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La légende phocéenne (de 1899 à aujourd'hui)

Discussion dans 'L'OM Attitude' démarrée par Sangoku1377, 14 Septembre 2007.

  1. milkmans-son

    milkmans-son Active Member

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    Dans le temps, ce récit qui suit, est intervenu avant OM-Angers évidemment.

    OM-Angoulême 2-0
    Séisme au Vélodrome part I

    Séisme….Secousse brusque d'une région de l'écorce terrestre, produite à une certaine profondeur, à partir d'un épicentre.
    Epicentre disions-nous ?
    Par deux fois cette année là, le volcan a grondé, par deux fois sa fureur bonne enfant a déversé sa marée bouillonnante le long de ses abords, mais par deux fois il s’est apaisé.
    Cela grâce à ses Dieux qui ont empêché que le capuchon ne saute et que le vélodrome ne devienne une caldeira comme peut l’être par exemple le N’Gorongoro en Tanzanie !!!.
    La toute première fois…nous sommes à la fin de l’hiver 1969… l’opération "Rolling Thunder" au Viêtnam bat son plein faisant énormément de victimes et le concert de Woodstock est en préparation.
    En ce dimanche du mois de mars 1969 il fait une température printanière sur Marseille,
    L’OM accueille au Vélodrome l’AS Angoulême invaincue en coupe durant les deux dernières saisons, pour le compte des 1/8ème de finale retour de la coupe de France. Rien avoir en tous les cas avec la froideur du parc des princes du tour précédent ou l’OM avait dû batailler ferme pour éliminer après prolongation le Stade Rennais de Takac. 3-2. Ce qui a le mérite de réchauffer les quelques 20 000 spectateurs parisiens, supporters Marseillais et Rennais.

    Il y eu un match aller en Charente, ou l’OM a obtenu un résultat très positif de 3-3. Dans ce match Ô combien spectaculaire il y eu un duel épique entre un dénommé Solas défenseur intraitable… dur sur l’homme et Roger Magnusson. «The magic Roger» des années 69/70/71.
    Angoulême aujourd’hui peut prêter à sourire…certes, mais ne vous méprenez pas… 2ème d’un championnat de D2 très relevé après 25 journées, l’AS Angoulême montera au niveau supérieur la saison suivante. Et ma foi ….que cette équipe était belle a voir jouer ! 74 buts en 25 matches joués de championnat, même en D2 c’est super. La saison précédente ils avaient fait 1/2 finaliste de cette même coupe de France en perdant avec les honneurs contre le Grand St Etienne.
    Des joueurs du niveau de Meggiolaro, Léonetti, Grisetti, Solas, Edom feraient aujourd’hui le bonheur de n’importe quel club de D1.
    La foule immense se presse très tôt dans cette après midi ensoleillé, pour ce match haut en couleurs, les instances tentent une nouvelle formule de coupe de France en instaurant pour la première fois des matches aller/retour à partir des 1/8 de finale. Nous voilà donc au match retour qui promet une ambiance de feu.


    Solas avait dit après le match aller… « c’est ça votre Magnusson ? » sous entendu, il n’est pas terrible !!! Terrible ? C’est le terme qui convient à ce défenseur dans la lignée des André Kabyle le Nimois, ou Noby Styles le Mancunien édenté. Solas a le don de mettre le bon Roger en colère ! mais Magic Roger en colère ce n’est pas des coups de coudes ou autres…non c’est un numéro de magicien. Des dribbles des jongles de passe-passe a faire perdre le cigare aux meilleurs défenseurs français.
    Vous vous rendez pas compte…mettre Roger Magnusson en colère… l’irrespectueux !!!, qu’est ce qu’il a pas fait de dire ça, l’inconscient ?.
    Dans ce tunnel qui mène aux populaires on se croit être des sardines dans une méga boite de conserve, je me souviens de cette buvette qui était dans ce goulet…sous les 1/4 de virage entre les tribunes Ganay et les virages sud, buvette dans laquelle le gérant passait son temps a planquer les gobelets et les friandises de peur que des filous ne les lui chapardent.

    Au sortir de ce tunnel la vision de ce cratère en ébullition est grandiose….un monde !! un monde !! hallucinant. En y repensant, en me remémorant ces images vieilles de plus de trente ans, je revois plus proche de nous ce stade de Hillborough, ou tout un peuple voulu assister à ce match de cup et beaucoup n’en revinrent pas, il m’en vient une peur rétrospective.
    A la différence prés, c’est qu’a Marseille…même si comme se plaisent à le dire certains médias nous sommes irrespectueux de certaines institutions ou de quelques règles, il ne s’est jamais passé semblable choses qu’à Sheffield et je prie la Bonne Mère qu’elle ne se passe jamais.

