs différents étaient autrement formatrices."


"Psychologiquement, ça ne peut pas être la même chose entre ces jeunes venus des disciplines dites 'promotionnelles' et ceux que l’on a vus arriver avant. Les responsabilités ne sont pas les mêmes et ça se voit sur la piste. Ils restent des pilotes 'enfants' alors qu’ils devraient arriver en F1 mûrs."