Formule 1 : A fond, à fond, à fond et puis... j'ai fait gravier

[h=1]Domenicali ne rêvait pas de Scuderia quand il était jeune[/h]

Stefano Domenicali a confié qu’il ne se serait jamais imaginé être à la tête de la célèbre Scuderia Ferrari quand il était jeune.


Trente ans plus tôt, quand il avait 17 ans, ce sympathique Italien rêvait plutôt d’une carrière à l’armée…
"Je suis toujours passionné par l’aéronautique, c’est comme ça. Quand j’étais plus jeune, je voulais jouer au basket et devenir pilote de chasse. Le premier rêve, je l’ai réalisé, mais pas le second. Je n’auras jamais pensé devenir la personne que je suis aujourd’hui, pour être franc avec vous", a-t-il indiqué dans un entretien accordé au magazine F1 Racing.


Pour l’anecdote, Domenicali, qui a succédé à Jean Todt à la tête de la Scuderia en 2008, dispose de son brevet de pilote depuis l’âge de 17 ans.

 

[h=1]Button prêt à "rebooter" sa saison[/h]

Actuel douzième du championnat à 38 points de Sebastian Vettel, Jenson Button souhaite relancer sa saison dès le week-end prochain sur le circuit de Shanghai.


"D’une certaine façon, le Grand Prix de Chine ressemble à un reboot de mon début de saison", a commenté le pilote britannique.


"Avoir inscrit deux points lors des deux premières courses n’était évidemment pas ce que j’espérais pour mon début de championnat, mais je pense que tout le monde dans l’équipe est remonté à bloc pour résoudre les problèmes que nous rencontrons. Nous savons où nous perdons de la performance, je crois que nous sommes donc tous impatients de nous rendre à Shanghai pour voir ce que nous pouvons réaliser."


Button, lauréat de l’édition 2010 du Grand Prix de Chine avec McLaren, pense pouvoir être performant le week-end prochain sur le circuit de Shanghai.


"La chose importante pour nous est d’aborder ce week-end avec l’esprit clair, nous améliorer au fil des séances et augmenter notre compréhension de la voiture. Tout reste possible au championnat nous concernant, et je pense que nous pouvons réaliser une assez bonne course le week-end prochain", a-t-il conclu.

 

[h=1]Marussia en 2014 puis Ferrari en 2015 pour Bianchi ?[/h]

Jules Bianchi a confié à demi-mot que le scénario idéal serait qu’il soit reconduit par Marussia pour une seconde saison en 2014 avant d’être titularisé par Ferrari l'année suivante.


Le Niçois a la cote en Formule 1. Au volant d'une modeste Marussia, il a impressionné les observateurs lors des deux premiers Grands Prix de la saison, allant jusqu'à titiller les Toro Rosso et autres Williams.
En outre, il fait partie de la Ferrari Driver Academy et est managé par Nicolas Todt, le fils de l'actuel président de la FIA et manager de Felipe Massa, qui est sur la fin de sa carrière chez Ferrari. De là à voir Bianchi au volant d'une monoplace arborant le Cheval cabré d'ici deux ans ?


"C’est quelque chose que j’ai en tête car je suis déjà sous contrat avec eux via l’Académie, il est donc évident que j’aimerais pouvoir faire quelque chose avec eux dans le futur", a répondu Jules quand il lui a été demandé par la chaîne britannique Sky Sports si Ferrari était un objectif sur le long terme.


"Mais il est trop tôt pour savoir ce que me réserve l’avenir. Je n’ai disputé que deux courses, il en reste encore 17 et ensuite je verrai bien ce qui se passera. Avant tout, je dois maintenir le niveau que j’ai actuellement et continuer à m’améliorer. Je verrai bien l’an prochain ce qui se passera, mais je serai heureux de rester avec Marussia."


"Après, oui, je pense que tout pilote qui évolue en F1 peut rejoindre une équipe de pointe comme Ferrari. Je crois que vous devez surtout acquérir de l’expérience quand vous êtes un jeune pilote, mais à mesure que vous allez réaliser de bonnes courses, vous allez montrer aux gens que vous méritez d’avoir cette opportunité."


