Le Basket : NBA, Pro A, Equipes nationales

[h=1]Il a raison, Edwin Jackson![/h]

Edwin Jackson (ici au tir lors de la Leaders Cup) veut un MVP unique en Pro A. Et il fait le match!



Le Villeurbannais a estimé dernièrement que la distinction de meilleur joueur du Championnat ne devrait pas être divisée entre joueurs étrangers et français. Il préfèrerait un MVP unique. C’est tout, sauf bête…



Longtemps, la Pro A, qui s’appelait encore Nationale 1, a révéré ses joueurs étrangers. Elle avait raison. Même certains OVNI sans pedigree aucun, surgis d’improbables colleges américains et déboulant de Malines plutôt que de Milan, réalisaient des saisons offensives au-delà du réel : 34,1 points de moyenne en 1984-1985 pour le moustachu limougeaud Ed Murphy, ça parle, non ? Mais bon, autres temps, autres mœurs défensives…


Si vous laissez glisser votre regard plus avant sur la liste des MVP étrangers du Championnat, vous allez avoir la larme à l’œil. Souvenez-vous : Don Collins, Michael Brooks, Michael Young, David Rivers, Delaney Rudd… Il y avait là du talent, du volume de jeu et des personnalités à l’avenant. Dans le même temps, les meilleurs joueurs français pouvaient difficilement rivaliser avec leurs prestigieux partenaires mais existaient fortement aux yeux du public. Le double standard MVP étranger et MVP français se justifiait pleinement. Jusqu’au tournant des années 2000 à peu près, les cartes de visite estampillées NBA eurent une certaine épaisseur et ces cadors made in USA une longévité dans notre élite qui permettait encore de tracer leur portrait, et mieux, de les fixer dans la mémoire collective, d’en faire des personnages du feuilleton médiatique de l’élite devenue Pro A.

Ensuite, cela devint flou, de plus en plus flou, un turnover de plus en plus rapide se fit jour, bâti sur des réputations et des talents de plus en plus disparates. Une vraie lessiveuse. Les meilleurs autochtones, eux, sont allés se faire voir en NBA. De plus en plus précocement. Gros turnover là aussi et pas vraiment propice à graver les nouveaux visages.


Quand la bravoure fait sens



Les jeunes talents en devenir partagent aujourd’hui les responsabilités avec les joueurs étrangers dans des compositions d’équipe où les hiérarchies ne sont plus aussi évidentes à établir pour les coaches. Dans ce contexte, la revendication d’un MVP unique lancée dernièrement par le Villeurbannais Edwin Jackson ne manque pas de panache. Après tout, la jeune gâchette villeurbannaise, troisième marqueur de Pro A, est assez légitime pour fixer ce challenge. Sa personnalité extravertie et beaucoup plus sympathique qu’arrogante –comme le voient ses détracteurs- fait le reste. S’il avait voulu dire sans vraiment le dire : « Votez pour moi ! », il a réussi son coup.


La proposition reste osée car il n’est pas certain, avec le grand nombre de joueurs étrangers par équipe (5 possibles en Pro A), qu’un futur international en puissance parvienne demain à obtenir le titre de meilleur joueur de la saison. Le nombre n’est pourtant qu’un paramètre, la qualité en est un autre aussi fondamental. Privé de moyens économiques importants, les clubs recrutent sur les troisième, voire quatrième, marchés et font des souvent des paris avec des universitaires prometteurs parfois, mais pas forcément prêts à endosser le leadership qu’un gros espoir français peut désormais leur contester. D’autant que les clubs, conscients de cette réalité, sont davantage prêts à mettre en avant un produit de la ferme pour fidéliser un peu mieux leur public. La proposition de Jackson, outre sa bravoure sportive, fait donc sens. Elle n’existe cependant qu’à travers le constat un peu désolant d’un affaissement du niveau général. Mais cela, on s’en était déjà rendu compte.

