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La légende phocéenne (de 1899 à aujourd'hui)

Discussion dans 'L'OM Attitude' démarrée par Sangoku1377, 14 Septembre 2007.

  1. milkmans-son

    milkmans-son Active Member

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    .....Tu parles que je vais les encourager ! Affluence « record » pour la saison...un peu moins de 7 000 supporters sont là.
    Ces minots, donc, qui deux saisons plutôt seront vainqueurs de la coupe de France des juniors vont tout donner dans ce match contre Grenoble.

    Je suis placé en virage nord et je peux vous affirmer que c'est du délire tant leur volonté, leur grinta et bien sur leur qualité individuelle et collective malmènent des Grenoblois déboussolés devant des gamins virevoltant de 17, 18, 19, 20 ans. Les Grenoblois font tout de même bloc pour ne pas perdre la figure et cela devient dur pour nos minots. Jusqu' à la 75ème minute...l'OM obtient un corner frappé par Marcel de Falco, repris au point de pénalty de la tête, par Castellani et..... but.
    C'est du délire tout le monde s'embrasse dans les gradins nous sommes ivres de joies, et les joueurs aussi. Nos petits jeunes tiendront cette victoire jusqu'au bout.
    Au final, ils ne perdront aucun de ces 6 matches restants qu'ils ont joué pour sauver l'OM. Corbeil-OM (1-1), OM-Toulouse (1-1), Montluçon-OM (0-0). Ils se paieront le luxe d'aller gagner en Avignon (0-1) et de battre pour la der le leader incontesté de cette ligue 2.
    Ces 6 matches capitaux, qui étaient le seul élément pouvant éviter une descente aux enfer dans les affres de la D3 et du foot amateur, ces minots nous l'ont évité cette horreur, de part leur résultats sur le terrain à la maison et à l'extérieur et de part leur simplicité.
    Sachez que ces gamins faisaient les déplacements, non pas en avion, encore moins en jet privé, ni en TGV, mais en bus, comme le font les supporters. Sachez qu'ils ne dormaient pas dans des hôtels luxueux, ni ne mangeaient dans des supers restaurants. Ils partaient le matin très tôt en bus avec panier pique-nique, avalés sur les aires de repos d'autoroute et rentraient dès le match terminé.

    OM-Grenoble 1-0
    OM: LEVY, ANIGO, LOPEZ, CAMINITI (BLUM 65'), GRANSART, FRANCINI, DEBONO, DE FALCO, PASCAL, LAPINTA (TERRONES 84'), CASTELLANI
    Grenoble: ESCLASSAN, CLERC, DUISIT, MADRONNET, HARANCZYCK, DUPRAZ (DI TOMASO 68'), MORALY, GILLES, VUAGNOUX, TUYBENS, SELMANE

    Pour finir cette saison dont la mission était le sauvetage de l'OM, ils nous offrirons un final en apothéose avec une superbe victoire sur Montpellier alors leader est assuré de monter en D1.
    Ce dimanche après midi nous avons été conviés les 11 000 spectateurs à un véritable feu d'artifice, tardif certes, mais quel pied. Une première période ou les Montpelliérains observent et musèlent plus ou moins les minots Marseillais et mènent même 0- 1 sur une erreur du baron.... Jacques Lopez.
    Une deuxième période qui a du mal a se décanter, c'est alors que Roland Gransart dit a ses jeunes coéquipiers "Oh les gars !!! ou ça passe ou ça casse !!!"
    Les minots poussent, poussent à fond….déviation de Marc Pascal pour Marcel De Falco, le blond stratège à la patte gauche magique, est descendu dans la surface et Marc Pascal se charge de transformer le pénalty. Nous sommes alors à la 47ème minute un partout. 9 minutes plus tard coup-franc au 20 mètres de la surface des héraultais. Castellani veut le tirer, mais Gransart dit " Non laisse, le moi je me le sens" frappe superbe, lucarne gauche du joueur entraîneur, Formici ne peut esquisser le moindre geste. Dans le stade c'est du délire 12 000 marseillais font autant de bruit que le double ailleurs. Arrive la 89ème minute, Marcel De Falco encore lui fait un numéro de dribbling dans l'axe du terrain, s'approche de la surface adverse et en pleine course de 25 mètres déclenche une frappe hyper puissante du gauche, le public comme un seul homme se lève et croit au but, malheureusement la balle à la vitesse d'un astéroïde vient se fracasser sur la transversale, mais Marc Pascal a l'agachon est au bon endroit pour la reprendre (malgré Michel Mézy) et la mettre au fond des filets. 3 -1.
    Dans le stade, à cet instant c'est un délire indescriptible, l'arbitre siffle la fin du match, les joueurs sont hilares, les membres du staff envahissent le terrain pour serrer dans leurs bras ces minots, qui eux s'embrassent, sautent et rient, comme des gamins qui viennent de jouer un sacré tour à des joueurs adultes. Mais savent-ils qu’ils viennent de sauver l’OM ?

