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La langue à Molière

Discussion dans 'Art de vivre' démarrée par kaiser sauzee, 23 Avril 2013.

  1. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    il existera toujours des expressions intraduisibles ou dont la traduction ne sera pas reprise, maintenant, ça n'empêche pas de faire l'effort d'en chercher (puissance douce, puissance dure)

    le brassage existe et il n'est pas question de le remettre en cause, mais, ces dernières années, ce n'est plus de l'ordre du brassage mais d'un remplacement de la langue française courante par des expressions anglaises

    et même à défaut de trouver des traductions, on pourrait au moins franciser l'orthographe, malheureusement, même ça, n'est pas fait et au final tu te retrouves à dire "pressing" à l'anglaise alors que les règles linguistiques t'imposerais de dire "pressin" ou "pressingue"

    et le pire c'est que quand tu fais l'effort de bien parler soit on ne te comprend pas soit on se paye ta tête ou même, comme je l'évoquais, on considère ta manière de parler comme prétentieuse, presque insultante :sorry:

    pourquoi parler français est devenu "ringard" ? là par exemple, je suis sûr que certain ont souri quand j'ai écrit "puissance douce" au lieu de "soft power", mais pourquoi ? c'est aussi banal en anglais...

    ah mais à mon sens il faut distinguer trois choses :
    - le fait de connaitre une langue étrangère
    - le fait d'utiliser des termes anglais en français quand il n'y a pas de solutions alternatives (marketing, marchandising,...)
    - le fait de les utiliser alors que des substantifs existent depuis toujours ou seraient parfaitement crédibles (ex. : parking>parc-autos, checker>vérifier, hasbeen > ringard,...)

    et je rejoins hasbeen (justement :lol:) dans sa critique :

    :bravo: continuons la lutte !
     
    Dernière édition: 7 Mai 2013
  2. *Garrincha*

    *Garrincha* C'est bon ça ....

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    Sauf que les traductions littérales de "puissance dure" et "puissance douce" ne traduisent pas du tout les deux concepts de domination militaire et "culturelle".
     
  3. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    :huh: moi j'y voyais justement une traduction exacte
    quelle est la différence ? parce que puissance douce, moi je l'entendais bien comme étant la puissance culturelle, diplomatique et la puissance dure celle militaire :pensif:
     
    Dernière édition: 7 Mai 2013
  4. René Malleville

    René Malleville La partie est OPEN , quoi ? aux pennes mirabeau ??

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    Foutbol, c'est plutôt "balle aux pieds"

    Je trouve que des termes qui à l'époque étaient courants, tel que, par exemple "WC", redeviennent en Français!
    J'entends de plus en plus souvent:
    "Pardon Monsieur, ou sont les toilettes svp?"

    C'était ma petite contribution!:sorry:
     
  5. fred'

    fred' En exclusivité

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    Ca c'est parceque tu frequentes surtout des mecs qui ont un probleme de prostate
    :mrgreen:
     
  6. Mac'sous

    Mac'sous Mafia normande

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    Et avec quelques verres dans le nez ça se transforme en "Heeyy M'sieur, sont où les chieuuuttes?" :bar:
     
  7. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    je sais que "foot" veut dire pied et "ball" balle/ballon, c'est juste que dans la pratique personne n'utiliserait ce terme (de la même façon que j'entends très rarement "coup de pied de coin" ou "coup de pied de réparation" à part veissière personne n'utilise ces termes ) donc, je pense qu'à défaut de trouver un substantif, mieux vaudrait franciser l’orthographe pour qu'au moins cela soit/sonne français (car depuis quand deux "o" d'afilée donne le son "ou" ?! :sansdec: )
     
  8. LEFUX

    LEFUX Nunc est Bibendum

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    La soule c'est pas du rugby...C'est quand même un peu différent.En fait ça tient autant du foot que du rugby,voir du hockey dans la version avec crosse.
     
