Formule 1 : A fond, à fond, à fond et puis... j'ai fait gravier

C'est plus vraiment le pilote qui commande. Un bon DRS avec une bonne gestion des pneus = résultat assuré.

Un retour à la concurrence des manufacturier de pneus serait bien parce que Pirelli c de la m****.

 

Pirelli, c'est en train de bradasser les cocotiers, z'ont intérêt à se bouger le fion rapidos.

Et je suis d'accord sur le fait que l'intérêt est dans les zones hors DRS. Faut arrêter avec ce truc et revenir à de belles bagarres de pilotes comme on en a eu ce week-end.

 

[h=1]Grosjean : "A la châsse aux gros résultats"[/h]
Après son premier podium de la saison il y a deux semaines à Bahreïn, Romain Grosjean ne voit aucune raison pour que ces gros résultats ne deviennent pas une habitude, maintenant qu’il a retrouvé confiance en sa Lotus E21.


"Après Bahreïn, je me sens beaucoup plus chez moi dans la voiture et j’espère que cela augure beaucoup de succès pour 2013", a confié le pilote tricolore.


"Nous avons pu constater des progrès dans les temps au tour, ce qui signifie que les évolutions apportent quelque chose. La voiture de l’an dernier était compétitive, nous avons fait dix podiums avec elle. Alors c’est bien de voir que l’équipe a conservé et développé les meilleures qualités de la E20 pour la E21."

"Nous sommes à la chasse aux gros résultats et régler la voiture selon mon goût a été un ingrédient crucial. Maintenant, j’ai tous les outils à ma disposition et je peux vraiment attaquer. En quelque sorte, ma saison commence maintenant ! Mon podium à Bahreïn aura été une bonne rampe de lancement. Si nous continuons à travailler comme nous le faisons depuis le début de la saison, je suis sûr que nous pourrons accomplir de grandes choses."

 

[h=1]Barrichello parie sur Red Bull pour le titre[/h]
Rubens Barrichello voit Red Bull décrocher une quatrième couronne mondiale à la fin de la saison, plaçant l’écurie autrichienne un cran au-dessus de ses rivales.


Red Bull possède actuellement 16 points d'avance sur Lotus au championnat des constructeurs, alors qu'il reste encore 15 courses à disputer.


"Ferrari est très régulière et ils possèdent une voiture proche de la Red Bull si l’on compare leur rythme de course ainsi que leur régularité, a déclaré Barrichello au site TotalRace. Mais Red Bull reste vraiment l’équipe à battre. Ils sont un peu au-dessus du lot."


"La Mercedes est une voiture qui parvient remarquablement à faire fonctionner ses pneus sur un tour le samedi, mais c’est une toute autre histoire le lendemain pendant la course. Ils peinent à retrouver leur pointe de vitesse de la veille. La Lotus est une voiture très bien équilibrée mais n’est pas suffisamment performante en qualifications. Cela étant, elle préserve très bien ses pneumatiques en course. Force India est assez similaire à Lotus à cet égard. Sa voiture dispose d’un très bon rythme de course."


Le Brésilien revient, entre autres, longuement sur la polémique du Grand Prix de Malaisie, provoquée par le refus de Sebastian Vettel d’obéir aux consignes de son écurie. Des consignes qu’a souvent reçues Barrichello lorsqu’il courait pour Ferrari…

 

[h=1]Bianchi : "Schumacher m’a battu, j’avais 11 ans"[/h]
Jules Bianchi est revenu sur sa première rencontre avec Michael Schumacher, lorsqu’il avait 11 ans, lors d’un entretien avec les lecteurs du journal Var-Matin.


"Un jour, mon papa est venu me chercher à l’école en disant qu’il y avait un problème familial", a confié le pilote niçois.


"Il m’a emmené à la piste de kart de Brignoles. Michael Schumacher était là. J’ai un peu halluciné quand je l’ai vu. C’était un moment super. J’ai roulé avec lui, mais il m’a battu. J’avais 11 ans."


"A cette époque, Schumacher, c’était l’exemple. Certains n’apprécient pas forcément son côté humain un peu froid, mais j’ai eu la chance de le rencontrer et c’est quelqu’un de fantastique."