Bianchi tient toutefois à rester les pieds sur terre et ne pas trop penser à un éventuel avenir en rouge dans l'immédiat. Son objectif pour cette saison est de terminer toutes les courses du championnat et d’offrir, si possible, à Marussia ses premiers points en Formule 1.


"Je discute souvent avec Ferrari puisque je fais partie de leur Driver Academy, et bien entendu qu’ils observent ce que je fais. Mais je ne veux pas me mettre la pression. Pour le moment, je cours pour Marussia, je souhaite faire du bon boulot avec eux et je verrai ensuite ce qui se passera", a-t-il ajouté.


"Je vais essayer de terminer toutes les courses. Je sais que ce ne sera pas facile, mais c’est mon objectif pour cette saison. Plus je termine de courses, plus j’acquiers de l’expérience. Je pense que ce sera difficile de terminer dans les points car nous manquons encore de performance, mais si l’opportunité se présente, nous la saisirons."

 

F1iLe milliardaire Richard Branson, propriétaire de la compagnie aérienne Virgin, honorera finalement son pari passé il y a trois ans avec Tony Fernandes, propriétaire de l'écurie Caterham et de la compagnie aérienne AirAsia.Principal commanditaire de l’équipe Virgin en 2010, Branson avait conclu avec Fernandes, dont l’équipe s’appelait alors Lotus Racing, de servir comme hôtesse de l’air sur un vol d’AirAsia si Virgin était battue par Lotus Racing au championnat des constructeurs, ce qui fut le cas.Une blessure alors qu’il faisait du ski avait cependant empêché Branson d’honorer son pari au début de l’année 2011. C’est finalement ce 12 mai qu’il se déguisera en hôtesse de l’air sur un vol reliant Londres à Kuala Lumpur. Tous les billets du vol seront vendus au profit d’une organisation caritative."Voici un homme d’honneur : @richardbranson, qui vient de me contacter pour honorer son pari. Il servira comme hôtesse de l’air en mai sur AirAsia. Trois années plus tard, il n’a pas oublié d’honorer son pari", a écrit Fernandes sur son compte Twitter.

 

Pas trop tôt

 

[h=1]Les pilotes Williams rongeront leur frein jusqu’en Espagne[/h]

Williams ne disposera de son gros package de nouveautés que pour le Grand Prix d’Espagne programmé le 12 mai prochain.


Pastor Maldonado et Valtteri Bottas devront donc encore ronger leur frein ce week-end en Chine, théâtre du troisième rendez-vous de la saison de Formule 1, et la semaine suivante à Bahreïn.


"Après deux courses difficiles, nous avons regagné l’usine avec une quantité importante de données pour tenter de comprendre où nous devons nous améliorer", a commenté Mike Coughlan, le directeur technique de l’écurie.


"Nous comprenons mieux désormais où nous nous situons et l’équipe toute entière travaille dur pour améliorer notre compétitivité au cours des prochaines courses. Nous projetons d’introduire un important package de nouveautés pour le Grand Prix d’Espagne."


Vraie déception en ce début de saison, Williams estime que les conditions plus fraîches attendues ce week-end à Shanghai devraient davantage lui convenir que la fournaise de Sepang.


"Les températures plus basses ne sont pas seulement de bon augure pour la voiture, mais aussi pour l’équipe et les pilotes. Le circuit met grandement à sollicitation les pneumatiques, ce Grand Prix pourrait donc constituer un nouveau défi pour tout le monde", a ajouté Coughlan.

 

[h=1]Des évolutions "significatives" pour Marussia[/h]

Le team principal de Marussia, John Booth, a indiqué que son équipe disposera d’évolutions "significatives" pour le Grand Prix de Chine de ce week-end.


L’écurie russe est l’une des bonnes surprises de ce début de saison. Jules Bianchi a manqué la Q2 pour seulement trois dixièmes en Malaisie, et sa 13ème place obtenue à Sepang permet à Marussia de devancer sa grande rivale Caterham au championnat des constructeurs.