    Alors que dans mon coin, je pleure de joie comme un minot, conscient de l'énormité de leurs performances.

    OM-Montpellier 3-1
    OM: LEVY, ANIGO, CAMINITI, LOPEZ, GRANSART, DE BONO, GARCIA (FRANCINI 80'), FLOS, PASCAL, CASTELLANI (LAPINTA 67'), DE FALCO
    Montpellier: FORMICI, GASSET (GIUDICELLI 59'), DURAND, MEZY, BALDASSARA, QUATTARA, PASQUALETTI, DUCUING, SIKELY, VERGNES (HOPQUIN 59'), SARRAMAGNA
     
  2. setonaikai

    setonaikai A vendre: crampons de 5cm, état usagé.

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  3. marseillais29

    marseillais29 moi en personne

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  4. Alonzo

    Alonzo Well-Known Member

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    Question existentielle:

    Vincent Labrune a t’il déjà couché avec Margarita Louis Dreyfus ?
     
  5. Seb'

    Seb' Well-Known Member

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    Aucune chance, c'est un laquet à ses yeux.
     
  6. aurelio.m

    aurelio.m Well-Known Member

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    Bonsoir,
    Va savoir, ;)
    Macron a bien couché avec sa Prof d’école :(
    :D
     
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  7. nadOM93

    nadOM93 Well-Known Member

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    Le pire dans l histoire c est d être resté avec :eek:
     
    aurelio.m aime votre message.
  8. Maminova13

    Maminova13 Dog13

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    Un peu de respect
     
  9. Rosickydevitry

    Rosickydevitry Moderateur

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    A l’approche des fêtes je conseil a tous le bouquin de Jeff Pères : « l’histoire illustrée de l’Olympique de Marseille »

    Tant pour les plus jeunes (leur faire découvrir notre histoire de manière sympa avec une bande dessinée) que pour les plus âgée.
     
    Los-BandiDoS, setonaikai et anonymous_050120232 aiment votre message.
  10. pomper

    pomper perpom

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  11. setonaikai

    setonaikai A vendre: crampons de 5cm, état usagé.

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  12. setonaikai

    setonaikai A vendre: crampons de 5cm, état usagé.

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    https://www.laprovence.com/article/om/5766748/om-dans-les-pas-de-rene-dufaure-de-montmirail.html

    • LUNDI 18/11/2019 à 09H37 - Mis à jour à 10H48
    • | OM
    • | MARSEILLE,ÉDITION MARSEILLE
    OM : dans les pas de René Dufaure de Montmirail
    Mis à l'honneur contre Lyon (2-1) dans un tifo somptueux, le président fondateur de l'OM reste un personnage méconnu. Valeilles, l'un de ses arrières-petit-fils, continue ses recherches pour raconter sa vie