    Un volcan vous dis-je, un magma d’êtres humains venus voir gagner leur OM.
    En pénétrant dans le cratère, j’ai le choix entre partir à droite sous les Ganay, là ou la piste vélodrome n’est pas très haute, mais mieux vaut y renoncer car il y a du grabuge, prendre sur la gauche sous les virages sud, mais la piste est cycliste est saturée, ou bien continuer jusque sous les virages nord ou il reste de la place en haut de la piste vélodrome. Ce sera mon choix, nous nous callons…quelques supporters, comme des cagettes de fruits dans un étal, les uns derrière les autres accroupis les jambes repliées et les pieds calés sous les fesses du voisin de devant, afin de ne pas glisser sur cette piste qui la plus pentue à cet endroit là.
    Sous les tribunes Ganay, c’est indescriptible…une bousculade phénoménale, ça hurle ça gesticule, c’est de la folie, à tel point que les barrières qui encerclent la pelouse se couchent, les forces de l’ordre dépassées par les évènements, sont obligés d’accepter que les spectateurs des populaires prennent possession le long des lignes de buts et de touches.
    Un méga pic-nic sur l’herbe !! Les spectateurs les plus proches des lignes du terrain s’assoyent bien tranquillement en attendant que le match débute.
    «Le coup d’envoi ne sera pas donné, tant que tous les spectateurs ne sont pas passés derrière les barrières »… s’égosille le speaker, dans une sono que l’on ne trouve même plus à la brocante.
    C’est pas compliqué …45.040 spectateurs payants plus environ un millier d’invités, plus les quelques 5000 resquilleurs habituels, vous avez vite fait le compte…plus de 50 000 personnes sont entassé dans ce volcan en attendant la « mise à mort » des Angoumoisins.
    La partie tarde à s’engager, d’une part, les spectateurs ne veulent absolument pas quitter les bords des lignes et quand bien même, ils le voudraient, ils ne le pourraient pas, tant les gens sont agglutinés en formant une marré qui part des lignes délimitant le terrain jusqu’en haut des gradins… noir de monde vous dis-je.

    L’arbitre Mr Lacoste et Goujoun le capitaine de l’AS Angoulême font une dernière virée pour faire bien reculer les supporters derrière les lignes blanches en se faisant parfois traiter de noms d’oiseaux.
    Temps superbement ensoleillé, ambiance survolté et surchauffée, il ne manque qu’une allumette à cette poudrière.
    Le match démarre, j’ai le palpitant qui bat la chamade. L’OM obtient corner sur corner et au bout d’une 1/2 douzaine, c’est l’explosion de joie…11éme minute « Zé » s’élève dans les airs et catapulte le ballon d’un coup de teston dont il a le secret au fond des filets de Guisepin.
    Du délire, néanmoins aucun spectateur ne mets ne serait-ce qu’un pied à l’intérieur du rectangle vert. Dissipés, mais respectueux.
    Avant la mi-temps, l’arbitre a bien failli se transformer en allumette en omettant de siffler un pénalty indiscutable pour une faute sur Roger Magnusson. Mais la sagesse l’a emporté une nouvelle fois et la partie continue, dans une ambiance de corrida.
    A la pause quelques spectateurs se dégourdissent les jambes sur le gazon et tout le monde dans le stade se relâche de cette tension extrême, on peut voir le sourire sur tous les visages.

    La 2éme période débute et 20 minutes plus tard… Roger le magnifique, qui est en train de rendre fou son garde du corps en lui faisant notamment un amorti de la nuque après une série de jongles…marque ce deuxième but qui le rend fou de joie et s’en va taper quelques mains de spectateurs en délire. Le volcan est en feu des scènes de joies indescriptibles tout le monde se saute dans les bras, s’embrasse à chaque passe ou dribble, des OOOooooolllllé, chaud comme la braise retentissent.
    Angoulême ne s’avouant pas battu pour autant aura bien quelques occasions de revenir au score, mais le match se terminera sur des chapeaux de roues pour l’OM. Magnusson est encore fauché dans la surface, l’arbitre ne bronchant pas, on est à deux doigt du séisme,
    Jusqu'à la fin l’ambiance est électrique et avant que l’arbitre ne mette fin à cet après-midi « de campagne » Magic Roger a une occasion sublime de tripler le score, mais il shoote à coté, sa balle rasant de très prés le poteau.
    Le match se termine…envahissement du terrain bon enfant, c’est une immense scènes de liesse populaires, c’est la joie, la fête, les joueurs sont portés en triomphe, les gens ne se connaissent pas, mais s’embrassent, se congratulent, les gamins comme moi improvisent un petit match avec en guise de ballon… une canette….
    Longtemps nous resterons sur la pelouse en nous prenant pour nos vedettes, des adultes se joignant à nous.
    Le volcan s’est pour cette fois-ci apaisé, nous nous surprenons a parler de la finale, mais ce sera une autre histoire….