 

[h=1]Un train de pneus en plus pour les équipes[/h]
Les onze équipes de F1 recevront un train de pneus durs supplémentaire, ce vendredi, pour les deux séances d’essais libres du Grand Prix d’Espagne.


Ce pneu prototype diffèrera de la nouvelle gomme dure qui sera utilisée par les écuries ce week-end, aux côtés des médiums.


Ce composé a été spécialement conçu pour permettre aux équipes de parcourir de longues distances en essais libres, et ravir ainsi les spectateurs présents dans les tribunes.

 

[h=1]Lotus se dit en "bonne posture" pour l’Espagne[/h]
Après le double podium de Bahreïn, le directeur technique de l’équipe Lotus, James Allison, se montre optimiste pour Barcelone, un circuit qui présente beaucoup de similitudes avec le nouveau terrain de chasse préféré de l’écurie britannique : Sakhir.


"Nous sommes plutôt en bonne posture, estime Allison. Sur plusieurs points, Barcelone est similaire à Bahreïn. La piste est dure pour les pneus, avec en plus un aspect vitesse."
"Il fera certainement moins chaud en Espagne qu’à Bahreïn, mais ce ne sera pas l’opposé. C’est un circuit où le déroulement de la course n’est pas déterminé par la pole position, mais plutôt par un ensemble de faits, position haute sur la grille, cadence de course, gestion des pneus et stratégie. Lors des essais hivernaux, nous avions réalisé une des meilleures simulations de course lors de la dernière session. Mais il est toujours difficile de dire qui fait quoi lors des tests et cela se passait il y a maintenant deux mois."


"Ce circuit n’est pas limité au train arrière de manière aussi évidente que Bahreïn, mais il impose des contraintes aux pneus et c’est une des forces de la E21 pour l’instant. Cela dit, le début de la saison dite européenne – où de nombreux teams lancent leurs dernières évolutions en rafale – pourrait quelque peu secouer la hiérarchie."


Comme toutes les autres formations du plateau, Lotus arrivera au Circuit de Catalunya avec un ensemble de nouveautés.


"Rien de révolutionnaire, mais beaucoup de petites choses qui doivent nous permettre d’aller plus vite, précise Allison. Nous avons de nouveaux détails sur la lame de l’aileron avant, une nouvelle aéro autour des tambours arrière, des modifications au diffuseur et une partie haute de l’aileron arrière différente. Dans l’ensemble, cela fait plein de choses qui vont nous aider dans la bagarre."


"Compte tenu de notre forme aux essais d’hiver sur ce circuit et de nos prestations raisonnablement utiles lors des quatre premières courses cette saison, nous allons en Espagne avec l’espoir de faire une belle course."

 

[h=1]Williams s’attend à remonter la pente[/h]

Déception de ce début de saison, avec un déficit de 19 points par rapport à l’an dernier, Williams pense pouvoir redresser la barre à partir du Grand Prix d’Espagne.


L’équipe britannique est convaincue que les nouveautés qu’elle introduira ce week-end lui permettront de réduire son retard sur le mou du peloton.


"Nous sommes en train de mettre la touche finale à notre ensemble d’améliorations pour l’Espagne et nous nous attendons à progresser, mais nous sommes incapables de dire de combien de dixièmes", a déclaré Xevi Pujolar, l’ingénieur de course en chef.


"Toutes les courses de ce début de saison furent très disputées, la nature du circuit et les pneumatiques changeant constamment la donne. Il n’était donc pas évident d’identifier avec exactitude l’origine de notre problème. Nous avons tenté de faire de notre mieux pour Barcelone. Avec le retour en Europe, les choses vont probablement s’arranger nous concernant."


Pujolar est toutefois conscient qu’un travail de fond conséquent attend encore son écurie pour viser les points à la régulière.


"A l’heure actuelle, nous pensons avancer dans la bonne direction, même si cela ne bouge pas aussi vite que nous l’aimerions", a-t-il conclu.