    Par Jean-Claude Leblois

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    Le président fondateur de l'Olympique de Marseille méritait bien l'hommage que lui ont rendu les groupes de supporters et le club, dimanche au Vélodrome, pour la réception de Lyon (2-1).
    Une voile immense au-dessus de la tribune Ganay à l'effigie de René Dufaure de Montmirail, coiffé de son célèbre haut-de-forme, et son sceau personnel, avec les lettres D et M entrelacées, prélude à un fameux logo. En fond, les "120 ans" du club incrusté dans un tifo XXL, avec les armoiries et la devise de la ville pour célébrer l'anniversaire de l'OM. Le spectacle a fait le tour du monde.

    Le président fondateur de l'Olympique de Marseille méritait bien l'hommage que lui ont rendu les groupes de supporters et le club, dimanche au Vélodrome, pour la réception de Lyon (2-1). Il avait déjà fallu attendre 100 ans après sa mort pour que le natif de Verdun, élevé à Alger puis scolarisé à Blida, devenu un pionnier du sport, dans le sillage de Pierre de Coubertin et d'Ernest Callot, ait enfin un signe de reconnaissance dans sa ville d'adoption, à laquelle il a à son tour légué un trésor inestimable.

    "À partir de 1989, on n'est plus censé ignorer qui était le fondateur de l'OM"
    "L'absence de mémoire ? Ça a toujours été le cas, ce n'est pas propre seulement à la famille Louis-Dreyfus. Il n'y a même pas une rue qui porte son nom à Marseille. Mon père, Renaud, habite dans l'immeuble où vivait mon arrière-grand-père, rue Berlioz. Je préférerais que ce soit la rue Dufaure de Montmirail plutôt que le nom d'un grand musicien qui, à ma connaissance, n'a rien à voir avec la ville", pointait Valeilles, son arrière-petit-fils, dans un portrait que nous lui avions consacré, en mars 2016. À l'époque, seule une fresque, réalisée par les South Winners sur un mur d'enceinte de La Commanderie, le centre d'entraînement, lui rendait grâce.

    Engagés dans une démarche écoresponsable de sauvegarde du patrimoine olympien, quelques irréductibles de la Vieille Garde (regroupement d'anciens membres fondateurs du CU84) ont mené le combat en lançant une pétition l'été suivant. Pari réussi : en février 2017, le parvis du stade Vélodrome, côté boulevard Michelet, prenait le nom de René Dufaure de Montmirail. 100 ans après sa disparition, donc. "Entre un article en 1952 dans la revue Marseille, et un autre dans Le Méridional en mars 1989, sous la plume de l'historien Pierre Échinard, il n'y a plus de mention de mon arrière-grand-père. À partir de cette date, on n'est plus censé ignorer qui est le fondateur de l'OM", relève le quadra, interloqué.

    "J'étais ému de voir mon arrière-grand-père accroché au coeur des supporters"
    Finalement invité par l'OM contre le club lyonnais, avec Guilhem, son cousin, lui aussi arrière-petit-fils de René, il a pu profiter de l'hommage du début à la fin, apprécier "l'avant-match sur le Prado, Michelet et le parvis". "C'était un très beau moment de liesse. On eut dit qu'on était champion de France !", s'exclame l'ancien abonné du Commando Ultras, qui a rejoint le cortège parti du David en cours de route. "À Marseille, l'histoire du club et les supporters ont le niveau Ligue des champions. Ça joue sur le résultat du match, sur l'état d'esprit des joueurs. Je ne suis pas étonné que d'autres clubs jalousent cela...", glisse-t-il dans un clin d'oeil.