     
  2. milkmans-son

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    OM-ANGERS séisme au Vélodrome part II

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    Bon nous y voilà à cette deuxième secousse sismique dont le stade vélodrome fût l’épicentre.
    Dans la joie et l’allégresse de l’épisode précédent, nous venons donc d’éliminer l’AS Angoulême de la manière la plus tonitruante qui soit.
    Et voilà t’il pas que notre OM tire au sort…pour les ¼ de finale… « ST GERMAIN » oui c’est bien ça, le club de la capitale, qui alors, joue encore en CFA. « St Germain » cette entité du club de la capitale qui en fait, n’est que l’ovule dans une remorque d’un des patrons d’une célèbre société de transport… « CALBERSON » .
    Qui sera fécondée par le président du RC France et 20 000 spermatozoïdes de notables Parisiens.
    Cette insémination artificielle donnera naissance au Paris Saint Germain, neuf mois plus tard, c'est-à-dire la saison suivante.
    Pour une sombre histoire de liseré blanc qui a tendance à devenir de plus en plus maigre sur leur maillot, selon la volonté des dirigeants actuels de Paris….et non sans que ceux-ci ne s’attirent les foudres de certains de leurs supporters, qui voient en occultant cette bande blanche de leur maillot une manière de dire à St Germain… « Merci et au revoir »…. La peur que le PSG ne devienne le seul « P ».
    Depuis 2011, le Qatar est à la tête de ce club de VIP, qui, s’il écrase tout en compétitions nationales, a les pires difficultés en compétitions internationales pour exister hors des poules de qualifications. Sorti au mieux en ¼ de finale, mais la plupart du temps en 1/8ème de finale ce qui n’est pas très flatteur au regard des sommes colossales investies.
    Mais bon, était-ce nécessaire de parler de eux ?…7-1 sur l’ensemble des deux matches, vite fait bien fait, vite bâclée, l’affaire est dans le sac, les ballons dans les filets et les filets sont troués.

    Dans une ambiance nettement plus feutrée qu’au tour précédent, le PQSG (Pas Qatar Saint Germain) n’aura pas existé.
    Le tirage au sort des ½ finales, nous donne Angers… le SCO d’Angers…..Le SCO d’Angers en 1969…. fatche de con, hé béh, c’est pas un cadeau, car si Angoulême est second en D2, il y a un premier…et devinez qui c’est ? c’est Angers bien sûr.
    Bon sang, jugez par vous-même …
    Le SCO d’Angers leader incontesté dans cette D2 1968/1969, meilleure attaque…128 buts inscrits pardonnons les du peu. De plus le SCO est habitué aux ½ finales de coupes puisque ½ finalistes en 62 et 66 donc trois saisons plus tard et…. les voilà au vélodrome.
    Mais avant il y a un match allé à jouer en Anjou, ce dont je me souviens par presses et images interposées, c’est que l’OM l’a échappé belle. Jean Paul Escale ce soir là est en état de grâce, il bloque toutes les tentatives des Angevins, il est impérial dans les airs… sur corner, sur les centres aériens à l’attention de Jean Deloffre, il rend l’utile àa l’agréable en allant nettoyer sa lucarne tout en allant chercher quelques ballons placé tout dans le coin de celle-ci.
    Mes amis la Bonne Mère m’a donné des yeux pour voir….et j’ai vu lors de ce match un arrêt, que dis-je un arrêt ? non--- une parade ? oui---c’est ça !--- d’après le maître en la matière qu’était Bernard Lama, « une parade » c’est lorsque le ballon n’est pas maintenu dans ses mains, donc renvoyé !!
    Alors allons y pour une parade. On a souvent parlé de celle de Gordon Banks, le goal keeper de l’équipe d’Angleterre, lors du mondial 70 au Mexique, lorsque le Roi Pelé déclenche une tête quasi a bout portant au ras du sol et que le gardien de Stocke City va chercher à l’autre bout de ses buts au prix d’une détente phénoménale, ce qui fera dire à la légende brésilienne, « j’ai marqué un but mais Banks, l’a arrêté ».
    Ce que j’ai vu de mes yeux vu c’est---une reprise de volée à la Papin (une papinade) à l’horizontale en pleine extension de---Michel Margottin joueur blondinet, véloce sur son coté droit, que Jean Paul va chercher dans sa lucarne droite d’une détente---heeeeuuu comment dire ? fabuleuse ? fantastique ? grandiose ? les mots manquent pour qualifier un plongeon identique à un décollage de la navette spatiale Atlantis.
    A l’instar des deux boosters qui se détachent de la navette une fois l’avoir propulsé dans les cieux, Jean Paul Escale lâche ses bras pour aller détourner ce ballon qui filait comme un météorite au fond de sa cage Jean Paul Escale se transforme sur ce coup là en Bruce Willis, il pouvait tenir ce jour là, son rôle dans Armagedon. 0-0 au terme de cette ½ finale, ou l’OM est sévèrement malmené. Mais le suspens reste donc maintenu pour le retour.