JEAN-LUC THOMAS

 

[h=1]Que reste-t-il à jouer ?[/h] A neuf jours de la fin de la saison régulière, les enjeux restent importants dans la dernière ligne droite même si la situation est plus décantée dans la conférence Est qu'à l'Ouest.
Entre le Jazz d'Al Jefferson et les Lakers de Dwight Howard, la lutte reste totale pour les play-offs. (Reuters)






[h=2]CE QU'ON SAIT DÉJÀ[/h] - Les noms des huit qualifiés pour les play-offs sont connus dans la conférence Est. Samedi, Milwaukee a été la dernière équipe à valider son billet. Philadelphie est donc éliminé officiellement, une déception, alors que les Nets retrouvent les play-offs pour la première fois depuis six ans, ce qui est plus logique.

- Le Heat, champion en titre, finira largement en tête à l'Est, ce qui n'était pas le cas l'an dernier (Chicago était devant). Il y a deux mois, juste avant que ne débute sa série de 27 victoires de rang, Miami et New York avaient le même bilan (29-15).

- Assurés de finir premiers de leurs divisions respectives*, Heat, Pacers, Spurs et Clippers auront l'avantage du terrain au premier tour. Les Californiens n'ont pourtant que le cinquième bilan à l'Ouest, mais ils profitent d'un point spécifique du règlement.
[h=2]C'EST CERTAIN OU PRESQUE CERTAIN[/h] - Miami, qui compte quatre défaites de moins que le deuxième (San Antonio) à six matches de la fin, ne peut raisonnablement plus laisser échapper la première place ''scratch'' à l'issue de la saison régulière. Cela donnera au Heat l'avantage du terrain jusqu'aux Finals.


- Milwaukee devrait avoir le redoutable privilège de défier Miami et les deux équipes se testeront ce mardi en Floride. A noter que si le Heat a battu deux fois les Bucks cette saison (113-106, 94-107), il a aussi chuté dans le Wisconsin le 30 décembre alors qu'il était au complet (104-85).

- Les quatre duels du premier tour à l'Est se dessinent progressivement. Hormis ce Miami-Milwaukee, on se dirige vers des affrontements New York-Boston, Indiana-Atlanta et Brooklyn-Chicago. Des brutaux changements de dynamique peuvent encore faire bouger les lignes mais il est sûr à 99,9% que les Celtics n'auront pas l'avantage du terrain, une première depuis l'arrivée de Garnett en 2007.

[h=2]LE SUSPENSE EST TOTAL[/h] - Qui finira premier à l'Ouest, San Antonio ou Oklahoma City ? Les Spurs ont repris l'avantage dimanche en profitant de la défaite du Thunder contre New York (120-125). Mais les Spurs, qui n'ont pas fait de cette première place leur priorité (officiellement s'entend), doivent gérer les soucis physiques de Tony Parker et Manu Ginobili.

- Qui sera le dernier qualifié à l'Ouest ? On est peut-être à l'aube d'une colossale désillusion pour les Lakers, qui ont laissé la huitième place à Utah durant le week-end. Il leur reste quatre matches sur cinq à domicile, mais difficiles (Spurs, Warriors, Rockets...). Et Dallas garde une chance infime.

- Plus globalement, le tableau à l'Ouest reste à ce jour une énigme. Denver (3e) n'a qu'une longueur d'avance sur Memphis (5e), tout comme Golden State (6e) sur Houston (7e).

*Chacune des deux conférences est divisée en trois divisions de cinq équipes
X.C.

 

La saison de merde des Lakers!

 

...... Les Lakers reprennent la main!Kobe Bryant a inscrit 23 points dans le dernier quart-temps contre New Orleans pour donner la victoire aux Lakers (104-96), qui profitent de la défaite d'Utah contre Oklahoma City (80-90) pour reprendre la huitième place à l'Ouest, la dernière qualificative pour les play-offs.