La saison dernière, Williams avait créé la surprise au Grand Prix d'Espagne en s'adjugeant la victoire avec Pastor Maldonado, avant que son garage ne soit ravagé par un terrible incendie (cliquez ici pour voir les photos).

 

[h=1]Alonso refera-t-il le coup de 2011 ?[/h]

Fernando Alonso sera-t-il capable de rééditer dimanche à Barcelone l’exploit qu’il y avait accompli en 2011 au moment du départ ?


Il y a deux ans, le pilote Ferrari, qualifié en quatrième position sur la grille, avait réussi à dépasser Lewis Hamilton, Sebastian Vettel et... le poleman Mark Webber lors des premiers mètres de la course (image ci-contre), en se déportant à droite et en faisant un parfait usage de son KERS.


Malgré ce parfait envol, il ne termina que cinquième, au volant d'une F150 manquant cruellement de grip. Cette saison, l'Espagnol est passé de la cinquième à la deuxième place à Melbourne, et a gagné des positions à tous les Grands Prix sauf Bahreïn.


Si le temps de réaction du pilote entre en ligne de compte au moment du départ, celui-ci est une manœuvre très technique, qui – on l'ignore souvent – suppose une préparation et une exécution sans faille.


“Avec le tour de qualification, le départ est le moment le plus intense du week-end, explique Jérôme D’Ambrosio, pilote de réserve chez Lotus. À Monaco ou en Hongrie, la moitié de la course – voire plus – se joue à ce moment-là. Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, le départ en F1 n’est pas seulement une question de réflexes. C’est beaucoup moins instinctif que dans les catégories inférieures.”

 

[h=1]Pic privé des essais du vendredi matin[/h]
Charles Pic sera remplacé par Heikki Kovalainen au cours de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne.


Récemment nommé au poste de pilote de réserve chez Caterham, le Finlandais avait pris la place de Giedo van der Garde vendredi matin à Bahreïn. La mise à l’écart du natif de Montélimar est donc logique.
"Tout le monde apporte un ensemble de nouveautés en Espagne mais ce qui est réellement important, c’est d’optimiser la voiture pour le nouveau package, pour les pièces que nous apportons", a indiqué Pic.

"Tout le monde à l’usine et dans la soufflerie a vraiment travaillé très dur sur les nouveautés que nous avons introduites lors de la dernière course. Et ils travaillent avec le même niveau d’intensité sur les évolutions que nous apporterons ce week-end et lors des courses à venir."


"Nous savons que toutes les équipes disposeront de nouveautés. Pour nous, il sera donc important de trouver un peu plus de performance que nos rivaux directs. Nous avons assez bien progressé lors de la dernière course, et je crois que nous pouvons arriver à un résultat similaire à Barcelone."

 

[h=1]Renault explique le défi barcelonais[/h]
Les 4,655 km du Circuit de Catalunya forment un tracé où les demandes en appuis aérodynamiques et en moteur sont moyennes. Ce circuit, très utilisé en essais, représente une bonne ‘moyenne’ des caractéristiques des autres pistes du calendrier.


"En fait, il fait partie des références que nous utilisons dans le processus de validation de nos moteurs", explique Rémi Taffin, le directeur des prestations piste de Renault Sport F1.
"L’ensemble des virages à basses et moyennes vitesses est exigeant pour le RS27 dans les bas régimes, particulièrement dans le secteur n°3. Mais il faut aussi considérer que 55% du circuit est parcouru avec l’accélérateur à fond."


La plus longue période de pleine charge est la ligne droite des stands. Elle offre la possibilité d’utiliser à deux reprises un KERS complètement chargé, puisque la remise à zéro du compteur d’énergie s’effectue au passage sur la ligne de chronométrage.


"Une double utilisation est utile pour dépasser, mais cela sollicite beaucoup le système de refroidissement du KERS, ajoute le Français. Nous ne pensons pas qu’il s’agisse d’un problème majeur pour nous, dans la mesure où l’efficacité du refroidissement est un des points forts de notre package. Mais il faut tout de même y prêter attention. Définir le bon rapport de boîte final dans ces conditions est un autre challenge de taille !"