  9. anonymous_050120232

    anonymous_050120232 Well-Known Member

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    Tiens, moi je croyais que c'était de la musique...
    :oops: :arrow:
     
  10. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    tout comme le calcio florentin n'a que peu à voir avec le foutbol (terrain délimité, deux cages) et pourtant ça a été repris...

    deux équipes qui se sautent dessus pour la possession d'une pense de brebis ou que sais-je, ça me fait penser à du rugby moi :eek:ldmrgreen:

    bon, dans la liste je les ai rajouté pour m'amuser, car comme je l'écrivais à rené, dans les faits, il n'y a aucune chance pour que ce terme soit repris...
    et dans le cas du "rugby" ça ne pose aucun problème d'orthographe ou de phonétique

    tu nous soules !
    (etymo : du latin "satulus" = rassasié, repus)
     
  11. Mac'sous

    Mac'sous Mafia normande

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    Si moi j'dis "rudby" et pas "rugueby" ...
     
  12. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    et avé l'assent, ça fait "ruubi" :wink:


    le "y" se prononce bien "i" aussi en français et le "u" se prononce bien "u" (et non "eu" comme en angleterre)
    "gb" ne pose pas non plus de problème donc :
    "RUGBY"
    Angleterre = reugbi
    France = rugbi
     
    Dernière édition: 25 Avril 2013
  13. LEFUX

    LEFUX Nunc est Bibendum

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    Le calcio florentin c'est ce qui se rapproche le plus de la soule
    Au passage,je vous conseille le doc' de Canal + sur ce sport;c'était dans "les nouveaux explorateurs" il me semble.Le gars il se met en immersion dans une équipe,suivant les sélections,entrainements,etc.C'est assez impressionnant et c'est un des plus beaux docs sportifs qu'il m'ait été donné de voir.
     
  14. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    très intéressant entretien à une représentante de la DGLF (délégation générale à la langue française)

    Sus aux anglicismes !

    [cacher]Bénédicte Madinier travaille au sein du ministère de la Culture où elle dirige la mission du développement de la langue à la Délégation Générale à la langue française et aux langues de France. Sa mission : coordonner et animer un dispositif chargé d’enrichir, avec son équipe, le vocabulaire afin que l’actualité puisse se dire en français. Elle explique ici comment les mots de spécialistes tendent à se démocratiser et elle désigne les médias comme les diffuseurs les plus influents de ces nouvelles occurrences et acceptions de langage.

    Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est exactement la Délégation Générale à la langue française et aux langues de France et quelle est sa mission ?

    Le ministère de la Culture est notre ministère de rattachement, mais notre délégation a une vocation interministérielle. Autrefois, elle était directement rattachée au Premier ministre. Avec mon équipe, nous coordonnons un dispositif institutionnel, administratif et très sérieux qui se déploie sur l’ensemble des ministères. Nous travaillons essentiellement sur de la terminologie, donc sur les langages de spécialité. Notre mission ne concerne pas la langue courante, mais se concentre sur le langage des techniques et des technologies rattachées à l’activité spécifique des ministères.

    Chaque ministère développe des idiolectes en fonction de ses domaines de compétences. Un idiolecte, c’est un langage spécialisé, une langue propre à un secteur d’activité comme le langage de l’administration, le langage du numérique, celui de la publicité et de la communication, celui des ingénieurs...

    Afin d’être efficace sur l’ensemble des ministères, le dispositif d’enrichissement de la langue est divisé en dix-huit commissions de spécialistes qui ont pour but d’apporter un vocabulaire spécifique correspondant aux réalités nouvelles qui n’ont pas encore de noms en français. Ainsi, vous trouverez par exemple sept commissions rattachées au ministère de l'Économie, qui mènent des recherches terminologiques dans les domaines de l’automobile, la chimie, l’informatique...

    « Notre premier travail est un travail de définition, il faut savoir de quoi on parle : comprendre la notion, comprendre le concept, comprendre l’objet puis, quand on l’a compris, lui attribuer un nom. »

    Pouvez-vous nous expliquer comment sont « traités » ces mots ?
    Les spécialistes, qui sont bénévoles, vont d’abord repérer les nouvelles notions et se réunir en commission pour décider celles qu’il est pertinent de traiter en priorité car ils pressentent qu’elles vont correspondre à un besoin à la fois des citoyens et de l’administration. Il va y avoir des lois à écrire, des arrêtés à signer, des discussions à mener au niveau européen ou international et des informations à comprendre tout simplement.

