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[Monde] Journalisme sportif

Discussion dans 'Autres sujets sur le foot' démarrée par Marv, 26 Août 2014.

  1. BigBenZ

    BigBenZ Moderateur

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    W9 :wink: !!!!
     
  2. Marv

    Marv Prout

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    W9.

    Il s'est rappele a mon bon souvenir parce que j'ai regarde la finale de l'EL en France, j'avais presque oublie a quel point il me herissait :lol:

    Recemment j'en entendais parler juste a traver le comite d'HorsJeu.net, c'etait bien. Mais la rien qu'un match...
     
  3. R0mainT

    R0mainT Master of gifs !

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    Il est nul.
     
  4. yannickdu64

    yannickdu64 Well-Known Member

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    C'est vrai qu'il est parfois à côté de la plaque et hystérique mais au moins il vit et essayes de faire vivre les matchs alors que quand t'écoutes les Jeanpierre, Margotton, Lizarazu, Wenger, Dugarry, Carrière, Stéphane Guy... t'as juste envie de couper le son tellement ils sont chiant à mourir quand ils commentent un match
     
  5. Seb'

    Seb' Well-Known Member

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    Et ce fumier avait porté plainte contre les cahiers parce qu'ils se moquaient des 250 litres de gel qu'il se fout sur la tête chaque matin.
     
  6. Marv

    Marv Prout

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    C'etait pas que ca, c'etait surtout de l'avoir traite de "grand singe hurleur" et de "rocco siffredi des cordes vocales" :lol:

    Ou encore ca:

    Bref, c'est un style, moi ca m'horripile.
     
    Dernière édition: 8 Juin 2016
  7. Marv

    Marv Prout

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    J'aurais pu en parler dans le sujet Euro 2016, mais apres tout, autant faire vivre ici.

    Je sais pas qui c'est chez ITV qui a eu l'idee de demander a Bilic d'etre consultant pendant l'Euro, mais putain si je le croise je lui roule une pelle.

    Nom d'un pieu que c'est que du bonheur d'ecouter ce gars. Enthousiasme, sens de l'humour, et quand il commence a se passionner et a expliquer les deplacements des joueurs avec papier et stylo, ou la politique de formation en Croatie, je pourrais l'ecouter des heures.

    Sans compter qu'il est pas pour faire dans le commentaire lisse et formate, je crois qu'il en est a trois "fuck" a l'antenne et il a pas hesite a expliquer gentiment a Glenn Hoddle qu'il racontait n'importe quoi.

    Truc sympa, il a l'air d'etre extremement bien recu par le public, donc avec un peu de bol ca se reproduira. J'aimerais bien qu'il soit la pendant les soirees C1.
     
  8. Stetho

    Stetho WE'VE GOT PAYET

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    Tu vois, moi comme ça j'aurais pas deviné :mrgreen:
     
  9. Marv

    Marv Prout

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    Ah sisi il est genial, en plus il a un bon look maintenant avec ses ptites lunettes, il est rigolo comme tout. Mais c'est le cote passionne qui ressort vraiment, en plus le fait qu'il soit au "top" a l'heure actuelle ca donne un poids particulier a ses propos par rapport a d'autres consultants un peu plus has been.

    Y a pas a dire, elle me botte, cette generation de jeunes managers.
     
  10. pepere07

    pepere07 Guest

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  11. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    La footophobie, ce mal français


    Cette footophobie si hexagonale, c’est d’abord la faute à Descartes.

    «On n’est pas couché», le samedi 7 mai 2016, sur France 2. Ce soir-là, parmi les invités du salon médiatique le plus couru de Paris, figure l’excellent Pascal Praud, journaliste spécialiste du foot et chroniqueur, sur iTélé et RTL (regardez la séquence entre 28’47 et 34’).

    Pour justifier l’incongruité de la présence d’un footeux sur ce plateau de l’intelligence hebdomadaire, Léa Salamé, grande prêtresse du lieu, présente Pascal Praud comme «le plus lettré des journalistes sportifs», à ses heures perdues. Ouf, voilà Praud adoubé. De fait, ce fils spirituel de Thierry Roland lit du Montherlant, je l’atteste.
    Mais Yann Moix, notre intellectuel du samedi soir et Pierre Palmade, humoriste des années 1990, ne veulent pas laisser passer une si belle occasion de se distinguer: eux ne sont pas de cette engeance, ils n’aiment pas le foot et tiennent à le faire savoir –ils ont une réputation et un statut social, vous comprenez.