    Les supporters de l’OM étant connaisseurs, sur une banderole ils demanderont que Jean Paul soit sélectionné en équipe de France.
    La terre se met donc a frémir pour la deuxième fois--- 43 000 spectateurs se presse en ce mois de mai ensoleillé, dans la soufrière qu’est devenu en l’espace de quelques semaines le stade Vélodrome. Gallina, Chlosta, Dogliani (marseillais), Deloffre, Margottin, Bourdel, Poli, Stievenard, Perreau, etc…une équipe digne de la D1--- leader de D2---128 buts inscrits, je vous le rappelle, s’apprête donc a défier l’OM, dans son cratère.
    Dés 10 heures le matin, pour un match débutant à 17 heures, les supporters sommes plaqués contre les grilles. Cette fois-ci je suis en virage nord, place payé par mon club de foot. (le Burel).
    Pour y accéder, je me laisse porter par ce flot humain, mes pieds ne touchent parfois plus le sol tellement la foule est dense, elle me porte. Les gens sont collés les uns aux autres. Je sens chaque odeurs autour de moi, à ma droite, une odeur d’eau de toilette, devant moi, une odeur de cuir chevelu, à ma gauche, une odeur de transpiration, derrière, une odeur d’haleine. Un vrai bouquet de senteurs. Mais que ces odeurs soient agréables ou désagréables qu’importe, la véritable odeur qui va éveiller en moi une réaction sera celle de la victoire ou de la défaite.
    Et en pénétrant dans les gradins, un air frais s’en dégage, un petit coup de vent qui me permet de respirer un grand coup et reprendre mon souffle. Ça sent bon l’herbe tondue fraichement.
    Que vois-je d’en haut des virages ? une nouvelle fois les barrières s’écrouler devant la pression exercée par les milliers de supporters en folie, les forces de l’ordre une nouvelle fois dépassées, tentant une bien timide opposition puis résignées qui baissent les bras.
    C’est une véritable marée humaine que je distingue du haut des gradins encore plus impressionnante vue d’en haut que lorsqu’on y est en plein milieu. Les gens se massent donc une nouvelle fois autour des lignes et des filets, s’assoient tranquillement comme si c’étaient leur place réservée.
    Néanmoins par respect pour leur équipe et de peur de rater une finale les supporters reculeront derrière ces bien minces barrières. Autour de la pelouse ce seront des bancs de policiers qui, les supporters dans leur dos pourront assister au match.

    ....
     
  3. milkmans-son

    milkmans-son Active Member

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    C’est une ½ finale de coupe et les supporters ne veulent pas manquer ce rendez-vous, une place pour la finale à Paris est en jeu. Si par bonheur l’OM venait à passer le SCO d’Angers, ce serait sa dixième finale de Coupe et si on venait à la gagner, se serait notre 7ème victoire en Coupe de France. Donc les enjeux sont énormes et les spectateurs ne s’y sont pas trompés.
    Un peu moins de monde néanmoins que lors de la première ébullition (OM-Angoulême) se sont présentés pour ce nouveau séisme. La recette ayant été fabuleuse (record battu) je pense que certaines personnes on dûi avoir peur de ce qui s’est passé contre Angoulême et cela a du en retenir un certain nombre. La suite va nous montrer que les fragiles du cœur ont bien fait de ne pas venir.