    Il arrive aussi que des occurrences soient traitées car elles correspondent à des demandes directes – parfois très officielles de la part d’un organe institutionnel – ou très spontanées, émanant des citoyens français.

    Notre premier travail est un travail de définition, il faut savoir de quoi on parle : comprendre la notion, comprendre le concept, comprendre l’objet puis, quand on l’a compris, lui attribuer un nom. Parfois ce n’est pas évident de savoir de quoi on parle, alors que c’est capital. Je vais vous donner un exemple qui a sept ou huit ans, mais qui est très illustratif. Quand le mot spam est apparu, personne ne savait très bien à quelle réalité il faisait référence. Cela est devenu un sérieux problème lorsque l’on a décidé de prendre des mesures contre le spam, car on s’est rendu compte que l’on ne pouvait pas faire une loi tant que l’on n’avait pas clairement défini la notion. Il existait ainsi pour spam plusieurs définitions et les diverses parties en présence n’arrivaient pas à s’accorder. Est-ce qu’un spam c’est un message, le fait d’envoyer ce message ou encore le procédé employé pour l’envoyer ? Aucun texte législatif ne pouvait être écrit, aucune mesure ne pouvait être prise sans cette étape préalable de définition. Il ne s’agissait donc pas d’une coquetterie, mais d’un véritable besoin.

    « Il est important que tous les Français puissent comprendre les termes employés et s’en emparer, sinon on crée une France clivée. »

    Une fois que l'ensemble des acteurs du dispositif se sont accordés sur une définition, comment le mot devient-il officiellement un mot français ?[/cacher][cacher]
    Lorsque l’ensemble des acteurs du dispositif, qui inclut l’Académie française, s’est mis d’accord sur un terme – le plus souvent une liste de termes et définitions –, ces termes sont publiés au Journal Officiel.

    Trouver des termes en français répond donc à un besoin citoyen ?
    Oui, mais le français est aussi un droit pour les citoyens ! Notre autre impératif, c’est de respecter de ce qu’on appelle « le droit au français » qui présuppose que les citoyens de nationalité française ne sont pas censés connaître une langue étrangère pour lire une notice explicative, un contrat de travail, une publicité ou un titre de film. Il est important que tous les Français puissent comprendre les termes employés et s’en emparer, sinon on crée une France clivée. Il y a ceux qui parlent anglais, qui sont dans les sphères à la mode et le reste de la population qui ne suit pas. En ce sens, notre mission ne se cantonne pas à regarder évoluer la langue mais contribue aussi à la faire évoluer.

    Vous distinguez très nettement le langage des spécialistes de la langue usuelle. Quelles sont les porosités entre les deux ?
    Le langage de spécialistes s’élabore dans les laboratoires, dans les universités, dans les entreprises, là où des gens inventent, créent et nomment en permanence des objets et des concepts – car toutes les réalités ne sont pas forcément palpables.

    Quand certains termes techniques sortent de leur giron et commencent à être entendus, que ce soit dans des colloques ou dans la presse spécialisée, il faut s’affairer à les mettre à la disposition de l’ensemble des Français. Nous n’avons pas tous des bases en anglais et encore moins en ingénierie spatiale ou nucléaire…

    Est-ce ce que ces idiolectes tendent à devenir de plus en plus transversaux ?
    Oui, car si chaque sphère d’activité crée son propre langage, on observe actuellement une plus grande perméabilité entre elles. Les mots de spécialistes vont passer d’un domaine à l’autre car désormais tout est relié et planétaire. Prenons l’exemple du mot coach. Il a d’abord été employé par les sportifs, puis par les artistes et les gens des affaires. Aujourd’hui, si vous voulez changer de look, vous pouvez faire appel à un coach. Il y a des coaches pour tout et tout le monde a un coach. Or, il existe des termes précis et adéquats pour définir ces diverses fonctions : en sport, on parlera d’un entraîneur sportif, en musique d’un répétiteur, etc. En employant le mot coach pour tout et n’importe quoi, il perd sa consistance. On se retrouve avec un terme vague qui s’applique à tout mais ne veut plus rien exprimer en particulier. C’est pour nous un véritable appauvrissement de la langue française alors que notre mission est au contraire de l’enrichir en la dotant de termes qui décriront et définiront au mieux les réalités nouvelles qui s’énoncent d’abord en anglais.