La nature vallonnée du circuit met également les composants internes du moteur à rude épreuve.
"Il s’agit d’un véritable test pour chaque pièce ! Le premier virage est assez représentatif. Le pilote accélère au moment où la piste monte. En plus de surveiller les alimentations en fluides, nous devons délivrer une courbe de couple assez douce pour avoir un niveau de puissance contrôlé et contrant l’importante force centrifuge", précise Taffin.

"Nous abordons la saison européenne avec beaucoup de motivation. Le résultat de Bahreïn nous a donné un coup de fouet supplémentaire, non seulement parce qu’il nous a permis de placer une voiture sur le podium à chaque Grand Prix cette année, mais aussi parce qu’il s’agissait du premier triplé des moteurs Renault depuis Bahreïn 2012, et de la 50ème victoire du V8 RS27. Le plus important reste le fait que nous délivrions à nos quatre équipes partenaires ce qu’elles attendent de nous. Nous devons tenir ce rythme et poursuivre sur notre lancée."

 

[h=1]Lotus se dote d'un nouveau directeur technique[/h]

Lotus a annoncé la promotion de Nick Chester au poste de directeur technique. Ce Britannique de 43 ans succèdera à James Allison qui va quitter Enstone après avoir travaillé avec l’équipe depuis 2005 et précédemment en 1991-1992 et de 1994 à 1999.


Chester est à Enstone depuis 2000, récemment comme directeur de l’ingénierie et auparavant comme chef des systèmes performance, chef du groupe performance et ingénieur piste. Avant de rejoindre Enstone, il avait collaboré pendant cinq ans avec Arrows Grand Prix.


"Nous sommes très heureux d’annoncer que Nick Chester sera notre prochain directeur technique, a indiqué le team principal Eric Boullier. Tout le monde connaît bien à Enstone puisqu’il fait partie de l’équipe depuis plus de douze ans. Il est déjà directement impliqué dans les projets de voiture de cette année et de l’année prochaine, ce qui assurera une transition en douceur, préparée depuis quelque temps."

"Pouvoir nous appuyer sur quelqu’un du calibre de Nick est l’illustration de la force du vivier de talents à Enstone et c’est une tradition de la maison de promouvoir ses directeurs techniques en interne. Il prend son nouveau poste à un moment absolument passionnant pour le sport. Les changements du règlement technique pour 2014 proposent de nombreux défis et en même temps, notre deuxième place aux championnats du monde des constructeurs et des pilotes impliquent que nous ne perdions pas de vue la bataille du développement technique de cette année."


"Nick doit assurer au pied levé son nouveau travail, mais nous savons qu’il est largement capable de s’acquitter de ses futures tâches. Au nom de l’équipe et personnellement, nous tenons à remercier James Allison pour tous ses efforts au long de ses trois périodes à Enstone et nous lui souhaitons le meilleur dans ses futures occupations."


Chester a ajouté : "Je travaille à Enstone depuis plus de douze ans et je suis très heureux de prendre le rôle de Directeur technique. Je suis reconnaissant à la direction d’Enstone de m’accorder sa confiance en m’offrant cette promotion. Je suis très conscient du fait que nous devons continuer à pousser le développement de la E21 tout en développant la voiture de l’an prochain en fonction de règlements très différents. Une époque passionnante se prépare à Enstone et je suis très honoré d’en faire partie."

 

Ce qu'il faut savoir...

Le 5e Grand Prix de la saison a lieu ce week-end à Barcelone. Un parcours bien connu de tous les pilotes, parmi lesquels Fernando Alonso, qui voudra se racheter devant son public de son début de saison manqué. Les infos essentielles avant de filer en Espagne...


Fernando Alonso sera attendu par les fans espagnols ce week-end à Barcelone. (L'Equipe)







Les qualifications sont cruciales

Première manche de la saison en Europe, le Grand Prix d'Espagne est souvent catalogué comme une course très prévisible. Dix des onze derniers pilotes partis en pole position ont en effet décroché la victoire à Barcelone. Les qualifications samedi, exercice que survole Red Bull depuis le début de l'année, pourraient donc être particulièrement cruciales. Mais pour rajouter un peu de suspense et favoriser les dépassements, la FIA a dévoilé cette semaine l'introduction de deux zones DRS sur le circuit.