    Il n’empêche que si 2000 billets de moins environs ont été vendus, le cratère se rempli rapidement, les virages sud et nord sont pleins les abords de la pelouse sont squattés de nouveau, la piste vélodrome et saturée de monde, il ne reste que les tribunes Jean Bouin et Ganay comme d’habitude a remplir, mais elles le seront sans aucun problème au coup d’envoi. Ce qui fera une nouvelle fois 50 000 milles personne au total. C’est tout bonnement ahurissant de voir tous ces gens excités comme des gamins. Se levant, se saluant, « oh putain tié la toi aussi ? » « et ouais et toi aussi tié là » ? « et ouais ma foi » !!!
    Si j’ai connu de plus ou moins loin le « pique-nique » de la pelouse, je connais maintenant celui des gradins. Certains de mes voisins sont munis de glacières avec à l’intérieur : salade, viande froide, ils sont une petite quinzaine à se faire passer, se l’envoyer même…le jambon, le saucisson le pain et même le rosé…ces ingrédients volent devant moi avec d’autres odeurs qui flottent et chatouillent mes narines. Tout ça n’était pas interdit à cette époque.
    J’ai toujours eu plaisir à observer les gens dans ce stade, pour voir simplement dans leur regard et leurs yeux, s’ils éprouvent les mêmes émotions que moi.
    Donc je scrute en n’en plus finir et c’est magnifique.
    Les joueurs Angevins sont accueillis par une bordée de sifflets, ils sont venus voir de plus près l’état de la pelouse. Les sifflets, pour l’équipe adverse ne sont pas nouveaux, c’est une tradition au Vélodrome pour leur mettre une certaine pression.
    L’entrée des équipes se fait dans une ambiance hallucinante. Des appels micros sont fait régulièrement pour appeler les spectateurs massés en bordures de lignes de respecter les joueurs.

    Le match peu démarrer, l’angoisse est perceptible sur chaque spectateur
    Certains retardataires ne se sont pas encore assis, qu’a la 11éme minute comme contre Angoulême au même moment du match--- Roger qui est parti pour nous faire vivre un grand match, marque d’un tir rasant.
    OUUUUUUUUUUUAAAAAAAIIIIIIIIISS, le volcan explose, tout le monde se lève comme un seul homme, déclenche une salve d’applaudissements, de rires, de joies---de courte durée malheureusement, ceux qui se sont trouvés des affinités dans ces embrassades n’ont pas finis de se faire des mamours, que Deloffre, l’excellent buteur du SCO égalise dans un silence d’enterrement. « Oh putain, c’est pas bon ça »
    L’ambiance baisse un peu d’intensité. Puis repart de plus belle les attaques de l’OM deviennent percutantes. C’est alors que Gourault jeune gardien de 20 ans, qui remplace au dernier moment le gardien titulaire Gallina (qui se blesse durant l’entraînement de la veille) réalise exploit sur exploit, tout y passe, envolées spectaculaires, sorties dans les pieds, tirs stoppés ou détournés en corner, il est imbattable pour un gardien remplaçant---putain---la vache, il est bon ce con !!!
    La reprise se fait à l’abordage de la part de olympiens, non seulement Gourault est en état second, durant la seconde mi-temps, il bloque encore quasiment toutes les tentatives de l’OM, mais en plus il a la baraka---Joseph place un coup de tête canon sur la transversale, Roger Magnusson, un tir sur le poteau faisant monter la température de la soufrière, à tel point que des gens sur les bords de lignes se sont levés et font les gestes des joueurs, voulant en cela les aider a frapper au but ou a mettre une tête. Certains voudraient presque pénétrer sur la pelouse pour les aider.
    Mais à chaque fois, grâce à leur technique, les Angevins, dés qu’ils ont récupéré le ballon tente de calmer le jeu.
    Une blessure de Magnusson, interrompt le jeu cinq bonnes minutes, ce qui permet à Frank Fiawoo de remplacer Guéniche, Nous sommes presque à la fin de la rencontre, toujours 1 à 1, Si l’OM ne gagne pas il y aura match d’appui, on ne sait où. Les olympiens poussent, poussent encore et encore. Frank Fiawoo qui vient d’entrer cinq minutes auparavant obtient un corner sur un nouveau détournement de balle de Gourault.