    « Notre but, c’est de repérer ces termes étrangers avant qu’ils ne commencent à se répandre. »[/cacher]
     
  15. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    suite.

    [cacher]
    Comment se fait-il que nombre de ces réalités nouvelles ne soient pas encore nommées en français ?
    Dans la quasi totalité des cas, les inventions et les nouvelles notions issues des sciences et des technologies s’énoncent d’abord en anglo-américain. Il y a deux raisons à cela : l’anglais est devenu la langue de référence dans le monde globalisé et les États-Unis sont incontestablement la plus grande puissance dans ces domaines. Si une invention apparaît à Hong Kong, à Rome ou à Buenos Aires, elle sera quasi systématiquement pourvue d’un nom anglais. Il nous faut alors identifier ces réalités nouvelles et trouver des équivalents en français pour nommer ce qui s’invente et se réalise aujourd’hui.

    L’objectif de notre dispositif, qui est très important en nombre de personnes et en heures de travail, c’est que l’on puisse continuer à dire le monde actuel en français et pas uniquement en anglais. Il est fondamental que la réalité actuelle puisse également s'énoncer en français pour que la langue reste vive et vivante, qu’elle ne se cantonne pas uniquement à Racine, Molière et Balzac.

    Les citoyens français peuvent donc vous adresser directement leurs interrogations concernant certains mots auxquels ils sont confrontés au quotidien. Quels types de mots font l’objet de ces requêtes ?
    Nous pouvons avoir des demandes officielles émanant des instances politiques, mais nous recevons régulièrement des courriels de la part de Français anonymes. N’importe quel citoyen peut nous demander des explications au sujet d’un mot et il nous arrive de recevoir des réclamations quand nous n’avons pas encore trouvé d’équivalence appropriée pour un terme anglais fréquemment utilisé !

    Actuellement, une large majorité des demandes concernent les termes liés à la crise économique et financière. Les gens entendent parler d’eurobonds, de project-bonds mais ils ne savent pas ce que ces mots signifient. Ils nous écrivent alors pour que nous les éclairions sur ce vocabulaire qui les dépasse un peu.

    Les autres demandes se rapportent généralement au domaine du sport et de la technologie. Les technologies, et en particulier les technologies numériques, nous apportent des foules de termes ! La technologie est toujours plus présente dans nos vies et ne cesse d'évoluer, générant de nouveaux mots. Ainsi, les langues spécialisées se développent énormément et le langage d'un petit nombre de techniciens passe dans la réalité collective ; je pense en particulier à celui de l’informatique et de l’Internet.

    On nous a par exemple beaucoup questionnés sur le mot streaming qui a des significations bien distinctes selon les domaines d’application. Pour l’audiovisuel, nous avons opté pour diffusion en flux. Pour le mot hashtag – un terme issu du réseau social Twitter, nous avons proposé le terme mot dièse mais cela n’a rien d’officiel pour le moment, les débats entre spécialistes sont intenses et les procédures sont longues.

    Notre but, c’est de repérer ces termes étrangers avant qu’ils ne commencent à se répandre. Parfois, ils apparaissent trop rapidement dans le langage usuel, les gens les entendent à la radio ou à la télévision où l’anglais est très utilisé. Les requêtes qui nous parviennent nous alertent sur ces émergences et nous obligent à être réactifs.

    « Sans s’en rendre bien compte, les journalistes proposent, voire imposent des mots car, une fois captés par les auditeurs, ces derniers les reprennent et les répandent à toute allure. »

    Si la technologie est génératrice de mots, joue-t-elle aussi un rôle déterminant dans leur diffusion ?

    Oui, bien sûr ! Quand vous écoutez une émission à la radio, on va vous proposer de la podcaster : la technologie forge un nouveau mot et le média le véhicule. Ensuite, les journalistes vont préférer employer les termes podcast ou ballado-diffusion et ces choix auront une influence capitale sur la propagation de ces mots dans la langue usuelle. Sans s’en rendre bien compte, les journalistes proposent, voire imposent des mots, car – une fois captés par les auditeurs – ces derniers les reprennent et les répandent à toute allure.