"Cette pause de trois semaines fut bénéfique pour l’équipe de course après des essais de pré-saison et deux premiers Grands Prix très intensifs, a déclaré Booth. Après un début de saison si positif, je pense que nous sommes maintenant tous impatients de reprendre la compétition. Les voitures ont directement pris la destination de la Chine après la Malaisie. Si nous ne pouvons pas dire que nous avons des évolutions notables pour cette course, nous pouvons tout de même les qualifier de significatives."


"Nous disposerons de nouvelles pièces au niveau de la suspension que nous avons testées en essais hivernaux. Nous aurons aussi de nouvelles écopes de freins avant et arrière."


A l’instar de Caterham, Marussia a décidé de réserver son premier gros package de nouveautés pour l'ouverture de la saison européenne.


"Le gros coup d’accélérateur viendra pour l’Europe, mais c’est bien de pouvoir apporter de nouvelles pièces d’ici là afin de conserver notre trajectoire positive", a précisé Booth.

 

GP de Chine - Mallya (Force India) : "Nous allons enfin savoir"



Vijay Mallya, copropriétaire de Force India, est persuadé que son équipe va tenir son rang de cinquième force du plateau lors des deux prochaines courses.







Privée d'une double arrivée dans les points lors du Grand Prix de Malaisie en raison d'écrous de roue récalcitrants, Force India compte se refaire une santé ce week-end en Chine. L'équipe indienne, actuelle cinquième force du Championnat du monde Constructeurs, croit en ses chances pour ce troisième rendez-vous de la saison. "Les deux premières courses ont livré des résultats encourageants, a indiqué Vijay Mallya, copropriétaire de Force India. La VJM06 dispose d'un rythme de course compétitif. Nous pouvons compter sur un excellent duo de pilotes et le bon package technique. L'équipe fait vraiment du bon boulot."



"Même si la dernière course en Malaisie a été décevante, je sais que nous avons le potentiel pour rebondir et signer une belle performance à Shanghai", a-t-il repris. "Tout au long du week-end à Sepang, nous disposions d'une voiture rapide et nos pilotes étaient convaincus de pouvoir décrocher un bon résultat. Nous pensions pouvoir placer nos deux voitures dans les points à l'arrivée si nous n'avions pas eu ce problème d'écrou de roue. Nous avons eu trois semaines pour comprendre ce qui n'a pas été et nous avons travaillé dur pour résoudre le problème."



Pour l'ensemble du plateau, les deux grands prix à venir, en Chine et la semaine suivante à Bahreïn, permettront de dégager une réelle hiérarchie. "Nous allons enfin savoir où nous nous situons par rapport à nos adversaires avec ces deux courses en Chine et à Bahreïn. Tout le monde dans l'équipe est impatient de relever ce défi et je suis convaincu que nous allons effacer notre déception de Malaisie en inscrivant de gros points", a conclu Mallya.

 

[h=1]Pire début de saison depuis 13 ans pour McLaren[/h]

McLaren vit son plus mauvais début de saison depuis 13 ans, après n’avoir signé que deux lointaines neuvièmes places lors des deux premiers Grands Prix.


En 2000, l’équipe britannique n’était pas parvenue à inscrire le moindre point lors des deux premières courses du championnat, en grande partie la faute à des problèmes mécaniques à répétition.


Le patron des Gris, Martin Whitmarsh, espère que le Grand Prix de Chine de ce week-end permettra à son écurie de se relancer au championnat.


"Il est clair que notre performance en Australie et en Malaisie n’était pas à la hauteur de ce que nous sommes en droit d’attendre de McLaren. Cependant, cette trêve de trois semaines entre les Grands Prix de Malaisie et de Chine fut utile. Nous avons travaillé d’arrache-pied à l’usine pour améliorer notre compréhension de la MP4-28 et nous pensons pouvoir élargir la fenêtre d’exploitation de notre voiture à partir de ce week-end et, potentiellement, gagner en performance", a indiqué Whitmarsh.


"La capacité de l’écurie à se relever a été exemplaire. Jenson [Button] et Checo ont très bien réagi. Ils se sont comportés en vrais leaders, en réels ambassadeurs de notre équipe. Ils ont gardé la tête haute en dépit de la difficulté. Les ingénieurs, designers et mécaniciens, eux aussi, ont travaillé dur pour débloquer le potentiel de la voiture, et nous sommes convaincus de pouvoir commencer à tourner la page."