    Truc de beaufs


    Malgré sa mauvaise vie passée dans le foot, Praud sait néanmoins se tenir et ne veut pas fâcher ses hôtes, qui lui font un tel honneur en l’accueillant parmi eux: il s’en sort donc en expliquant que le foot est une maladie du hasard qui se contracte ou pas dans l’enfance, par transmission du père au fils (ou à la fille). L’explication est discutable, connaît bien des contre-exemples, mais elle a le mérite de calmer les fâcheux. Pascal Praud raconte aussi que, vingt ans avant, quand il avait proposé à la direction de TF1 une émission littéraire (tard le soir), on lui avait répondu qu’après tant de temps passé autour des rectangles verts et près des vestiaires sa crédibilité littéraire était faible.
    En France, la footophobie se porte bien, et elle se porte même en écharpe pour montrer combien on est fin, drôle et intelligent. Ou qu’on est d’une vigilance de tous les instants, face au «système». Avec l’Euro 2016, dans dix villes de France, une partie des réseaux sociaux s’est lassé avant même que ce spectacle lamentable et envahissant ait commencé.
    Le foot, cette ruse ultime du capitalisme, briseuse de grèves. Le foot, ce sport pratiqué par des abrutis et regardé par des crétins. Le sport le plus populaire, en France, en Europe sinon dans le monde? C’est pour les ploucs. Celui qui compte le plus grand nombre de licenciés, suscite les plus grosses audiences, c’est un truc de beaufs qui sentent la sueur, qui mangent des merguez frites trop graisseuses d’une main, une roteuse dans l’autre. La footophobie frôle parfois la prolophobie.
    [FONT=&amp]En France, la footophobie se porte bien, et elle se porte même en écharpe pour montrer combien on est fin, drôle et intelligent[/FONT]

    14 millions de téléspectateurs pour le match d’ouverture de l’Euro, sans compter les bistrots et les fan-zones? Plus de 16 millions à la fin du match pour le but de Payet? Il fallait bien que le corps social exulte, mais les bien-pensants encaissent cette défaite culturelle les dents serrées, et n’en démordent pas: taper dans le ballon, c’est vraiment con.

    Et puis c’est sale aussi, vous savez bien: des sextapes, des montagnes de fric qui dégoulinent de partout; et de la violence, et du racisme, et de la triche, et de la corruption… Un îlot de perdition dans une société et un monde pourtant pacifiques, pudiques, moraux, élégants, cultivés, comme chacun sait et comme on peut le constater chaque jour. L’hypermédiatisation du foot joue comme une loupe grossissante: tous les deux ans, et avec quelques épisodes intermédiaires, apparaît sur les écrans et remonte à la surface visible le meilleur et le pire, la vie dans tout son désordre, son injustice, sa grâce et son âpreté, sous la forme de vingt-deux gugusses qui se disputent une balle en cuir, mais avec plein de monde autour, hurlant, buvant, ou bien avachi sur leur canapé, et qui se redressent soudain en criant «but». C’est dérangeant, tout ce bruit.

    «Bête comme ses pieds»