    Et aussi Les petits secrets des coaches de l'OM


    Habitué à la ferveur du virage Sud, il a cette fois pris place en Jean-Bouin, dans la corbeille présidentielle : "J'ai pu avoir la meilleure vision possible. Les tifos étaient somptueux, et celui en hommage à mon arrière-grand-père nous a énormément touchés. J'étais ému de le voir accroché au coeur des supporters. J'ai pensé à lui, à la vie si difficile de cet homme humble et modeste, arrivé seul à Marseille en 1894 et sans diplôme, mort à 41 ans... Renaître dans le stade après un siècle enfoui dans les sables de l'oubli, c'est une histoire incroyable !", s'exclame ce fin cuisinier (à la Villa Marie-Jeanne, une maison d'hôtes tenue par sa soeur), exalté. Exaltant, aussi, quand on le suit sur la trace de René, à remonter les fils d'une histoire singulière et plurielle.

    Jeudi, à l'heure du thé, il fallait le voir, l'oeil brillant, observer un immeuble du Vieux-Port, s'engouffrer d'un pas vif dans la porte d'entrée, miraculeusement ouverte, entrer dans le hall, partir à droite. Chercher, encore et toujours, obtenir des renseignements tombés du ciel. Il fallait prendre l'escalier de gauche, plus large, et monter les marches jusqu'au 3e étage, pour tomber... sur une agence de communication spécialisée en relations presse. Imaginer à la place un vaste appartement avec une salle destinée à l'escrime, l'autre réservée au billard, et aussi une cible dédiée... au tir au pistolet.



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    L'immeuble qui a abrité le siège du Football Club de Marseille et vu naître l'OM à la fin du XIXe siècle est toujours sis au 7 de la rue Suffren (aujourd'hui Baillide Suffren), sur le Vieux-Port. Au premier étage, l'agence maritime BUDD, créée en 1850, y a encore ses locaux, comme a pu le constater Valeilles Dufaure de Montmirail, l'arrière-petit-fils du fondateur de l'OM.PHOTO GEORGES ROBERT


    Songer à l'effervescence qui devait régner en septembre 1899, ici même au 7 rue de Suffren, le jour où le Football Club de Marseille, créé par René et sa bande de sportsmen (la fratrie de La Tour du Breuil, Jean et Raymond, Gaston Marque, André Vialla, Charles Jacquet et autres) en août 1897, absorba le club de l'Épée (école pratique d'épée et d'escrime) et installa son siège dans ces locaux idéalement placés. Et penser à l'ébullition du 12 décembre 1899, quand les membres du FCM décidèrent de changer de couleurs, passant du mauve au blanc, et surtout de nom, pour devenir l'Olympique de Marseille. Mais aussi le 8 janvier 1900, au moment où ces décisions furent validées en assemblée générale, puis signées de la main de Dufaure de Montmirail. Une chronologie des faits qui lui fait dire que "l'OM a été créé le 14 août 1897 sous le nom de FCM".

    Aujourd'hui, l'ancien temple de l'Épée, siège du FCM et lieu de naissance de l'OM, est toujours là. C'est là que les sportsmen se retrouvaient les soirs de la semaine (avant de se donner rendez-vous le dimanche matin au parc Borély), là aussi que "René présidait parfois certains assauts d'escrime lors des Jeudi de l'épée, comme Siméon Flaissières, le maire de Marseille". Perpendiculaire au quai du Port, la rue se nomme désormais Bailli de Suffren.

    Comme à l'époque où ce point névralgique de la cité phocéenne était le fief des affaires maritimes, l'immeuble abrite encore dans les étages le Groupe BUDD, agent maritime fondé par Louis Thomas Budd en 1850 et dirigé actuellement par James, de la sixième génération, qui nous a fait ouvrir les portes. Bien avant eux, à la fin du XVIIIe siècle, Thomas, officier de la marine britannique, s'installe à Marseille et fonde la branche française des Budd avec mademoiselle d'Audibert Caille. "Les Anglais de l'Eastern Telegraph ont importé le foot et on retrouve la trace du premier match à Marseille en 1868", échange Valeilles, en quête d'indices, avec l'un des reponsables. Il découvre des bureaux mitonnés dans leur jus, avec parquet flottant et boiseries d'époque, refait l'histoire, imagine les deux mondes cohabiter entre deux tirs de revolver. "René était lui aussi courtier, il avait son cabinet d'assurance maritime, les locaux étaient rue Berlioz. Le cabinet Montmirail existe toujours, mais à l'Estaque", rappelle-t-il.