Whitmarsh est persuadé que McLaren sera plus proche des leaders ce week-end sur le tracé de Shanghai.
"La F1 est un monde imprévisible. Nous avons connu des week-ends très compétitifs sur ce circuit par le passé, ainsi que des résultats très imprévus. Nous nous dirigeons en Chine avec l’espoir de progresser et de réduire notre retard sur le peloton de tête", a-t-il conclu.

 

[h=1]F1 - Bahreïn : Arrestations arbitraires selon HRW[/h]



Les autorités du royaume de Bahreïn «arrêtent arbitrairement des protestataires de l'opposition en prévision du Grand prix de Formule 1», qui aura lieu le dimanche 21 avril, accuse l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) dans un communiqué diffusé mercredi. «Vingt personnes, dont des meneurs de la contestation contre le régime, ont été arrêtées par des policiers en civil dans des localités proches du circuit» de Sakhir, écrit HRW, citant des sources locales. «Des descentes nocturnes contre des personnes bien précises par des agents masqués, qui ne présentent pas de mandat d'arrêt ou de perquisition, semblent destinées à intimider ces personnes, leurs familles et leurs partisans», ajoute Sarah Leah Whitson, directrice de HRW pour le Moyen-Orient.

Bahreïn est secoué depuis février 2011 par une contestation animée par des chiites, majoritaires, contre la dynastie sunnite des Al-Khalifa au pouvoir. Si cela avait entraîné l'annulation du Grand Prix en 2011, l'édition 2012 avait pu avoir lieu malgré des des manifestations parfois violentes. Selon la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH), au moins 80 personnes ont été tuées depuis le début de la contestation. L'opposition et le gouvernement ont entamé le 10 février une nouvelle session du dialogue national, sans résultat pour le moment.

Avec AFP

 

Pneus "medium" et "tendres" pour Shanghai



Le manufacturier Pirelli fournira des pneus secs de spécification "medium" et "tendre" aux onze écuries participant dimanche au Grand Prix de Chine de Formule 1, dont les premiers essais libres sont programmés vendredi matin sur le circuit de Shanghai.

Les logos Pirelli et PZéro (le type de pneus) seront peints en blanc sur les pneus medium et en jaune sur les pneus tendres, pour que ceux-ci soient facilement reconnaissables. Ce sera la première fois cette saison que les pilotes auront le choix entre ces deux types de gomme.


La Chine est bien connue pour sa piste plane et large, où l'on court en général par des températures plutôt modérées, dans l'air et en piste, ce qui en fait donc le territoire idéal pour ces deux mélanges, souligne le manufacturier italien, pour qui "de nombreuses stratégies" seront possibles, permettant aux équipes de gérer "des tactiques très variées".


"Le circuit de Shanghai est moins agressif pour les pneus que celui de Sepang où s'est disputée la dernière manche du championnat (en Malaisie), mais nous nous attendons à voir la majorité des pilotes s'arrêter trois fois, même si certains pourraient tenter deux passages aux stands", prévoit Paul Hembery, le directeur de Pirelli Motorsport.


Pirelli a mis au point pour l'ensemble de la saison quatre types de pneus pour conditions sèches: dur, medium, tendre et extra-tendre. Mais deux types de pneus secs seulement sont retenus à chaque Grand Prix, en plus des pneus intermédiaires et des pneus pluie, baptisés Cinturato Vert et Bleu, dont l'utilisation dépend de la météo.

 

[h=1]Les enjeux du Grand Prix de Chine[/h]
La stratégie à l’honneur


Shanghai pourrait être un supplice – chinois – pour les ingénieurs au moment de décider de la stratégie appropriée. Pirelli proposera dimanche les pneus médiums (blancs) et, pour la première fois cette saison, les tendres (jaunes). Il s’agit de la même combinaison que l’an dernier, mais les pneumatiques 2013 s’usent délibérément plus vite et exigent donc une gestion prudente. L’usure sera toutefois moindre qu’en Malaisie, et différente : contrairement à Sepang, où il fallait préserver les enveloppes arrière, Shanghai oblige à surveiller les pneus avant en course (particulièrement le gauche) et à les chauffer suffisamment en qualification.


