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La langue à Molière

Discussion dans 'Art de vivre' démarrée par kaiser sauzee, 23 Avril 2013.

  1. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    Voilà, merci. Suix et toi pouvez vous apaiser désormais.

    qu'est ce que tu veux dire ?
     
  2. Mr Pouet Pouet

    Mr Pouet Pouet vrai ou forumeur ?

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    dites-moi, votre soule, elle a un rapport avec la région homonyme (au Pays Basque) ?
     
  3. René Malleville

    René Malleville La partie est OPEN , quoi ? aux pennes mirabeau ??

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    Exactement, d’où le nom!
     
  4. René Malleville

    René Malleville La partie est OPEN , quoi ? aux pennes mirabeau ??

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    Exactement, d’où le nom!

    Pour en savoir plus sur l'origine de ces jeux, (Rugby, Soule et autres), un excellent livre:
    "LA FABULEUSE HISTOIRE DU FOOTBALL", de Jean Philippe RETHACKER et Jacques THIBERT aux Editions de la Martinière!
     
  5. Ebola

    Ebola Administrateur

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    Rien. J'ai mis pendant quelques minutes un autre titre... ;-)
     
  6. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    je l'ai lu il y a 2-3ans, et j'avais été très déçu... (surtout qu'il était pas donné)

    tu piques ma curiosité là, c'était quoi alors ce titre ? "la langue à suix" ? :eek:ldmrgreen:
     
  7. Ebola

    Ebola Administrateur

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    Pour ne pas toucher ton titre, j'avais juste rajouté devant le mot "Passer"...
     
  8. René Malleville

    René Malleville La partie est OPEN , quoi ? aux pennes mirabeau ??

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    Bon bè moi non, il y a beaucoup d'informations dessus, (Enfin, pour un néophyte comme moi:sorry:), et le prix ma foi, 29,90 Euro, comme tout bon livre en principe!:wink:
     
  9. yapadaxan

    yapadaxan Well-Known Member

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    Refusons le sabordage du français
    La France n’est certes que la source historique, et non la propriétaire exclusive de la langue française, que partagent avec elle, à travers le monde, les soixante-dix-sept États et gouvernements constituant ensemble l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Du moins jusqu’ici. Car le projet de loi Fioraso, qui veut imposer, en faveur de l’anglais, une très large extension des exceptions au principe du français langue de l’enseignement, des examens et des concours, pourrait avoir pour conséquence, du fait de la valeur symbolique d’un acte de sabordage du français par la France officielle elle-même, un doute croissant quant à la légitimité de la promotion de cette langue par les autres pays francophones. Heureusement, quelques espoirs subsistent : le directeur du Salon du livre du Beyrouth me disait, à la fin d’octobre 2009, en un français aussi classique que sa voix était sereine et teintée d’ironique mépris : "Laissez là vos alarmes : si la France torpille le français, d’autres pays seront toujours là pour le revigorer et galvaniser sa diffusion !"
    On se demande, pourtant, d’où peut bien venir, en France, cet acharnement contre la langue française. De la monarchie à la République, surtout aux heures les plus tragiques de cette dernière, tout illustre ce dicton : "C’est par sa langue que vit une nation." Les dirigeants de la nation française sont-ils donc saisis d’une pulsion d’autodestruction ? A supposer que tel ne soit pas le cas, tout francophone lucide ne peut qu’adresser aux gens de pouvoir à Paris et aux intellectuels malvoyants qui les inspirent, le message suivant : "N’entendez-vous pas s’esclaffer les étudiants étrangers que votre exorbitante et naïve assurance prétend attirer dans vos universités et vos écoles par un enseignement en anglais, alors qu’il n’y est pas langue maternelle ? Ne voyez-vous pas que les mieux informés d’entre eux commencent à avoir pitié de votre dérisoire servilité face aux mécanismes du profit, et à se demander quelle déplorable aliénation vous torture, alors qu’ils respectaient jusqu’ici la culture et la langue françaises ? Allez-vous protéger enfin vos tympans contre les sirènes des universitaires liés par des conventions avec des établissements anglophones, et qui n’ont pas encore compris que c’est en utilisant le français qu’ils accroîtront le prestige de leurs travaux, et non en mordant le sol devant l’anglais ?"
    Le français est depuis le XIIIe siècle une langue à vocation internationale, d’abord européenne, puis levantine, puis mondiale. Il est aujourd’hui la seule langue, avec l’anglais, qui soit présente sur les cinq continents. Chaque réunion de l’OIF montre que la promotion du français encourage celles de toutes les autres langues des pays membres. Madrid, Lisbonne-Brasilia, et maintenant Pékin dressent, face à la résistible domination de l’anglais, l’arme irrésistible de la diversité. Et c’est à ce moment même que la France, qui possède une longue antériorité historique dans l’illustration de sa langue, devrait sacrifier cette dernière aux pauvres pièges de l’argent ? !
    Il est encore temps de réagir devant le burlesque en passe de devenir le consternant. Il est encore temps de se mobiliser avant qu’un projet de loi porteur du cancer ne soit proposé à la représentation nationale. Une partie grandissante du public bien informé est en train de se déprendre du vertige de l’américanisation déguisée en mondialisation. L’Académie française, elle aussi, dénonce un projet suicidaire.
    Quant aux masses françaises, abreuvées de sous-culture américaine, elles ne manifestent aucun désir de substituer l’anglais au français dans l’enseignement en France. Ce sont donc les forces vivantes et majoritaires du pays que l’on insulte en plaçant l’anglais sur un piédestal dont il n’a que faire, surtout venant du gouvernement français. Battons-nous pour notre langue ! Car même si l’enjeu est aussi d’éviter, par solidarité civique, aux autorités de sombrer dans le grotesque en même temps que dans l’indignité, c’est de notre identité qu’il s’agit. Il n’est plus temps de clore nos paupières : nous sommes en guerre ![​IMG]
    Claude Hagège
    publié dans Le Monde daté du 26 avril 2013
     