    Les investigations se poursuivent pour retracer la belle histoire de famille et la "vie méconnue" de cet aïeul inspirant, qui pratiquait l'équitation, l'escrime, l'aviron ou encore le rugby (il fait partie de l'équipe championne du Littoral de 1899 à 1907). Les fouilles à la bibliothèque municipale ou aux archives départementales ne sont pas finies. Lancé dans une quête de récit biographique, audiovisuel ou écrit, pour narrer la légende du fondateur de l'OM et "41 ans de sa vie", Valeilles n'en oublie pas son auguste arrière-grand-mère, Madeleine, née Dubois. Cette demoiselle au caractère fonceur à qui les supporters de l'OM doivent la devise qui les rend si fiers : "Droit au but". "Son oncle Marius Dubois, qui occupait les fonctions de secrétaire général à la mairie de Marseille, était aussi le président d'honneur du FCM. Un virtuose en escrime qui s'exerçait tous les matins, de 8h à 9h, à la rue Thubaneau", précise-t-il, intarissable sur le sujet.

    Dans les pas de René Dufaure de Montmirail, il y a tant à raconter.
     
    kaiser sauzee et pomper aiment cela.
  13. Dam'

    Dam' L'Exclue du forum

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    Je me demande si les locaux ou le club à été créé seraient achetable par l'OM, selon leur agencement ça pourrait à la fois être un lieu sympa pour des bureaux (à proximité de la mairie en plus) et / ou des cérémonies ou un musée en complément de celui du Vélodrome.

    Dans cette ville qui a perdu tant de son prestige à la fin de la colonisation, ça serait intéressant de relier à nouveau la ville et son histoire. En partant des Phocéens et en passant par Napoleon III et l'OM tous liés au Vieux port (ou au Lacydon)
     
    pomper aime votre message.
  14. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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  15. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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  16. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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  17. aurelio.m

    aurelio.m Well-Known Member

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    @kaiser sauzee

    Bien vu ;)
    Je savais pas comment lui expliquer qu'il y avait un "Topic" pour ce genres de récits afin de ne pas faire trop de "HS"

    Désolé :oops:
    :)
     
  18. milkmans-son

    milkmans-son Active Member

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    Désolé, OM - Angers et OM Angoulême, c'était deux clins d'oeil.
    Dois-je faire quelque chose ?
     
  19. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    Continue de nous raconter des anecdotes dans cette discussion, elle est faite pour ça.;)
     
  20. milkmans-son

    milkmans-son Active Member

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    Mon premier titre

    Samedi 26 juin 1971,

    Division 1, 38e journée ( l'OM - Champion de France) à Marseille, au Stade Vélodrome :
    OLYMPIQUE DE MARSEILLE - STRASBOURG 6 - 3 (5-1)
    39 856 spectateurs.

    Buts : J.Bonnel, 12', J.Bonnel, 21', J.Skoblar, 24', Gilles Leclerc, 33', J.Skoblar, 34', Ch.Loubet, 43' ; J.Skoblar, 51', Dario Grava, 54', Marc Molitor, 63'.
    OM : J.-P.Escale - J.-P.Lopez, J.-L.Hodoul, J.Zwunka, E.Kula - J.Novi, J.Bonnel - R.Magnusson, G.Gress, J.Skoblar, Ch.Loubet (puis D.Couécou, 50e). Entraîneur : L.Leduc.