    On est à la 89ème minute, les arrêts de jeu n’étant pas décomptés à l’époque…89ème minute donc, la foule se dit que si l’OM « ne marque pas là, on est frit » il y en a qui commencent a désespérer, mais pas une personne n’a quitté sa place, on entend presque le battement de leur cœur. D’ailleurs le Vélodrome n’est qu’un immense cœur qui s’arrête un court instant, le temps que Destrumelle, le capitaine, le tire à hauteur du point de pénalty, Joseph, Magnusson, Fiawoo, Zwunka, il ne manque que Escale, car tous les joueurs olympiens se jettent comme des morfales sur ce ballon venu du bas de la tribune Jean Bouin…Bonnel venu de très loin s’élève dans les airs au prix d’une détente superbe, balance le ballon pleine en lucarne du gardien Angevin.
    Des voisins a moi tombe à la renverse, les potes de mon club, mon dirigeant de foot on se prend dans les bras, on s’embrassent « on est à Paris, on est à Paris, c’est fabuleux » le stade entier s’embrasse et s’embrase, les coussins en papier qui sont vendus à l’entrée du stade sont jetés en l’air, les spectateurs envahissent de nouveau la pelouse, certains se cassant la figure dans cette bousculade énorme, d’autres portant les joueurs en triomphe une nouvelle fois, d’autres encore courent pour attraper le président Marcel Leclerc et lui font faire un tour d’honneur sur les épaules des plus costauds, c’est du délire complet. « On est en finale, on est à Paris » Cela sera répété je ne sais combien de fois. Les cardiaques ont bien fait de ne pas venir, le suspens a été insoutenable jusqu’a cette avant dernière minute. Les supporters pouvons laisser éclater notre joie tant certains se sont rongés les ongles en se faisant même saigner les bouts des doigts.
    J’avoue que j’aimerai bien être sur le gazon pour faire comme la dernière fois, courir dans tous les sens, approcher, toucher mes idoles, pourquoi pas, avoir un maillot ? mais je ne peux pas je suis trop loin et mon dirigeant ne le voudrai pas. Je regarde donc tout ce qui se passe sur le terrain et j’ai les larmes aux yeux.
    Pour cette fois encore le volcan ne fait que gronder, il s’apaisera de nouveau.
    Son appétit de victoire est assouvi.

     
    sacrum83 aime votre message.
  4. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    je mets ça là.

    J'ignorais totalement l'existence de ce club. J'espère qu'on s'associera à eux (si ce n'est déjà fait). Ca pourrait devenir une intéressante petite académie de jeunes.
     
    Dod'OM aime votre message.
  5. pomper

    pomper perpom

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    Ernesto, kaiser sauzee et aurelio.m aiment votre message.
  6. pomper

    pomper perpom

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    Re à tous, ça me fais rire ses accolades dans le tunnel avant l’entrée sur le terrain, l’immense skoblar leur cracher dessus, bonnel faisais pareil, di meco était pas loin de le faire, certes le foot c’est pas là guerre, mais il y a des règles à respecter:mad:
     
  7. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    Drame de Furiani : faut-il arrêter de jouer le 5 mai ?
    Près de 28 ans après les faits, la catastrophe de Furiani continue de meurtrir la Corse. Après de nombreuses années de combat contre les instances dirigeantes du football français, le collectif des victimes du 5 mai 1992 va, peut-être, obtenir gain de cause. Ce jeudi, un projet de loi visant à sacraliser cette date solennelle sera débattu à l’Assemblée nationale.

    Par Chloé Saunier mercredi 12 février


    Le 5 mai 1992, quelques minutes avant la demi-finale de Coupe de France entre le SC Bastia et l’Olympique de Marseille, la tribune Armand-Césari du stade Furiani s’effondre. Ce soir-là, elle emporte avec elle 18 âmes, en blesse 2357 autres, déchirant ainsi le cœur de la Corse, ses habitants, et naturellement celui de tout le reste de la France. Ceux qui ont assisté à la scène de près ou depuis leur télévision conservent un sentiment d’horreur toujours présent aujourd’hui. À la suite de ce drame qualifié de plus grande tragédie du sport français, le président en fonction, François Mitterrand, avait alors promis dans l’émotion : « On ne rejouera plus au foot un 5 mai. » Promesse rapidement tombée aux oubliettes. Vingt-huit ans après les faits, des rencontres sont jouées chaque année à cette date, au plus grand désespoir des victimes et de leurs familles. « Il y a beaucoup de matchs qui ont eu lieu le 5 mai, il y a même des finales de Coupes, l’Olympique de Marseille a fêté son titre de champion de France à cette date. Tout ça, c’est une douleur pour les familles qui, elles, pleurent leurs enfants au quotidien » , confie le député de Haute-Corse, Michel Castellani.