La majorité des pilotes devrait s’arrêter trois fois, même si certains pourraient tenter deux passages par les stands. L’an dernier, le vainqueur de la course (Nico Rosberg) avait adopté une stratégie à deux arrêts, attaquant la course en tendres, puis réalisant deux relais en médiums. Le deuxième et le troisième (Jenson Button et Lewis Hamilton) s’étaient eux arrêtés trois fois, partant en tendres, puis repassant des tendres, avant de boucler les deux derniers relais en médiums. Le risque d’une stratégie à deux pitstops est qu’elle impose de rouler longtemps avec des pneus en fin de vie : l’an passé, Kimi Räikkönen avait dégringolé dans la hiérarchie en fin d’épreuve – et pour l’unique fois manqué les points – parce qu’il avait conservé trop longtemps ses médiums. Lotus osera-t-elle encore faire le pari d’un arrêt de moins, réussi en Australie mais moins heureux en Malaisie ?

Colère ravalée ?



On est curieux de savoir si Mark Webber aura enterré la hache de guerre au moment d’aborder cette troisième manche du championnat, après le douloureux épisode du Grand Prix de Malaisie. Ses premières déclarations après un silence assourdissant de trois semaines sont très attendues, or l’Australien est plutôt habile au petit jeu des déclarations assassines (“Pas mal pour un n° 2”en 2010, etc.). Quant à Sebastian Vettel, faut-il croire qu’il rendra sa victoire “volée” à son équipier si l’occasion se présente, comme il l’avait laissé entendre ? C’est que le jeune loup a les dents longues… Dans un autre registre, on peut penser que Nico Rosberg voudra effacer l’affront subi en Malaisie – certes poliment accepté, du moins publiquement – sur le lieu de son premier et unique triomphe en Grand Prix l’an dernier.

Du côté des Français


Pour nos quatre mousquetaires, le Grand Prix de Chine présente des enjeux assez différents. Romain Grosjean, qui a livré un début de campagne meilleur que l’an passé (+ 9 points au classement par rapport à 2012), aura à cœur de combler sa “frustration” – selon ses propres mots – en ramenant de gros points sur une piste où il avait inscrit ses premières unités en F1. Une édition 2012 qui n’avait en revanche pas réussi à Jean-Eric Vergne, qualifié 18ème et parti des stands pour terminer à une discrète 16ème place. Après les récentes déclarations du patron de Red Bull Dietrich Mateschitz (qui n’exclut pas de recruter Räikkönen aux côtés de Vettel l’an prochain), nul doute que “JEV” et son équipier voudront se rappeler à son bon souvenir…


Chez les verts, tout n’est pas rose. Un week-end relativement difficile attend en effet Charles Pic, qui ne pourra pas compter sur des évolutions notables sur sa Caterham et devra céder son baquet au héros local, le Chinois Ma Qing Hua, le vendredi matin lors de la première séance d’essais libres. Pas idéal pour reprendre la main dans le duel qui l’oppose à la Marussia de Jules Bianchi. Le Niçois connaît peu le circuit (il avait parcouru huit tours en essais libres l’an dernier), mais s’est familiarisé avec les ombres chinoises dans le simulateur de McLaren. Comme Caterham, Marussia a décidé de réserver son premier gros package de nouveautés pour l’Espagne, mais la MR02 de Bianchi et Chilton bénéficiera néanmoins de nouvelles pièces de suspension et de nouvelles écopes de freins avant et arrière.

Les McLaren enfin au niveau ?


Jusqu’à présent, Lotus, Mercedes, Ferrari et Red Bull sont montées sur le podium, ce qui n’est pas encore le cas de McLaren, qui apportera plusieurs nouveautés en Chine fin de mettre la MP4-28 au niveau de ses concurrentes. Si Woking ne sera évidemment pas la seule formation à introduire des évolutions, il y a urgence, et particulièrement en cette saison de transition : les Gris, tout comme l’ensemble du paddock, ne peuvent pas se permettre de continuer à manquer leur début de saison. Certes, le Cheval cabré avait redressé l’échine après des prémisses difficiles il y a un an, mais avec le futur changement de motorisation, le contexte est différent. Les écuries devant se tourner rapidement vers le développement de leur monoplace 2014 turbocompressée, Martin Whitmarsh et ses hommes doivent redresser la barre dès dimanche.


