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[Monde] Football AMSUD + Mexique

Discussion dans 'Les Championnats' démarrée par Mac'sous, 19 Juillet 2012.

  1. Grangoule

    Grangoule Well-Known Member

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    Votre entraineur fait un boulot incroyable,j'ai été bluffé de voir comment il a fait progresser l'équipe.S'il s'inscrit dans la durée,ça devrait le faire.
     
  2. river junior

    river junior Well-Known Member

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    Cruzeiro, comme c'était prévu, a décroché hier son 4e titre de champion du Brésil après une énième victoire 2-1
    Ribeiro et Golart sont les grands artisans de ce succès, qui pourrait être bonifié par une coupe du Brésil ce mercredi. La finale retour se jouera au Minerao contre le club ennemi, les voisins de l'Atletico Mineiro qui ont emporté 2-0 le match aller.
    Gros match en perspective !
     
  3. Tsuki-Yomi

    Tsuki-Yomi De la cuna hasta el cajón

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    :lol: :lol:

    Oh putain :lol: :wink:

    Quelle fierté, on est en train de finir notre stade avec notre propre argent, les jeunes font un championnat inespéré avec un Mancuello transformé.
    Ce que fait Rasin me chupa un huevo. Campeón del fracaso y de las ayudas.

    Abrazo INDEPENDIENTE hermano !

    Quel beau souvenir...
    Abrazo Basilou !!!
     
  4. Mac'sous

    Mac'sous Mafia normande

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    Le tirage au sort de la Copa America a été fait et se déroule, pour rappel, du 11 juin au 4 juillet au Chili. Qui va succéder à l'Uruguay?

    Groupe A : Chili, Mexique, Equateur, Bolivie.
    Groupe B : Argentine, Uruguay, Paraguay, Jamaïque.
    Groupe C : Brésil, Colombie, Pérou, Venezuela.


     
  5. river junior

    river junior Well-Known Member

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    Le Brésil -Colombie d'entrée ... le finaliste est là
     
  6. BaSiLe_BoLi_

    BaSiLe_BoLi_ L'OM c'est nous

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    Pour cette édition 2015, la Conmebol a décidé d’innover et de supprimer les prolongations.

    A partir des quarts de finales, les rencontres qui se termineront sur un résultat nul au bout des 90 minutes de jeu, passeront directement à la séance des tirs au but et ne disputeront plus les 30 minutes supplémentaires.
     
  7. nasri88

    nasri88 Moderateur

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    D'accord...... Je vois pas vraiment l'interet. C'est sympa les prolongations
     
  8. Massalia Patria Nostra.

    Massalia Patria Nostra. Marseille Trop Puissant

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    Peut être à cause du calendrier surchargé?

    Mais un match de coupe sans prolongations...bonjour tristesse!
     
  9. Tsuki-Yomi

    Tsuki-Yomi De la cuna hasta el cajón

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    Championnat à 30 validé par la AFA.
    Début prévu pour février 2016 jusqu'en décembre. Puis un mini championnat pour boucher le trou. Il y aura 3 descensos et 1 ascenso. Puis 4 ascensos et 2 descensos jusqu'à arriver en 2019 à 22 équipes.

    Un bordel sans nom. Une honte doublée d'un scandale. La AFA a achevé le championnat Argentin.
     
  10. Massalia Patria Nostra.

    Massalia Patria Nostra. Marseille Trop Puissant

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    Quel ramassis de corrompus on est en plein ridicule.
     
  11. bumpa

    bumpa Le capitaine, l'aboyeur

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    on veut des culottes !
     
  12. Mac'sous

    Mac'sous Mafia normande

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    De rien :wink:
    [cacher][​IMG][/cacher]
     
  13. Massalia Patria Nostra.

    Massalia Patria Nostra. Marseille Trop Puissant

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    Y en a des culottes en Bundesliga alors qu'est ce que tu nous les brises???

    Bon ben c'est bien parce que c'est toi.

    [​IMG]
     
  14. bumpa

    bumpa Le capitaine, l'aboyeur

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    Z'avez des goûts bizarres les gars..
     
  15. Massalia Patria Nostra.

    Massalia Patria Nostra. Marseille Trop Puissant

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    C'est vrai quelle est horrible la photo que je poste.

    Trop hard même pour un film d'horreur.
     
  16. nasri88

    nasri88 Moderateur

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    C'est pas les prolongations qui vont désengorger un calendrier ni reposer vraiment les joueurs.