    Un peu à l’instar de cette saison, (la 36ème journée en 2010), ce samedi là, l’OM, qui s’est assuré le titre avant la dernière journée (à la 37ème et avant dernière journée, chez le Red-Star à St Ouen) joue, pour offrir le spectacle aux public venu nombreux supporter leur OM sur cette ultime journée de championnat.

    Une saison quasi parfaite, durant laquelle Lucien Leduc viendra remplacer Mario Zatelli, simplement contrarié par trois pénalty ratés. L’un à Rennes par Josip qui nous prive d’une finale de coupe de France 1-0 puis 1-2, le but à l’extérieur ne comptant pas encore double, l’OM est donc éliminé, puis deux autres pénos ratés encore par Josip et un autre par Jacky Novi, nous élimant prématurément de la coupe de l’UEFA, alors ville des foires (2-0 puis 0-2)

    Saison 1970/1971, L’OM et St Etienne sont au coude-à-coude. St Etienne avec 51 points l’OM avec 53 points. Mais la différence de but est telle qu’il faudrait d’abord une défaite de l’OM et une victoire écrasante des verts à Nantes par 4 buts d’écarts pour nous empêcher d’avoir ce titre.
    Pour la lère fois, St Etienne se retrouve « dans le rétroviseur » de l’OM, formule souvent employée par le président des verts de l’époque, Mr Roger Rocher, à l’encontre de l’OM qui à, jusqu’alors, il est vrai, terminé second derrière les verts, avant cette saison, de mettre un terme à la suprématie des Larqué, Herbin, Keita, et compagnie...
    Evidemment le stade est archi comble 40 000 supporters sont venus assister en direct au sacre de l’OM, 23 ans après le dernier titre en 1948, juste après guerre. L’attente a été encore plus longue pour le peuple marseillais que ces 17 dernières années.
    La saison a été marqué par la capacité de l’OM à prendre beaucoup de points à l’extérieur, tandis qu’au Vélodrome les gains de matches s’avéraient extrêmement plus délicats. Nombreux furent matches nuls : Red-Star 1-1, Nîmes 2-2, Nantes 2-2, St Etienne 2-2, Lyon 2-2 ou Sochaux 2-2 qui fera dire à Mario Zatelli que " le public marseillais était difficile".
    Je me souviens d’un 2-2 contre Sochaux, après avoir mené 2-0 au Vélodrome. Et bien il a fallu attendre jusqu'a très tard dans la nuit pour quitter le stade, tant la colère des supporters et les confrontations avec les CRS qui ont suivi ont duré.
    Tandis qu’a l’extérieur l’OM se baladait, 4-1, à Lyon 3-0, à Bastia, au final, 23 points (victoires à deux points) de glanés sur des terrains tout aussi hostiles qu’aujourd’hui.
    L’attaque de feu (94 buts) de l’OM avait décidé de s’en donner a cœur joie. C’est le dernier match de Charly Loubet au Vélodrome, le sacre est programmé.
    Un autre enjeu se joue entre l’OM et St Etienne c’est celui du titre de meilleur buteur français. Entre Josip Skoblar, l’aigle dalmate et Salif Kieta, le diamant vert qui obtiendra ce titre de goleador ?
    Ils sont tous deux également au coude-à-coude, non seulement pour le titre de meilleur buteur français, mais également européen, le célèbre soulier d’argent européen. Tous deux sont à 41 buts, de vrais buteurs, percutants et fracassants comme l’était Josip, ondulant et chatoyant comme l’était Salif.

    Les deux merveilles du championnat français s’affrontent à distance. L’un dans un Vélodrome en folie, l’autre à Nantes dans un stade Marcel Saupin, plein comme un œuf. … Les verts qui ne disposent plus dans leur rang de Carnus et Bosquié licencié par le président stéphanois, car coupable d’avoir annoncé leur transfert pour la saison suivante à ….l’OM.
    Ce soir là je suis comme souvent, en populaire pour voir mes idoles de plus près: Escale-Lopez-Hodoul-Zwunka-Kula-Bonnel-Novi-Gress-Magnusson-Skoblar-Loubet.