Mises à jour pour tout le monde

L'arrivée en Europe marque également un premier tournant pour toutes les écuries, dont les ingénieurs travaillent depuis plusieurs semaines à une multitude de développements aérodynamiques. Un vrai test qui permettra à tout le monde de déterminer, ou de confirmer, le cap à suivre pour la suite de la saison. Certaines formations déçues par leur début de Championnat, comme McLaren, devraient être tentées d'introduire de nombreuses améliorations.

Alonso, unique chance de briller devant son public


Contrairement aux cinq dernières années, le Grand Prix d'Europe à Valence n'a pas été retenu au calendrier 2013. Les fans espagnols n'auront donc que ce week-end pour profiter de leur idole, Fernando Alonso. Le double champion du monde n'est pas en réussite depuis le début de la saison, et se retrouve déjà relégué à 30 points de son rival Vettel au classement des pilotes. «Si je devais noter notre performance globale, je voudrais seulement lui donner un 6/10», a déclaré Nikolas Tombazis, concepteur en chef de Ferrari. Avec sept victoires, l'écurie italienne est la plus titrée sur le circuit de Catalogne.

Un grand classique

S'il y a un tracé que tous les pilotes connaissent comme leur poche, c'est bien celui du circuit de Catalogne. Et pour cause, les écuries y font régulièrement des essais en hiver. La plus longue ligne droite du Championnat depuis les stands (1.200 m) et ses 16 virages n'ont de secrets pour personne, pas même pour les rookies qui s'y sont souvent frottés dans les catégories d'accès en F1.

Pirelli encourage le spectacle

En fournissant un pneu supplémentaire pour les essais, Pirelli espère pousser les écuries à rouler durant tout le temps mis à leur disposition, et non pas à s'économiser pour la suite du week-end comme c'est souvent le cas. Une «version révisée» des pneus durs va également être lancée à Barcelone, afin de permettre aux équipes de disposer d'une palette de choix stratégiques plus large pendant la course.

 

[h=1]Pérez : "Nous devons nous respecter davantage"[/h] Le dernier Grand Prix en date avait vu les deux pilotes McLaren se livrer une bataille fratricide dans le désert de Bahreïn.
A plusieurs reprises, Sergio Pérez et Jenson Button s'étaient attaqués mutuellement en prenant de gros risques et en perdant globalement du temps.


Dans le paddock de Barcelone, Sergio Pérez a fait son mea-culpa : "Nous avons été un peu trop agressifs entre équipiers, a reconnu le Mexicain. Après la course, nous nous sommes excusés auprès de l'équipe. Nous devons nous respecter davantage. Un meeting avec Martin Whitmarsh et Sam Michael a permis d'éclaircir la situation et cela ne se reproduira plus."


"C'est vrai qu'en nous bagarrant, nous n'avons pas servi les intérêts du team car nous avons eu tendance à flinguer les pneus et à perdre du temps sur la concurrence... J'ai bien retenu la leçon !"


De son côté, Jenson Button s'était exprimé sur le sujet en rejetant la faute sur son jeune équipier, sans doute trop heureux de se montrer aussi rapide - si pas plus - que son supposé leader. Le pilote britannique a toutefois tenu à dédramatiser l'incident en indiquant que la situation avait été analysée en interne et que sa relation avec Pérez n'était pas altérée.


Il n'empêche qu'on suivra avec intérêt le comportement des deux hommes en Espagne ce week-end sur des MP4/28 profondément retouchées. Après un début de saison catastrophique, McLaren espère réduire l'écart qui sépare encore sa monoplace des meilleures voitures du plateau.

 

[h=1]Le fonctionnement du futur permis à points en F1 expliqué[/h]
Les équipes de Formule 1 se sont réunies en marge du Grand Prix d’Espagne, ce mercredi, en présence de Charlie Whiting, directeur de course de la FIA, pour discuter de plusieurs sujets.