Si la stratégie avait joué en faveur de Lotus à Melbourne, Red Bull avait nettement dominé à Kuala Lumpur, où les leaders s’étaient tous arrêtés quatre fois. Mercedes et Ferrari n’étaient pas loin des leaders, même s’il est difficile d’établir une hiérarchie après seulement deux épreuves, a fortiori avec des qualifications chaque fois perturbées par la pluie. Celle-ci pourrait d’ailleurs s’inviter selon les statistiques (les éditions 2009 et 2010 se sont déroulées sur piste humide), mais il ne devrait pas faire excessivement chaud (autour de 20 °C).

En tout cas, à l’aune des chiffres, Sebastian Vettel a beaucoup mieux débuté qu’en 2012 (+ 22 points au classement par rapport à l’an dernier), tout comme Kimi Räikkönen (+ 15) et Felipe Massa (+ 22), alors que Fernando Alonso fait moins bien que la saison dernière au volant d’une F138 pourtant mieux née que la F2012 (– 17 points), accompagné dans sa chute par Jenson Button (– 23) et Sergio Pérez (– 20). L'Espagnol devra marquer de gros points en Chine s'il veut rester dans la course au titre...

 

[h=1]La pression sera sur Alonso[/h] Le Grand Prix de Chine revêtira une importance toute particulière pour Fernando Alonso.


L’Espagnol n’est que 6ème au classement provisoire du championnat, derrière son équipier Felipe Massa (qui possède 4 points d’avance) et avec un retard de 22 unités sur le leader Sebastian Vettel.


A Shanghai, Alonso a toujours terminé dans le top 9, montant trois fois sur le podium (victoire en 2005, 2ème en 2006 et 2007). En qualification, il a signé la pole position en 2005 et 2006 avec Renault, et n’a été devancé par son équipier qu’une seule fois sur ce circuit : en 2007, par Lewis Hamilton. Sera-t-il battu une cinquième fois d’affilée par Massa, samedi ? Ce serait la première fois de sa carrière.


Quoi qu’il en soit, Alonso n’a plus gagné depuis 12 courses, ce qui est la plus longue période de disette qu’il ait connu depuis qu’il court pour Ferrari. Si la F138 est mieux née que sa devancière, sa compétitivité réelle reste encore une inconnue, en raison de la spécificité de Melbourne et de l’abandon prématuré de l’Asturien en Malaisie. La monoplace italienne semble manquer de grip à l’arrière et recevra des évolutions dans la zone des échappements et du diffuseur.


Le magazine britannique Autosport a comparé la rapidité des voitures entre les quatre dernières courses de 2012 et les deux premiers Grands Prix de cette saison. Alors que Mercedes et Lotus ont nettement progressé (8 dixièmes et 4 dixièmes de seconde de mieux par rapport au meilleur temps du week-end), Ferrari n’aurait gagné qu’un petit dixième…
En outre sur les deux premières manches de l’actuel championnat, la position moyenne des Rouges en qualification est 3,5, contre 2,3 à Red Bull.


Bref, il y a encore beaucoup de pain sur la planche à Maranello pour que le Cheval cabré rattrape le Taureau ailé.

 

[h=1]Rosberg d'attaque[/h]




L'Allemand Nico Rosberg (Mercedes), vainqueur l'an dernier du GP de Chine, a pris le meilleur départ en réalisant le meilleur temps de la première séance d'essais libres de cette troisième manche du Championnat du monde de Formule 1, vendredi matin sur le circuit de Shanghai. En 1'36''717, il a devancé son coéquipier Lewis Hamilton (Mercedes), 1'37''171, et Mark Webber (Red Bull) qui a tourné en 1'37''658.

Sebastian Vettel a réalisé le 4e temps en 1'37''942, devant Fernando Alonso (1'37''965).