 

Je pense qu'ils seront pas en playoff les Lakers, le calendrier est pas favorable et le Jazz aura l'avantage en cas d'égalité
Ajouté à ça, que Kobe joue sur une jambe et est épuisé...

 

La nuit NBA avec un immense Kobe Bryant

 

Les Bulls stoppent les Knicks

Les Knicks sont tombés sur le parquet des Bulls. (Reuters)







Chicago a mis fin à la série de 13 victoire consécutives des Knicks jeudi soir sur son parquet. Les Bulls l'ont emporté en prolongation (118-111 ap), portés par le trio Jimmy Butler (22pts, 14rbds) - Nate Robinson (35pts) - Carlos Boozer (13pts, 15rbds).

Dans l'autre rencontre de la soirée, le Thunder a étrillé Golden State (108-88 ).

 

[h=1]Déjà 20 ans…[/h]

Le 15 avril 1993, le Limoges CSP créait une énorme surprise dans le basket européen. Il triomphait du Benetton Trévise de Toni Kukoc en finale de ce qui était encore un championnat d’Europe des clubs, préfiguration de l’actuelle Euroligue…



A la une de L’Equipe, plein pot…



Les fans qui voudront revivre ce grand moment vont être gâtés : les écrans et les kiosques vont être mobilisés par une célébration tous azimuts.

59-55, un score minimal pour un exploit maximal qu’aucun club de l’hexagone n’a pu réitérer à ce jour… à part en foot avec la victoire de l’OM qui enleva la C1 un peu plus d’un mois après, le 26 mai. Mais dans l’histoire des sports collectifs français, les Limougeauds resteront donc bien les premiers à avoir conquis cet Everest.

Leur capitaine d’alors, Richard Dacoury, n’en est pas peu fier: on le constatera dimanche à 15 heures sur L’Equipe21 avec un documentaire de Nicolas de Virieu. Ce doc, « Le coup parfait » , revisite la saison 1992-1993 et la montée en puissance du club limougeaud depuis 1982, avec le témoignage des grands acteurs de cette success story. L’équipe victorieuse à Athènes sera ensuite présente en plateau pour évoquer ces belles heures.

La veille, à 15h30, France 3 Limousin aura rediffusé la finale d’Athènes et Canal+ reviendra sur le Final Four, à 14h30, avec un Intérieur sport à la dévotion de l’exploit « Le cercle sacré ».
L’Equipe prépare également des pages spéciales pour ses éditions du lundi 15 avril et L’EquipeMag fera durer le plaisir dans sa parution du samedi 20.



La presse régionale n’est pas en reste, Le Populaire du Centre s’est ainsi fendu d’un bel album sous forme d’abécédaire pour célébrer son club-phare, avec section spéciale pour Athènes 93.

J-L T.

 

Les Bulls...et le CSP ne mouriront jamais!

 

Kobe Bryant blessé, absent un an ?

Kobe Bryant (34 ans) s'est rompu le tendon d'Achille, vendredi soir lors du match des Lakers face à Golden State. Il a estimé lui-même son absence à environ un an, mais n'envisage pas la fin de sa carrière.


Kobe Bryant (ici sur une image d'archive) s'est blessé lors du match face à Golden State, vendredi. Il a expliqué qu'il pourrait être absent un an. (Reuters)






La course aux play-offs, qui touche à sa fin, se complique davantage pour les Lakers mais, à ce moment précis, ce n'est plus forcément leur préoccupation première. Kobe Bryant, star et taulier de l'équipe, s'est rompu vendredi soir le tendon d'Achille gauche, à trois minutes de la fin du match remporté par la franchise de L.A. face à Golden State (118-116). Souffrant terriblement, il s'est tout de même relevé pour inscrire sur une jambe deux lancers francs et conclure le match avec 34 points au compteur. Cette blessure, la plus grave de sa carrière, pourrait éloigner "Blakc Mamba" des terrains pendant un an. C'est le diagnostic qu'a fait elle-même la star des Lakers.