Si les écuries ont majoritairement rejeté le retour des essais privés durant la saison, elles se sont en revanche prononcées en faveur de l’introduction d’un permis à points en F1. L’objectif est d’harmoniser le système de pénalités.


Cette future super-licence à points verra le jour en cours de saison ou en 2014, la balle étant désormais dans le camp de la FIA. Chaque pilote recevra 12 points. Une fois arrivé à 0, il sera alors suspendu pour un Grand Prix avant de regagner ses 12 points lors de la course qui suivra son bannissement.


Une course de suspension se traduira désormais par un retrait de 5 points. Trois points seront retirés du permis pour les pilotes qui dépasseront la vitesse limite de plus de 20 km/h dans la voie des stands, un accident jugé dangereux et avoir ignoré un drapeau noir.


Un retrait de deux points sera opéré pour les pilotes qui dépasseront la vitesse limite de 10 à 20 km/h dans la voie des stands, un accident jugé non dangereux, avoir gêné de manière dangereuse un autre pilote, avoir poussé de façon dangereuse un concurrent au-delà des limites du circuit, une vitesse jugée trop élevée sous drapeau jaune, avoir ignoré des drapeaux bleus, un départ volé, avoir dépassé la voiture de sécurité, ne pas avoir respecté le temps imposé sous régime de la voiture de sécurité, une sortie dangereuse après un arrêt au stand et avoir ignoré la pesée obligatoire pendant les qualifications.


Finalement, un point sera retiré pour les pilotes qui n’auront pas respecté une distance correcte sous régime de la voiture de sécurité, avoir gêné un autre pilote, avoir manqué ou être arrivé en retard au briefing des pilotes, avoir dépassé la vitesse limite de moins de 10 km/h dans la voie des stands, avoir poussé un pilote au-delà des limites de la piste, avoir tiré un avantage en coupant les limites du circuit, avoir coupé la ligne blanche à la sortie des stands, avoir ignoré le feu rouge à la sortie des stands et avoir dépassé une autre voiture sous le régime de la voiture de sécurité.

 

[h=1]Les Ferrari se montrent[/h] Fernando Alonso (Ferrari) a dominé la première séance d'essais libres à Barcelone, en 1'25''252, devant son équipier Felipe Massa. Belle performance des Français Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) et Romain Grosjean (Lotus), 3e et 4e.


Fernando Alonso a signé le meilleur chrono des essais libres 1, vendredi matin, à Barcelone, où il tentera de briller devant son public. (L'Equipe)






Impatients de tester leurs améliorations respectives, tous les pilotes sont repartis plutôt frustrés de cette la séance d'essais libres vendredi matin à Barcelone. La faute à une légère pluie qui est tombée sur le circuit de Catalunya, alors qu'un temps sec est attendu pour le reste du week-end. Dans ce contexte, certaines écuries comme McLaren n'ont quasiment pas roulé, préférant sans doute attendre les libres 2 vendredi après-midi (à partir de 14h00).


Comme à Bahreïn il y a trois semaines, ce sont les Ferrari de Fernando Alonso et Felipe Massa qui ont été les plus performantes pour cette entrée en matière. Très attendu par son public après un début de saison en dents de scie, l'Espagnol a signé en 1'25''252 le meilleur temps en toute fin de séance. Son équipier brésilien, en tête dans les cinq dernières minutes, s'est contenté du deuxième chrono.



Premier pilote à tester les nouveaux pneus durs Pirelli quand la piste a commencé à sécher, Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) a beaucoup roulé. Et ça a payé puisque le jeune pilote a signé la 3e meilleure performance de la matinée, à 0''415 de Fernando Alonso. Plusieurs fois en tête en début de séance, Romain Grosjean (Lotus) a terminé 4e, devant Adrian Sutil (Force India) et Lewis Hamilton (Mercedes). Les Red Bull de Sebastian Vettel et Mark Webber ont fait preuve de discrétion en terminant 19e et 20e.

Rédaction

 

Räikkönen : “Ce serait stupide de ne pas viser le titre”

Alors qu’il accuse 10 points de retard sur le leader du classement Sebastian Vettel, Kimi Räikkönen estime que Lotus est idéalement placée pour viser la couronne mondiale.