    Les 40 000 spectateurs assistent à un véritable feu d’artifice de la part des olympiens, qui chose plutôt rare, jouent dans un sublime maillot rouge.

    [​IMG]

    Dés la 12ème minute Joseph Bonnel ouvre les hostilités, ça fait 1-0 et ça flingue dans tous les sens, dés lors on se dit qu’on va voir un véritable festival. Jo Bonnel encore ; 21ème. Pour le 2-0
    Les baladeurs n’existant pas encore, certains supporters, radio collé à l‘oreille apprennent et diffusent largement l’info selon laquelle Salif Keita vient de marquer à Nantes, il faut que Josip marque son but. Chose faite à la 24ème minute, puis dix minutes plus tard de nouveau. La marque est aggravée par Charly Loubet (5-1 à la pause), c’est de la folie à Michelet, avant que le Roi Josip avant l’heure de jeu, clôture la marque pour l’OM à la 51ème (un symbole) 44 buts Soulier d’Or. Salif Keita restant à 42 buts soulier d’argent.
    Joseph Bonnel ce soir là a éclaboussé le match de sa classe et ce n’est pas pour rien qu’il figurait dans l’équipe des 110 ans de l’OM. Je me souviens qu’il s’effaçait pour que Skoblar engrange les buts, il e cherchait et lui apportait les ballons sur des plateaux en argent en l’accompagnant de signes de la main pour lui dire de frapper au but….Enorme !
    Strasbourg qui pouvait éviter la relégation s’il avait évolué ailleurs qu’à Marseille lors de cette 38èmejournée, marquera trois buts à Jean Paul Escale mon idole de toujours, contrarié par le fait de voir arriver Bosquié mais surtout Carnus qui lui piquera sa place…est-ce pour ça que sur le troisième but Strasbourgeois de Hervé Molitor il laissera glisser entre ses mains ce ballon pourtant anodin ? On ne le saura jamais.
    6-3 un match d’anthologie, une immense clameur s’élève au dessus du Vélodrome. Certains, qui exagéré à peine, diront qu’ils ont entendu cette clameur jusqu’à St Antoine.
    Pour ma part, à 17 ans, je vis ça comme un premier grand bonheur, fier des mes couleurs, de ma ville, de mon club, je suis fou de joie. Comme beaucoup je saute au dessus des barrières devant les virages nord, je pénètre sur la pelouse, traverse la surface de réparation ou Josip majestueux, bras tendus vers le ciel comme un aigle planant au dessus de sa proie, vient de célébrer son 3ème but.

    [​IMG]

    Je cours vers lui, déjà bien entouré, je lui demande, en implorant sa bonté, son maillot rouge frappé du N°10, il me dit l’avoir promis à quelques d’autre. Merde alors comment c’est possible ça ?
    Il me faut un souvenir, c’est la folie sur la pelouse, les joueurs, Skoblar en tête sont portés en triomphe. Les joueurs strasbourgeois, pour certains sont abasourdis, prostrés, assis ou allongés sur la pelouse, je m’approche comme un morfale de l’un d’eux et lui crie de me donner son maillot. Au bord de la crise de nerfs, par le fait des conséquences de cette défaite ainsi que de la dangerosité de cet envahissement du terrain, ce joueur dont je ne saurais dire qui il est, se met a éclater en sanglot, se prend la tête à deux mains et me hurle de le laisser tranquille, par respect je le laisse donc tranquille et m’en vais avec mes potes gambader en sautant, fou de joie, Cabrioles sur la pelouse, flatteries sur Magic Roger, je cherche mon idole de toujours Jean Paul Escale mais ne le vois plus. Tant pis, qu’importe, je me laisse emporter par la liesse populaire.
    Je rentre chez moi, m’endort et rêve d’exploits de mon équipe.
     

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