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    La Corse, terre de débats

    De fait, depuis de nombreuses années, le collectif des victimes de la catastrophe de Furiani se bat, corps et âme, pour obtenir le gel des matchs se déroulant le 5 mai. Une initiative soutenue en masse, en premier lieu par le Sporting Club de Bastia, mais également par des personnalités sportives et des supporters de nombreux clubs. « Nous, on demande qu’il y ait des commémorations qui soient organisées en hommage aux victimes de la catastrophe et qu’il n’y ait pas de match de football un 5 mai parce que, pour nous, c’est primordial que ce jour-là, on commémore le drame. Mais ça n’avance pas, parce qu’on se heurte à des instances du football qui ne veulent rien entendre, pourtant, c’est la plus grande catastrophe du sport français, mais elles n’ont jamais tenu compte de la tragédie » , explique Josepha Guidicelli, présidente du comité des victimes. En vain, face à eux un mur, et pas n’importe lequel. Les instances de football françaises, fermées à l’idée de décaler les rencontres et de chambouler l’organisation du calendrier des différentes compétitions. Pourtant, d’après Josepha Guidicelli, cet argument ne tient pas la route, et de nombreux exemples le prouvent : « Pour eux, c’est très compliqué d’un point de vue organisationnel. Ce qui pour nous n’est pas audible. Pour prendre un exemple, lorsqu'il y avait le mouvement des gilets jaunes, ils ont reporté des matchs la veille pour le lendemain. »

    Ce débat de longue date dans le football français est donc récemment revenu sur le devant de la scène. En effet, le député de Haute-Corse, Michel Catellani, appartenant au groupe Liberté et Territoire, a émis une proposition de loi qui vise le gel des journées du 5 mai du football professionnel, donc les rencontres de Ligue 1, Ligue 2 et National. Celle-ci a été adoptée à l’unanimité par la commission, la semaine passée, et sera présentée et débattue, ce jeudi 13 février, à l’Assemblée nationale. « Les représentants de tous les groupes ont discuté et ont voté à l’unanimité en faveur de cette proposition de loi. Je pense que ça se présente plutôt bien. Je ne vois pas le groupe se déjuger » , affirme le député. Un vent d’espoir souffle donc sur l’Île de Beauté.

    De son côté, la Ligue de football professionnel, opposée à la sacralisation du 5 mai, prône une « alternative » à la proposition de loi, et souhaite « une commémoration renforcée sur tous les terrains de France » . Une option qui, bien évidemment, ne convient pas aux familles des victimes. « Les seules commémorations que la LFP veut mettre en place, c’est un brassard noir ou une minute de silence. Elle ne prend pas ses responsabilités. Nous sommes obligés d’initier le politique dans le sportif, ce qui est regrettable » , poursuit Josepha Guidicelli.

    Le culte de la mort

    En juillet 2015, le combat du collectif avait donné lieu a une première avancée. Thierry Braillard, secrétaire d'État chargé des Sports, avait décidé de geler les samedis 5 mai. Une avancée significative, mais insuffisante pour les familles qui souhaitent que cette date soit pérennisée. « Depuis huit ans, on ne lâche pas, il y a eu quelques avancées. Il a été acté que lorsque le 5 mai tombe un samedi, on ne jouerait pas au football. C’était une petite avancée, mais nous, on demande le gel total » , appuie la présidente du comité des victimes. Sans doute parce que c’est une île, sans frontière et dont l’unique limite est l’horizon de la Méditerranée, la Corse possède une impressionnante force de cohésion, dont elle seule détient le secret.

    L’enfer de Furiani a soudé, pour le reste de la vie, ses familles insulaires touchées par la tragédie, mais pas seulement. Uni dans la douleur depuis bientôt 28 ans, le peuple corse n’a jamais cessé le combat pour entretenir la mémoire de ses défunts. «  Chez nous, le culte de la mort est extrêmement important, c’est très ancré dans notre tradition, explique Loïc Capretti, socio du Sporting Club de Bastia. Chaque commémoration par rapport à la mort est sacrée. Le 5 mai est une date importante auprès des familles des victimes, mais également auprès de personnes qui ne suivent pas forcément le football. C’est toute la Corse qui est touchée et qui pense, chaque 5 mai, aux victimes. Sacraliser cette date est d'une logique implacable. » Et s'il était l'heure pour l'Assemblée nationale d'écouter François Mitterrand ?
     
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  8. pomper

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  9. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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  11. aurelio.m

    aurelio.m Well-Known Member

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    Je viens de voir çà ! :(
    https://www.francebleu.fr/infos/soc...ipe-de-france-de-football-est-mort-1552045296
    Oui tu as raison pomper
    Merci en lettres d'OR à ce grand Monsieur pour nous avoir permis à nous les petits éducateurs à assister à vos réunions avec l'amicale des éducateurs

    Une belle équipe vous attends, car il y a du beau monde là ou vous allez maintenant .