    D’où vient cette footophobie si française et si rare ailleurs en Europe? C’est d’abord la faute à Descartes. «Je pense, donc je suis» signifie que courir ne prouve en rien que vous existiez de façon indubitable, a fortiori avec un ballon. L’existence et sa dignité se fondent sur l’esprit car le corps, lui, peut mentir. Le fondateur de l’intellectualisme nous a séparés de l’intelligence pratique et corporelle, comme de celle du collectif, qui sont justement au cœur du sport et du foot. La France est le pays de l’abstraction et des généralités, plutôt que du «plat du pied»: pourquoi voulez-vous qu’un coup franc rétro-banane en pleine lucarne exige une réflexion et une parfaite coordination du corps et de l’esprit? Y a qu’à taper dans le ballon. Et puis ne dit-on pas en France «bête comme ses pieds»? On accordera à la main une noblesse éventuelle, on sait que main et cerveau ont progressé de concert depuis nos grottes préhistoriques. Mais les pieds, franchement, c’est ridicule et purement utilitaire.
    Cet idéalisme national a présidé à l’organisation de l’enseignement, en particulier celle des grandes écoles: vous pouvez devenir un normalien sachant écrire, un polytechnicien sachant compter ou un énarque sachant règlementer, sans savoir courir balle au pied avant de déclencher une frappe potable –c’est pourtant l’entraînement de base des pupilles. À aucun moment dans votre scolarité l’on ne vous aura expliqué qu’être nul en sport était peut-être un problème, alors qu’à plusieurs reprises on vous aura rappelé que désormais vous êtes la future élite de la nation. À Sciences-Po, à la fin des années 1980, vous pouviez passer deux ans dans cette auguste maison en n’ayant suivi qu’une seule heure de sport. Rien de comparable avec les universités anglo-saxonnes, où la pratique sportive de haut niveau va de pair avec de hautes études. Un diplômé de Cambridge ou d’Oxford est-il concevable sans une maîtrise minimale du ballon ovale?

    Mais il est vrai qu’en France, le rugby, ce sport par ailleurs remarquable, est mieux porté à Paris que le foot: cette activité de voyou pour gentlemen s’affiche, se revendique, par distinction et opposition au football. Pour qui connaît les arcanes, le degré de moralité du rugby n’est pas toujours très supérieur à celui du foot, mais il est beaucoup moins exposé.
    Là est sans doute être la source profonde de la footophobie: comment des gens sans diplôme, qui s’expriment si mal, peuvent-ils gagner haut la main la lutte contemporaine pour la visibilité et la notoriété, en même temps que celle pour le plus gros salaire? C’est enfreindre la règle sociale fondamentale. Les cancres prennent le pouvoir. Les cyclistes, ça va bien, on ne les voit qu’en juillet au tour de France, ils n’envahissent que les après-midis, et sans gagner des fortunes. Mais les footeux? Dites-moi que ce n’est pas sérieux?

    Revoyez le sérieux du but de Payet: contrôle orienté du droit, frappe enchaînée du gauche, avec des appuis si solides que votre jambe ne dévisse pas, et les défenseurs n’ont même pas le temps de réaliser que vous avez le culot insensé, à la 89 e de tenter ce coup de la mort, pendant que le gardien comprend que la balle va trop vite, vers sa lucarne.
    Intelligence, vista, précision.
    Ici le stade de France, à vous Cognac Jay.

    Philippe Guibert
     
  12. pepere07

    pepere07 Guest

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    Pierre Ménès, le consultant ce Canal +, est contraint de se retirer de l'antenne en raison de problèmes de santé.
     
  13. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    on va lui un souhaiter un bon rétablissement. Long. Bon mais long.
     
  14. BigBenZ

    BigBenZ Moderateur

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    :lol::lol: En effet.
     
  15. R0mainT

    R0mainT Master of gifs !

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    Ca faisait un long moment que je ne regardais plus le CFC, en parti grâce à lui. Tant mieux s'il se retire de l'écran. :mrgreen:
     
  16. Seb'

    Seb' Well-Known Member

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    Ah bah le CFC va être beaucoup plus intéressant sans lui...
     
  17. BigBenZ

    BigBenZ Moderateur

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    Ils trouveront bien quelqu'un d'autre pour faire le fanfaron et le buzz a tout prix. Les télés ne cherchent plus que cela.
     
  18. Marv

    Marv Prout

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    Bah a force de dire "les bras m'en tombent", ils ont fini par tomber pour de bon, maintenant faut operer pour les recoudre.
     
  19. Marv

    Marv Prout

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  20. BigBenZ

    BigBenZ Moderateur

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    Je sens que ce 2 poids 2 mesures pour la traitement d'Emery et de Bielsa va m'énerver toute la saison. Ca parle de L1 frileuse etc, et que peut être Emery pourrait changer la mentalité. Mais quand Bielsa était la, c'était un fou, c'était n'importe quoi etc ....
     

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