    Comme tu dis je trouve cela triste
     
  17. Tsuki-Yomi

    Tsuki-Yomi De la cuna hasta el cajón

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    Independiente, mon père et moi

    « Figure toi que ce soir c'est le match » m'annonça-t-il. Il fit bien, car lorsque nous sommes âgés de cinq ans la périodisation du temps n'est pas un concept que nous maîtrisons avec exactitude. Tout au plus, nous distinguons le samedi et le dimanche. Car durant ces deux jours il n'y a pas école et papa peut rester jouer avec nous à la maison. Mais concernant les autres jours et les autres nuits de la semaine, les choses se compliquent. Ainsi, j'aurai dû oublier l'importance capitale de cette nuit. Mais c'était sans compter sur la bienveillance de mon père qui, dès son retour au crépuscule, me rappela l’événement par un bisou.


    Les préparatifs furent comme à l'accoutumée. Tandis qu'il allumait le Stromberg-Carlson avec suffisamment d'avance pour permettre aux tubes électroniques de se mettre en marche, je demandai à maman la tenue appropriée aux circonstances. Dans un premier temps, elle se refusa à me laisser porter un petit short, soutenant que c'était l'hiver, et qu'il faisait très froid. Je rétorquai jusqu'à l'épuisement que les joueurs jouent en short, et à l'air libre. Une intervention impartiale de mon père mit enfin un terme au litige : en short, mais près du poêle à kérosène de la salle à manger. Ensuite, j’enfilai le maillot rouge avec le petit col blanc, et son numéro onze cousu dans le dos, exactement comme celui de Daniel Bertoni. Pendant ce temps Papa apportait la collection d'étoffes rouges que nous accrochions tels des drapeaux. Il y avait des foulards, un drap, un pull-over, une paire de chemises criardes. La lampe sur pied, le gouvernail du bateau qui décorait le mur, plusieurs chaises, tout les objets se voyait recouvert par notre rite décoratif et footballistique. Lorsque je revins de ma chambre rigoureusement vêtu des couleurs réglementaires, je m’inondais les yeux de drapeaux rouges. Il ne manquait que le vent pour les faire flotter, comme au stade.

    Papa se refusait, malgré mes vives contestations, à enfiler lui aussi la tenue adéquate. Aucun maillot. Encore moins de short. Cela me paraissait un tel gâchis. Avec tant de drapeaux rouges à disposition, tellement à portée de main... Mais lui, il préférait regarder la rencontre avec son éternelle robe de chambre, chaussé de ses savates bruyantes, avec son paquet de Kent et le cendrier pour, le pauvre, consumer son anxiété cigarette après cigarette.

    Pendant que passait les dernières publicités, et avant l'annonce du « coup d'envoi de la première mi-temps, le temps d'un Gin Bols » (ou d'autres annonces du même style) qui marquait le début de la rencontre, papa se sentit dans l'obligation de me préserver de désillusions trop fortes. Il me regarda, comme il me regardait chaque fois qu'il avait une déclaration importante à me faire, avec ce mélange de solennité et de tendresse, doublé d'un début de sourire illuminant ses yeux. « Écoute, Tipito commença-t-il (il m'appelait Tipito lorsqu'on devait mettre au clair des sujets importants), la rencontre s'annonce difficile ». Et il m'énuméra de nouveau tous les obstacles qui nous attendaient en cette nuit d'hiver. Qu'ils nous avaient battus au Brésil, qu'ils nous avaient flanqué une leçon de football, que non seulement nous devions les vaincre, mais également par je ne sais quelle différence de but. Mais pour moi ses arguments me paraissaient confus. De toute façon, ne m'avait-il pas affirmé lui-même qu'Independiente était le Roi des Coupes, que la coupe se regarde mais ne se touche pas, que les brésiliens avaient une peur panique de nous, et qu'à Avellaneda, à la nuit tombée, ils étaient tellement transis de froid qu'ils étaient incapables de lever les jambes sur la pelouse ? Il essaya de me convaincre que, malgré l’incontestable véracité de mes dires en d'autres circonstances, ce soir la rencontre allait être très difficile et disputée.