Romain Grosjean a signé le 9e temps en 1'38''398.

 

Ils sont en embuscade

Derrière Fernando Alonso et les deux Red Bull, qui attirent toute la lumière, Mercedes, Lotus et McLaren attendent impatiemment le Grand Prix de Chine ce week-end. Avec des enjeux différents pour chacun.
Vainqueur l'an passé à Shangai, Nico Rosberg espère récidiver ce week-end. (Reuters)







Mercedes : Rosberg calme le jeu

Privé d'un podium en Malaisie en raison des consignes de son staff qui ne voulait pas qu'il dépasse Lewis Hamilton en fin de course, Nico Rosberg ne veut pas revivre la même frustration ce week-end à Shangai. «Le problème était que nous n'avions pas vraiment discuté au préalable. C'est notre erreur. Donc, à l'avenir, l'important c'est que vraiment tout soit discuté», a-t-il expliqué pour mettre un terme à cette mini-polémique. L'Allemand s'était imposé l'année dernière dans ce Grand Prix de Chine, seule victoire de sa carrière en F1. De son côté, Lewis Hamilton est légèrement souffrant et a annulé tous ses engagements médiatiques.

Lotus : Des motifs d'espoir

«Nous avons vu que Kimi a gagné en Australie, ce qui est bon pour l'équipe», a souligné Romain Grosjean, qui avait décroché ses premiers points l'an passé sur le sol chinois. Le Français et son coéquipier ont répété que leur E21 est plus efficace sur piste sèche, ce qui devrait être le cas ce week-end. Ils pourront également tester leurs nouvelles mises à jour sur un circuit qui a toujours bien réussi à Räikkönen, vainqueur en 2007 et plusieurs fois placé sur le podium.

McLaren : Un test avant l'Europe


Sous pression depuis le début de la saison et son transfert médiatisé chez McLaren, Sergio Perez s'est montré optimiste. «Nous nous attendons à progresser à chaque course, a annoncé le Mexicain. Le plus important est que nous pouvons apprendre beaucoup de choses cette semaine sur la voiture, ce qui va nous aider pour la grosse mise à jour prévue pour l'Europe». Même son de cloche chez Jenson Button, qui espère que son équipe va profiter de ce week-end pour «parfaire [ses] forces à travers les sessions, et accroître [sa] compréhension de la voiture».

 

[h=1]Grosjean dans l’expectative[/h]

Romain Grosjean est impatient de disputer les deux premières séances d’essais libres de ce Grand Prix de Chine. Celles-ci lui permettront de découvrir le niveau de forme de son écurie Lotus pour ce troisième rendez-vous de la saison.


L’équipe dirigée par Eric Boullier a soufflé le chaud et le froid lors des deux premiers Grands Prix, avec sa victoire australienne et sa contre-performance malaise.


"Il est difficile de se prononcer tant que nous n’avons pas pris la piste, a répondu Grosjean quand il a été interrogé sur le niveau de compétitivité de Lotus. Nous avons vu Kimi gagner en Australie, ce qui était bien pour l’équipe. Ensuite, en Malaisie, nous avons réalisé une bonne course lorsque la piste a commencé à sécher."


"Nous savons que nous ne sommes pas très rapides quand il pleut, mais il devrait faire sec ici durant tout le week-end, ce qui est une bonne chose. Nous arrivons avec quelques nouveautés, et j’aurai le nouvel échappement dont disposait Kimi à Kuala Lumpur. Les choses se présentent donc bien et je suis impatient d’entamer ce Grand Prix."


Grosjean garde de bons souvenirs du tracé de Shanghai. C’est ici qu’il a inscrit ses premiers points en Formule 1 l’année dernière. Il avait terminé sixième. "En effet, et j’espère en marquer encore plus cette année", a-t-il conclu.

 

Résultats des essais libres 2

 

[h=1]McLaren relativise le crash de Pérez[/h]

McLaren a tenu à relativiser l’accident de Sergio Pérez survenu ce vendredi matin à l'issue de la première séance d'essais libres. Le pilote mexicain a endommagé sa MP4-28 en sortant de la piste à l’entrée de la voie des stands.