    Pour vous, qui sont les prescripteurs les plus influents ?
    Les journalistes définitivement et essentiellement ceux qui travaillent à la radio et à la télévision. Je pense par exemple au mot pitch qui a été lancé par Thierry Ardisson dans son émission Tout le monde en parle il y a des années. C’est un mot très banal en anglais, issu du vocabulaire de la publicité et qui signifie « vanter un produit en en faisant une petite description ». Il y a des quantités de termes français – comme « résumé » ou ses synonymes – qui feraient l’affaire mais souvent on va choisir l’anglais à la place car ça fait chic !

    « Nous ne traitons que les mots que nous estimons appelés à survivre. »

    Ça fait chic ? Il y aurait donc des phénomènes de mode dans la langue ?

    Les phénomènes de mode sont essentiels dans les langues vivantes ! Et certaines tendances émergent et disparaissent très vite. Je pense par exemple au mot cocooning que l’on lisait et entendait partout il y a quelques années et qui est désormais bien plus discret. Nous ne traitons que les mots que nous estimons appelés à survivre.

    On peut considérer que l’emploi de l’anglais est également un effet de mode : on préférera par exemple dire masterclass que classe de maître car on trouve que le second terme sonne de manière étrange, que c’est un peu ringard… Je me rappelle que certains ont trouvé le mot courriel complètement incongru quand il est sorti au Journal officiel. Néanmoins, quand on a entendu un mot qui paraît saugrenu une dizaine de fois, dans la bouche des journalistes ou de ses proches, alors on s’y habitue. Il y a un processus d’adaptation nécessaire à ces nouveaux mots.

    Notre rôle est de créer les nouveaux termes et non pas de les traduire, cette nuance est très importante. L’enrichissement de la langue consiste à combler des lacunes quand le vocabulaire manque pour exprimer un objet ou une idée. On ne va pas trouver l’équivalent littéral du terme anglais mais chercher le terme qui conviendra le mieux pour rendre la notion. Nous recommandons. Nous n’imposons rien, car nous ne prétendons pas détenir la vérité. Chaque mot est un pari, car nous n’avons pas de garantie que les Français l’adoptent. Le reste ? Ce n’est pas l’affaire de la Délégation.

    C’est l’affaire de qui ?
    La langue courante, c’est l’affaire de tous et des dictionnaires. C’est la nôtre, la mienne, la vôtre. Chacun est libre d'employer des termes anglais ou de privilégier des mots français, ou même encore d’inventer des mots ! Les dictionnaires – tel que le Larousse, le Robert, le Hachette ou encore le Littré – appartiennent à des entreprises privées. Pour chacune de leur nouvelle édition, ils vont sélectionner les mots qui relèvent de la langue courante et vous ne trouverez pas les mêmes occurrences dans les divers dictionnaires.

    Toute l’année, ils lisent des journaux, questionnent des gens, écoutent la radio, la télé et ce qui se dit chez le boucher puis décident quels sont les mots qui – selon eux – sont entrés dans l’usage. Le dictionnaire, référence pour les Français, n'est en fait constitué que de leurs propres mots ! Voilà nos divergences : nous recommandons un usage tandis qu’eux l’entérinent ; nous travaillons en amont, eux en aval.[/cacher]
     
  16. Suix

    Suix Guest

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    Chaque fois que je vois apparaître le nom de ce topic, je fais une crise d'urticaire ... DE Molière, p"tin !!!!
     
  17. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    mais on t'as dit que c'était fait exprès suix enfin !

    mais bon, je vais voir si on peut pas modifier ça, va... :wink:
     
    Dernière édition: 25 Avril 2013
  18. René Malleville

    René Malleville La partie est OPEN , quoi ? aux pennes mirabeau ??

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    Non, c'est parceque je fréquente des mecs qui boivent trop!

    A voir, l'excellent film "la soule" avec Boringher et Crhistophe MALAVOY!

    Il l'a fait exprès Suix, c'est intentionnel, tu comprends???
     
    Dernière édition: 25 Avril 2013
  19. Suix

    Suix Guest

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    Ah, c'est que je passe de moins en moins souvent, alors j'ai du rater l'épisode. Désolé.
     
  20. Ebola

    Ebola Administrateur

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    Topic renommé :mrgreen:

    Pas pour longtemps non plus....
     

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