    Quoi qu'il en soit, nous reprîmes en cœur à deux reprises le « oui oui messieurs, je suis supporteur d'Independiente » et un autre refrain pour tuer le temps. Lorsque cessèrent enfin les publicités, papa alluma la radio Phillips qui, avec son étui de cuire, devait être la première radio portable d'Amérique du Sud (et nous l'avions à la maison). Il baissa le volume de la télé : tous deux nous savions que les commentateurs de la radio sont meilleurs que les autres. Chacun s'installa à sa place habituelle. Lui en bout de table, et moi sur le coffre donnant sur la télévision. Il approcha le poêle à pétrole de ce côté afin de tenir la promesse qu'il avait faite à la mère du mini ailier gauche que j'étais, cette promesse de me maintenir au chaud.

    Mais la chair est faible. Peu importe à quel point les soucis peuvent occuper nos pensées, ni même à quel point la détresse peut submerger notre esprit. Nous finissons toujours par avoir faim, ou sommeil, et succombons à ces besoins peu altruistes. Je commençai à piquer du nez dès le début de ce match inoubliable. Maman m'indiqua à plusieurs reprise la direction du lit. Mais je restais là, indéboulonnable, assis sur le coffre, les jambes ballantes, noyé dans mon océan de sommeil et frappant l'air des pieds lors de mes rares instants de lucidité, comme si j'étais au beau milieu du terrain.

    Papa attendit un moment puis me dit de m'en aller, de ne pas me faire du soucis. Je rétorquai qu'il en était hors de question, que nous devions rester souder tous les deux, pour unir nos forces avec les écharpes et les drapeaux. Il me répondit d'un air confiant que ce n'était pas nécessaire, que même sans moi, nous allions nous consacrer champion, qu'il était inutile de m'inquiéter, que nous les avions sous contrôle, que le teniamos de hijo. Devant tant d'assurance, je lui fis confiance et allai me coucher.

    Le matin suivant, maman me réveilla pour aller à l'école maternelle. Engourdi par le sommeil je me laissai habiller, couvrir et mener jusqu'à la cuisine pour prendre le lait. Puis elle me fit m'asseoir sur le siège du salon pour m'attacher les lacets, comme elle le faisait toujours lorsqu'on attendait le passage du bus. À peine je commençai à reprendre mes esprits que les souvenirs de la veille émergèrent, et pris d'angoisse, je la submergeais de questions concernant le résultat de la rencontre. À la lumière du jour, et après une nuit réparatrice, mon abandon me parût impardonnable. Elle me regarda et affirma l'ignorer. Je lui demandai pour papa, elle me répondit qu'il ne s'était pas encore réveillé.

    Partie 1 disponible sur mon blog

     
    Dernière édition: 27 Novembre 2014
  18. Tsuki-Yomi

    Tsuki-Yomi De la cuna hasta el cajón

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    Independiente, mon père et moi (suite et fin)

    Vingt-cinq années se sont écoulées, mais il pourrait s'en écouler soixante-dix de plus que cela n'altérerait en rien l'exactitude de mes souvenirs. La maison était illuminée par un de ces soleils d'hiver, obliques et tièdes. Je portais ma blouse à carreaux bicolores, lilas et blanc, et le petit sac pressé en mon giron, bien agrippé, pour ne pas l'oublier (avant il m'était arrivé de le perdre, et je m'étais retrouvé sans la confiture de lait Jorgito et la tasse en plastique pour le maté cuit ; dés lors, j'y tenais comme à la prunelle de mes yeux). Tout à coup j'entendis la porte de la chambre s'ouvrir. Et rapidement je discernai le bruit familier des savates traînant sur le parquet du couloir. Mon sang ne fit qu'un tour. J'appelai mon père à corps et à cris. Il entra, riant aux éclats, et me demanda ce qui pouvait bien me rendre anxieux. Je l'interrogeai sur le résultat, dorénavant complètement réveillé et totalement suspendu à ses lèvres, à présent indifférent à maman terminant de m'attacher les lacets.


    Il se rapprocha de moi, s'inclina, me donna le bisou du matin, et resta ainsi un instant, m'observant avec une expression jubilatoire. Ce fut seulement après lui avoir demandé une nouvelle fois qu'il me répondit enfin, que oui, qu'évidemment, que nous étions champions de nouveau, et qu'il ne fallait pas que j'oublie, une fois à l'école, de rappeler à tout le monde qu'Independiente était de nouveau champion d'Amérique. Moi, bien qu'en pleine euphorie, je pris le temps de lui demander comment nous avions réussi, s'il m'avait dit que cela allait être très difficile, qu'au Brésil ils nous avait passait un terrible savon, que nous devions leur mettre au moins trois buts, que dans le championnat local nous étions à la ramasse. Il me regarda, le sourire aux lèvres, et planta une graine de plus dans le potrero fertile de mes rêves d'enfant.