  10. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    Dernière édition: 27 Avril 2013
  11. *Garrincha*

    *Garrincha* C'est bon ça ....

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    C'est bon ça : "l'américanisation déguisée en mondialisation". Le gars a le courage de le dire, c'est rare.

    Hard power = "puissance dure" = impérialisme militaire et commercial
    Soft Power = "puissance douce" = colonisation des esprits

    Derrière des mots, en apparence sympathiques, il y a une véritable violence et un désir de domination, d'occupation de l'espace, du paysage, du paysage audio-visuel.......

    ? et en français, ça donne quoi ?
     
  12. Mac'sous

    Mac'sous Mafia normande

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    J'ai déjà peut être eu l'explication mais ça m'échappe...

    Bienvenu vs bienvenuE?
     
  13. Suix

    Suix Guest

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    On souhaite la bienvenue à un homme ou une femme; le mot "bienvenue" ici est le nom.
    On dira à un homme: vous êtes le bienvenu; ici c'est l'adjectif.
    On dira à une femme: vous êtes la bienvenue; c'est l'adjectif aussi.
    Donc:
    Bienvenue au Japon
    Soyez le bienvenu au Japon (les bienvenus)
    Soyez la bienvenue au Japon (les bienvenues)
    Si c'est un groupe mixte: les bienvenus, car le masculin l'emporte sur le féminin.
     
  14. Mac'sous

    Mac'sous Mafia normande

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    Je savais que ça serait toi qui répondrait :sourire:

    Je saisis mieux le truc alors et je vois que les réponses sur les topics de présentation sont bourrés de faute!
     
  15. Suix

    Suix Guest

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    Oui, truffés ... Mais je dis rien même si ça me gratte ... :lolold::eek:ldwink:
     
  16. bonobo

    bonobo #CaAussiCLeffetBielsa

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    Euh je crois bien que c'est faux la vrai méthode globale n'a quasiment jamais existé en france, ils ont fait un essais mais cela a très vite été abandonné. La méthode syllabique comme l'ont connu certain n'existe plus non plus, c'est moitié du syllabique moitié une méthode par "son". En fait il existe plusieurs méthodes plus ou moins mixte, et c'est au choix de l'instit.