Le visage fermé, les yeux rougis et dans le vague dans le vestiaire, Kobe Bryant peinait à trouver les mots pour décrire ce qu'il vivait. «C'est juste terrible. C'est un sentiment terrible. Je ne peux pas marcher, a déclaré Bryant, très ému devant les micros. J'ai fait ce mouvement un million de fois, et le tendon a juste sauté. J'ai essayé d'appuyer sur mon talon mais il n'y avait rien. Je n'ai jamais eu à gérer ce genre de chose. C'est une nouvelle expérience pour moi. Bien sûr, beaucoup de joueurs ont eu la même blessure, donc tout ce que je peux faire est de les regarder, savoir ce qu'ils ont fait, qui a eu le plus de succès pour revenir le plus vite possible et en meilleure santé et voir ce que je peux améliorer par rapport à ça.»

Bryant n'arrêtera pas sur ça


La star des Lakers a aussi affirmé que son temps de jeu élevé (38,5 minutes par match cette saison, 45 en moyenne en avril) n'avait pas de rapport avec sa blessure. «Je déteste ça pour Kobe, je déteste ça pour nous, je déteste ça pour L.A., mais on a trois gars ici qui sont très bon», a déclaré le coach des Lakers, Mike D'Antoni, qui a le regard tourné vers les play-offs. Ses joueurs ont malgré tout consolidé leur 8e place à l'Ouest. Des examens médicaux doivent être effectués samedi pour connaître la gravité exacte de cette blessure. En quête d'un sixième titre de champion NBA, Bryant, âgé de 34 ans, a affirmé par ailleurs qu'il n'arrêterait pas sa carrière sur ça.

 

Pour les plus jeunes, et quand on se souvient que quelques jours plus tard, l'OM .... Quelle année, pétin, comme disait Thierry Roland, je peux mourir tranquille, d'autant que j'ai aussi vu le titre de Champion d'Europe 1984, les 1/2 finales de CDM de 82 et 86, le titre de 98 ... Je ne peux que vous souhaiter d'en vivre autant.

[h=1]Revivez l'épopée du CSP Limoges[/h]

 

Interieur Sport sur Canal + était sur ce club d'ailleurs.

 

Kobe c'est un champion, il reviendra plus tôt que prévu pour une dernière saison où il n'aura rien à perdre.
(Re les gens!)

 

C'est même très moche oui! Ca m'apprendra à pas me relire.

Je suis pas un fan de Kobe, mais c'est quand même un immense champion, et l'hypothèse de le voir finir une carrière comme ça, c'est franchement la loose...
J'espère qu'il se remettra vite pour revenir sur les parquets.

 

Playoffs J-5! Ça sent bon
Les Lakers y seront logiquement contrairement a ce que je pensais... Ils ont battu hier des Spurs dépasses mais honnêtement je pense que Popovic a laisse la 1ère place a OKC pour justement pas affronter les Lakers 8eme....
A l'est les positions sont presques connues : Miami - Bucks / NY - Boston / Indiana - Chicago / Brooklyn - Atlanta

 

Mauvaise langue! Par contre sans Kobe ça sera pas la même chanson. Déjà qu'avec c'était une saison ratée.

 

Beh non mais c'est vrai c'était loin d'être évident au vu du calendrier, et puis comme je disais plus haut Popovic a mon avis il a laissé filé le match pour pas se les taper...
Après ne te fais aucun doute, dès le 1er tour bye bye face au Thunder! Je m'avancerais meme jusqu'au sweep

 

Je plussoie!
Il aime bien faire ça Popovitch, et si surtout ça pouvait donner un premier tour un peu plus facile, histoire que Parker se remette bien avec sa cheville.

Ny/Boston en premier tour de playoffs.....Back in the 80's!