    R.I.P
     
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  12. V-A Fangoule di Montasega

    V-A Fangoule di Montasega Well-Known Member

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    Hommage à une légende et profond respect pour la mémoire d’un très très grand Monsieur du football, grand pour la France et aussi pour notre OM ! Il aura vécu avec nous l’enthousiasmante prise de contrôle de notre club par Tapie, et il a « assuré grave » comme disent les minots. Et quels souvenirs avec la génération Platini Giresse Tigana. Toute ma jeunesse... Journée encore plus triste que les précédentes pourtant pas très gaies...
     
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  13. nicom93

    nicom93 Well-Known Member

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    Bye bye M.Hidalgo, un des entraîneurs qui a contribué à bâtir l'OM de Tapie. Il y a un peu de lui pour la LDC 1993. Il y a beaucoup de lui pour 1998.


    :(
     
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  14. pomper

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    Bonjour à tous, très très surpris qu’il n’y pas plus que ça marque de sympathie à son égard sur notre forum:( les jeunes onts la mémoire courte, pas bien ça.
     
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  15. aurelio.m

    aurelio.m Well-Known Member

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    Bonjour l'Ami pomper,

    Ce qui est triste, c'est de voir que cet homme immense n'aura pas pour cause de coronavirus, des funérailles à la hauteur de son personnage :oops:
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    R.I.P Monsieur Hidalgo !

    Après pour ce qui est de mémoire courte de certains jeunes ou pas, c'est dans la continuité de leur valeurs et pas plus pire que de cracher sur les joueurs qui ont adoré en leur temps ....

    Alzheimer quand tu nous tiens :(

    ;)
     
    Dernière édition: 27 Mars 2020
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  16. anonymous_050120232

    anonymous_050120232 Well-Known Member

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    C'est la période qui veut ça. En tout cas, Michel Hidalgo a été un grand, un très grand du football français. Même s'il a aussi profité du travail en amont de Boulogne (sur la préparation physique des joueurs) et de Kovacs (sur l'assimilation du football total) dans les années 70, c'est bien avec lui qu'une génération exceptionnelle pu pleinement s'exprimer et offrir de grands moments de football : évidemment la demi-finale de Séville en 82, et la victoire de l'Euro en 84 avec un Platini stratosphérique.

    Il a aussi largement contribué au grand OM de l'époque Tapie, je pense que son charisme et sa renommée a facilité l'arrivée de joueurs de renoms. Sans lui, ça aurait été plus compliqué de casser le pré-contrat de JPP à Monaco, d'arracher Giresse à Bordeaux, de faire venir Förster...

    Au-delà de tout ça, Hidalgo a prouvé qu'il était possible de gagner au football tout en offrant un jeu offensif, plaisant, et sans se comporter en dictateur avec ses joueurs.
     
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  17. shady

    shady Moderateur Membre de l'équipe

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    RIP Michel Hidalgo, un très grand homme et surtout un grand passionné du ballon rond et d'une gentillesse exceptionnelle.

    Une anecdote me vient à l'esprit, je me souviens de notre rencontre avec ce grand homme, au stade Vélodrome, lors d'un fameux OM-Montpellier, un soir d'août 1998.

    J'étais avec mon père, et nous avions eu la chance de rencontrer Michel Hidalgo à la mi-temps du match, où l'OM se faisait laminer 4-0, puis à la fin du match, Michel ayant été invité à commenter le match pour France Bleue Provence.

    Je n'avais pas encore 5 ans, c'était le 1er match de l'OM auquel j'assistais, et j'étais en larmes à la mi-temps, du fait du score.

    Puis, avec mon père nous voyons Michel, et là, il me dit : "Ne pleure pas petit homme, un match dure 90 minutes, il en reste encore 45, et, tout peut arriver dans un match, c'est ça la magie du football et je suis bien placé pour le savoir".

    Ce sont plus ou moins les mots qu'il avait eus devant moi, et ils raisonnent encore aujourd'hui dans ma tête.

    A la fin du match, alors que nous allions sortir du stade, nous croisons encore Michel Hidalgo, il me lance un clin d'oeil, en me disant, "tu vois, c'est la magie du football", et moi, tout content, je ne me rendais compte de rien, et je lui avais sauté dessus.

    Il avait été très gentil, et nous avons eu droit à une photo, avec Avi Assouly qui était également présent, et Michel m'avait même fait la bise.

    Ce moment là, je ne l'oublierais jamais.

    Hier, j'ai repensé à cet instant précis, et mon père également, comme quoi, certains souvenirs restent inoubliables.
     
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  18. pomper

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    Bonsoir à tous, époque où onts terrorisés l’Europe entière :mad:
     
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  19. pomper

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    https://www.laprovence.com/actu/en-...r-national-tres-emue-par-les-temoignages.html
     
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  20. pomper

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