    Voilà c'est ce que mon amie directrice d'école m'a toujours expliqué. Py avec une fille en Ce1 jsuis en plein dedans...
     
    Dernière édition: 7 Mai 2013
  17. bonobo

    bonobo #CaAussiCLeffetBielsa

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    Je voulais dire aussi qu'on remet toujours en cause les méthodes scolaires sans penser à remettre en cause les méthodes parentales, peut être aussi que la société à changer et que nous nous occupons différemment de nos gosses qu'à une époque... s'occuper des devoirs d'un gamin et lui donner l'amour des lettres est un travail à temps plein qui peut être assez difficile et contraignant. des contraintes que beaucoup de famille inconsciemment ne sont plus capable de subir. Hachement plus facile de laissé son mome devant gulli ou internet...
    Combien de parents j'ai vu s'extasier parce que leur gamin savait manié avec dextérité une manette playstation ou le penser hyper intelligent parce qu'il savait cliquer sur la souris mais par contre le môme parlait et articulait comme une vache espagnole...
     
  18. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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  19. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    vas-y michel, fais péter le système !!

    A mort les anglicismes !!

    Michel Serres: «Je lance un appel pour faire la grève de l'anglais»

    Publié le 20/10/2013 à 07:16 | 51
    [​IMG] Michel Serres: «Je lance un appel pour faire la grève de l'anglais»

    L’homme qui avoue avoir de l’eau de son fleuve Garonne à la place du sang évoquera le futur et ses évolutions au travers de son livre «Petit Poucette», vendu à près de 200 000 exemplaires. Avec passion et un talent incomparable pour trouver le mot juste, il s’adresse à la jeune génération. À 83 ans, Michel Serres enseigne encore à l’université américaine de Stanford, a participé aux travaux menés par Anne Lauvergeon pour dessiner ce que pourrait être la France en 2030, est consulté pour le projet de la nouvelle université de Toulouse le Mirail et prépare le tome 2 de Petite Poucette.

    Dans Petite Poucette vous expliquez comment l’accès a la connaissance a été révolutionné.
    Oui c’est ça, il a été transformé trois fois, une fois par le passage de l’écriture au premier millénaire avant Jésus Christ, puis l’importance de l’imprimerie à la Renaissance et maintenant, le numérique. C’est trois fois un accès complètement différent à l’information.


    Twitter, Facebook sont de plus en plus utilisés et en même temps les chiffres sur la solitude explosent… Il n’y a pas une contradiction ?

    Non ça n’a rien à voir. D’un côté il y a l’accès à la connaissance, l’accès à l’information qui change complètement les relations humaines, et la question de la solitude d’autre part n’est pas complètement liée au numérique. Si vous regardez la façon dont étaient construits les wagons de chemin de fer en 1930, les banquettes étaient toutes face à face, maintenant elles sont tous dos à dos. La solitude était déjà définie dans les fauteuils de trains et d’avions.


    On est submergé par des flots d’infos, quels conseils vous donneriez pour surnager, pour faire le tri ?

    Le problème d’être submergé par le flot d’informations n’est pas une nouveauté. Nous avons des textes de philosophes du 16 et du 17e siècle qui le disaient dès le moment où l’imprimerie est arrivée. On a été submergé par le flot des livres. Et ni vous ni moi n’avons jamais lu en entier la Bibliothèque nationale ni même la bibliothèque de la fac de Toulouse ! Le flot d’information était déjà là, c’est pas un problème si nouveau qu’on croit.

    Vous parlez de nouvelle humanité dans Petite Poucette, c’est vraiment une révolution qu’on vit aujourd’hui ?