    « Mais Tipito, commença-t-il, comme sur le point d'annoncer une vérité maintes fois répétée. Ne t'avais-je pas dit que les Brésiliens voient le maillot d'Independiente et prennent tellement peur qu'ils ne peuvent même plus mettre un pied devant l'autre ? Ne t'avais-je pas dit que le froid qui règne ici leur donne envie de rentrer chez eux manger des bananes pour se réchauffer ? Voilà pourquoi je t'ai laissé dormir. Car c'était tellement simple qu'on s'est débrouillé sans tes encouragements ». Et au cœur de mon émerveillement extatique, il conclut : « Heureusement que tu t'es endormi. Imagine si tu restes éveillé pour crier à mes côtés : on leur met vingt buts et plus jamais ils ne voudront revenir jouer, et nous nous retrouverions sans adversaire pour gagner la coupe ». Puis il me souleva dans ses bras et nous chantâmes « la coupe, la coupe se regarde mais ne se touche pas » et parcourûmes triomphalement la maison en sautant. Le bus arriva finalement, et je partis à l'école maternelle.

    J'imagine que cela fait partie des souvenirs qui s'enracinent au plus profond de nos cœurs, se diffusent dans notre âme et se nourrissent de leur propre nectar, puis finissent par nous marquent pour toute la vie. En tout cas, ce fut le cas pour moi. Et je n'ai aucune honte à avouer que, maintenant devenu adulte, lorsqu'un problème me tracasse, ou lorsque je me retrouve à stresser à la radio ou devant la télévision lors d'un match d'Independiente, et que je me ronge les ongles jusqu'au coude à cause des nerfs et de l'angoisse qui me dévorent (la vie m'a appris que le prix peut être élevé lorsqu'on consume son anxiété cigarette après cigarette), je ressens une pulsion difficilement maîtrisable, une tentation presque irrésistible qui me pousse à aller me coucher, à m'emmitoufler dans la certitude que dans mon sommeil, papa et Independiente, comme deux esprits travailleurs, m'arrangeront le monde pour qu'au lendemain, je le retrouve resplendissant.

    Il reste en moi ce commandement inexorable qui dicte les fidélités éternelles. Quand Independiente gagne un championnat (en fin de compte, Dieu et ses miracles existent indubitablement), la première action que j'exécute, chez moi ou au stade, consiste à lever les bras et les yeux vers le ciel pour embrasser mon père au delà de tous les caprices du destin, et par dessus toutes les trahisons de la mort. En fait, lorsqu'il s'agit d'Independiente, de mon père et de moi, il y a des fois où la mort est une femme qui nous craint terriblement. Une vieille putride à qui, chez nous, à domicile, à Avellaneda, nous pouvons montrer notre supériorité. Une garce décomposée que nous pouvons, de temps en temps, ridiculiser.

    Je me souviens encore de ce numéro onze en cuir blanc, cousu sur le maillot, comme celui de Bertoni. Mais maintenant que j'observe avec plus d'intensité, je peux le voir. Lorsque je regarde avec suffisamment d'attention, je me rends compte que mon père porte également son maillot. Il l'a ici, dans le dos, juste à la naissance des ailes : un dix en cuir blanc, pareil, exactement pareil à celui de Bochini.

    Partie 2 disponible sur mon blog

    N'hésitez pas à laisser un commentaire.
    Abrazo Rojo !

    Te amo Independiente.
     
    Dernière édition: 27 Novembre 2014
  19. Massalia Patria Nostra.

    Massalia Patria Nostra. Marseille Trop Puissant

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    La victoire du courage!

    Je suis désolé mais Mancuello a tout d'un grand , son contrôle sur le but est extraordinaire!!!

    Merveilleux! But extraordinaire!

    [video=youtube;QR_aa59JKdg]https://www.youtube.com/watch?v=QR_aa59JKdg[/video]
     
    Dernière édition: 30 Novembre 2014
  20. Grangoule

    Grangoule Well-Known Member

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    Mancuello débarque quand il veut.On saura s'en occuper.Pour une fois…enfin,je veux dire:eek:n saura ENFIN s'en occuper!
     

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