“Ce serait stupide de dire que nous n’allons pas nous mêler à la lutte pour le championnat",nous a déclaré le pilote Lotus au Circuit de Catalunya.


"La seule et unique raison pour laquelle nous sommes là, c’est que nous voulons gagner des courses et des championnats. Tout le monde veut gagner, mais il suffit d’une ou deux mauvaises courses pour être éliminé de la bataille. Nous allons faire le maximum à chaque course, ce qui est la clé dans un championnat aussi long.”



Le Finlandais, qui a minimisé les conséquences du départ du directeur technique James Allison, a précisé que l’amélioration des performances en qualification n’était pas un objectif en soi.


“Nous essayons de nous améliorer partout. Si nous faisons progresser la voiture, nous progresserons en qualifications", a-t-il ajouté. "Il n’y a pas de recette miracle qui vous fasse aller plus vite le samedi. C’est un tout. Bien entendu, on veut toujours faire mieux. Nous avons rencontré quelques difficultés en Malaisie, sous la pluie, et nous devons nous pencher là-dessus. Pour le moment, nous sommes en bonne position, à nous de continuer sur cette lancée.”

 

[h=1]Formule 1 : nouveau partenaire pour Lotus[/h]
Lotus a annoncé Richard Mille en tant que nouveau partenaire chronométrique officiel de l’équipe, quelques jours après avoir perdu son directeur technique James Allison au profit de la concurrence. En vertu du contrat, la marque apparaîtra sur la E21 ainsi que sur les tenues des pilotes à partir de ce Grand Prix d’Espagne.


"Le début de saison 2013 de Lotus a été excellent et il est extrêmement satisfaisant de voir cette réussite reconnue en dehors des circuits à travers l‘annonce de l’arrivée de Richard Mille parmi notre groupe de partenaires", s’est réjoui le team principal Eric Boullier. "Nous sommes extrêmement fiers de notre image de marque et l’approche novatrice de Richard Mille dans la conception et la fabrication de ses montres colle sans aucun doute à nos valeurs fondamentales qui tendent à sortir du lot."

 

[h=1]Vettel prend confiance[/h] Discret lors de la première séance d'essais libres dans la matinée à Barcelone, Sebastian Vettel (Red Bull) a signé le meilleur chrono des libres 2 dans l'après-midi, en 1'22''808. L'Allemand a devancé Fernando Alonso (Ferrari) et Mark Webber (Red Bull).


Sebastian Vettel a terminé au sommet de la feuille des temps, vendredi après-midi, lors des essais libres 2 du GP d'Espagne, à Barcelone. (Reuters)






Les Red Bull montent en puissance. A la traîne vendredi matin lors des libres 1, Sebastian Vettel et Mark Webber se sont illustrés lors de la deuxième séance dans l'après-midi. Le triple champion du monde a signé la meilleure performance, en 1'22''808. L'Australien a lui terminé 3e, juste derrière Fernando Alonso, qui avait fini en tête la session matinale.


Si l'issue des libres 1 s'était jouée dans les dernières secondes, il fallait cette fois assister aux premiers tours pour voir de l'action. Les McLaren ont profité du retour du soleil pour tester leurs nouvelles pièces et s'installer en haut du classement pendant la première partie de la séance.

Mais rapidement, Lewis Hamilton (6e au final) et Nico Rosberg (7e) ne sont plus parvenus à suivre le rythme des deux écuries en forme : Red Bull et Ferrari. Après plusieurs chassés-croisés, c'est donc Vettel qui a imposé sa loi.



Les quarante-cinq dernières minutes se sont déroulées sur un rythme bien moins soutenu, tous les pilotes se contentant de lever le pied, d'enchaîner les tours et de tester les nouveautés pneumatiques. Le 18e temps réalisé par Romain Grosjean, bien loin derrière son coéquipier Kimi Räikkönen (4e), n'est donc pas très significatif. Jean-Eric Vergne, sur le podium des libres 1, a terminé premier Français avec le 9e chrono.

Rédaction