    Oui il y a un changement. Imaginez une question qu’on m’a posée pour Toulouse, puisqu’on reconstruit en ce moment l’Université du Mirail (j’ai été consulté par les architectes) : quelle université de demain ? Est-ce que vous pouvez l’imaginer étant donné les cours en ligne, l’accès aux informations… et donc là, nous vivons une bascule de culture d’importance majeure dont nous voyons très bien, et lucidement, comment elle se passe mais dont nous pouvons difficilement prévoir les conséquences demain matin. Tout va se transformer, votre métier comme le mien, par exemple. Un média comme un journal, c’est peu d’émetteurs et beaucoup de récepteurs, dans la toile c’est autant d’émetteurs que de récepteurs. Rien que cette comparaison fait un changement dont nous ne pouvons pas vraiment prévoir les issues.


    Récemment vous avez poussé un coup de gueule sur l’invasion de l’anglais, On a des moyens de résister ?

    C’est-à-dire que ça dépend de vous, ça dépend de nous. Ce que je voudrais moi, c’est inviter les Français à faire la grève, chaque fois qu’une publicité sera en anglais on n’achète pas le produit, chaque fois qu’un film ne sera pas traduit dans le titre, on ne rentrera pas dans la salle de cinéma. On ne rentre pas dans un shop, on entrera dans une boutique. Et dès lors que les publicitaires et les commerçants auront 10 % de moins de chiffre d’affaires, ne vous en faites pas, ils reviendront au Français. La classe dominante n’a jamais parlé la même langue que le peuple. Autrefois ils parlaient latin et nous, on parlait français. Maintenant la classe dominante parle anglais et le français est devenu la langue des pauvres ; et moi je défends la langue des pauvres. Voilà, c’est pour ça que je demande qu’on fasse la grève. J’en ai marre que la SNCF nous fasse des «smiles». J’en ai plein le dos de cette affaire. Je suis d’accord qu’il y ait une langue de communication, il y en a toujours eu une. Autant ce genre de choses commence à mettre la langue française en péril et c’est dramatique. Il y a plus de mots anglais sur les murs de Toulouse qu’il y avait de mots allemands pendant l’occupation. Par conséquent qui sont les collabos ?


    Le Président a ouvert une consultation pour faire entrer une personnalité au Panthéon, sur qui se porte votre choix ?

    Une femme.
    Olympe de Gouges ?

    Je m’en moque ! Je dis souvent, quand le Panthéon était une église catholique, elle commémorait les saints et les saintes à égalité. La Vierge Marie en même temps que Joseph. Depuis que c’est devenu la République, il y a eu un progrès formidable, on a foutu toutes les femmes dehors. C’est extraordinaire !
    Le philosophe agenais sera aujourd’hui à Diagora Labège (près de Toulouse) de 11h à 13h pour la 13e édition du Festival Scientilivre 2013 autour de «L’aventure humaine».
     
  20. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    Les mots français que les Américains nous envient


    Vous vous souvenez peut-être de «La Chute de la France», l'article bourré de clichés sur la France paru dans Newsweek en janvier. La journaliste y soulignait que «le problème c'est qu'en français, il n'y a pas de mot pour “entrepreneur"».

    Entrepreneur étant justement un mot d'origine française... Le site économique Business Insider s'amuse lui à mettre en valeur les mots que l'anglais n'a pas et que le français en revanche permet d'exprimer. Et l'anglais a beau être la langue la plus parlée du monde, le Oxford Dictionary contenir 171.476 mots d’usage courant, 47.156 obsolètes et environ 9.500 dérivés, certains mots ou concepts ont apparemment du mal à être traduit.

    Business Insider en a ainsi trouvé neuf.
    On apprend ainsi que «sal*perie», «mise en abyme», «trouvaille», «décomplexé», «diaboliser», «droit à l’oubli», «dépayser», «déontologie» et «laïcité», n’ont pas d’équivalent dans la langue anglaise.

    Pour le magazine américain, la langue française pourrait donc aider à combler ces absences.

    Les deux langues se sont souvent inspirés l'une de l'autre. Une page Wikipedia recense ainsi les mots français utilisés en anglais. Au total, environ 28% de la langue anglaise viendrait du français
     

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