Un incident qui n’est pas sans rappeler celui de Lewis Hamilton, survenu exactement au même endroit en 2007. Cette sortie avait finalement coûté le titre au Britannique au profit de Kimi Räikkönen.

"Le problème est que ses pneumatiques étaient très usés et il a fait un dernier secteur très lent, ses pneus avant n’étaient donc plus en température", a expliqué le directeur sportif de McLaren, Sam Michael.


"Il a tout simplement perdu l’adhérence. Pour être franc, nous aurions probablement dû lui demander d’être prudent durant son tour de rentrée au stand. Heureusement, l’aileron avant était un ancien modèle. Il n’y a pas eu de gros dégâts."

 

[h=1]Pirelli rejette les accusations d'Hamilton[/h]

Pirelli rejette les accusations de Lewis Hamilton, qui a critiqué le choix du manufacturier italien de proposer les pneus tendres pour le Grand Prix de Chine.


“La durée de vie du pneu tendre est la pire que j’aie jamais vécue, a affirmé sans ambages le pilote Mercedes. Il y a des morceaux de gommes qui partent en lambeaux dans tous les sens. Je ne crois pas que ce soit le bon pneu pour ce circuit. J’ai fait quelques tours, et le pneu s’est tout simplement désintégré.”
D’autres pilotes et ingénieurs se sont également plaints de l’usure prématurée des gommes tendres.


Un avis que ne partage pas le directeur de Pirelli Motorsport Paul Hembery, pour qui le mélange tendre s’est comporté comme prévu :
“Si le médium se comportait comme cela, nous serions inquiets, répond le Britannique. Mais le tendre est un pneu de qualification. Comme à Melbourne, les équipes de pointe vont être obligées de se qualifier avec le pneu le plus tendre car il apporte un tel avantage. Ensuite, après dix tours, il faudra rentrer aux stands. Certaines équipes bloquées en Q2 pourront choisir de partir en médiums afin de gagner des places lorsque les dix premières voitures s’arrêteront.”



“On devrait assister à deux pitstops, au pire à trois, ce qui correspond à nos prévisions. Il faudra voir comment la piste évolue, car elle a déjà beaucoup changé par rapport à ce matin”, conclut Hembery.

 

Sebastian Vettel a indiqué que Mark Webber ne méritait pas de remporter le Grand Prix de Malaisie, confiant qu’il ne regrettait pas d’avoir désobéi aux consignes de son écurie."Si j’avais compris le message radio, cela aurait probablement cogité dans ma tête", a-t-il expliqué aux journalistes dans le paddock de Shanghai."J’aurais pensé à ce que l’équipe voulait, qui était de laisser Mark en tête et moi deuxième... Je pense que j’y aurais réfléchi sous mon casque et que j’aurais probablement fait la même chose au final. Il ne méritait pas de gagner. C’est difficile. D’un côté, je suis le genre de gars qui respecte les décisions prises par son écurie, mais de l’autre, Mark n’était probablement pas la personne qui méritait de bénéficier de cette consigne."La relation semble plus que jamais brisée entre les deux pilotes Red Bull, alors qu’il reste encore 17 Grands Prix à disputer cette saison. Vettel reproche désormais ouvertement à son équipier de ne jamais l'avoir soutenu dans la course au titre ces dernières années."Il ne m’a jamais soutenu, a confié le triple Champion du monde. Je reçois beaucoup de soutien de l’équipe, et l’équipe nous soutient de la même manière. Mais en ce qui concerne ma relation avec Mark, je respecte beaucoup le pilote, mais je pense qu’il y a eu plus d’une occasion par le passé où il s’est retrouvé dans une position où il pouvait m’aider et il ne l’a jamais fait."Vettel a également ri quand il lui a été demandé s’il aurait dû être pénalisé par Red Bull pour ne pas avoir respecté les consignes qui lui avaient été données, indiquant simplement : "Peut-être que vous vivez dans un rêve. Qu’attendez-vous qu’il se passe ? Je vous écoute !"



=> C'est vraiment honteux. Unnuméro 1 qui a tout le soutien de son équipe et qui a souvent été privilégié mais bon.
Il est vraiment en train de prendre la grosse tête