Bilan a mi-saison: équipe 1 où des cadres sont parties mais avec des recrues d'expérience + des jeunes recrutées ou promues: 1ère du groupe C de D2 avec 10 victoires et 1 nul chez le 2ème, qualifiée pour les 32èmes de coupe de France; équipe 2 avec beaucoup de mouvements et un rajeunissement: débuts difficiles en DH mais amélioration en cours, les coupes seront donc un objectif U19 ( 1ère année en challenge national, qq renforts pour passer du district U18 à 7 à la seule compétition nationale de jeunes) 2ème derrière Montpellier et qualifiées pour la phase Elite U15 dur pour ces filles inscrites dans un championnat masculin ( pré-excellence de district) mais 1er nul avant la trêve. Les jeunes sont aussi alignées en coupes féminines où les trophées sont attendus!
Le gros match de la saison, celui qui est determinant pour la montee, c est ce dimanche 21 a 15h au stade Lebert dans le 8eme. Grenoble Claix qui devancent au GA fait venir un bus de suppprters pour pousser ses files vers la D1. Tout Marseille et sa region doit se mobiliser malgre le match au Vel!
Victoire 2-0 sur Grenoble Claix et sans doute un pas important dans l histoire de l OM au feminin! Les anciennes internationales marquent servies par un des espoirs du club et les jeunes entrent en fin de match... ca promet pour la suite.
Grenoble-Claix a déjà lâché (en plus des blessures) et maintenant Dijon craque et perd des joueuses sur blessure face à un TFC qui finit fort! La victoire à Monteux rend possible l’officialisation de la montée dès le prochain match. Alors le 24 avril, il faudra soutenir nos Olympiennes contre Le Puy!
C'est fait l'OM accède à la D1 après être reparti du bas de l'échelle! 4 montées en 5 saisons... et de belles promesses avec une section qui s'agrandit et se dote de nouveaux outils. ça n'a pas apporté beaucoup de supporteurs en plus... il faut espérer plus de monde la saison prochaine
CHAMPIONNES DE FRANCE! ok, ce n'est "que" de D2 mais remporter ce titre en moins de 5 saisons en repartant de zéro, c'est énorme.
Partant plutôt non? Y'a déjà eu une équipe féminine auparavant? La saison prochaine elles seront comme les hommes dans un championnat où il y a un monstre (voir 2 désormais) et les autres.
Le foot féminin a connu une époque de développement dans les 1910-1920 avant de reculer dans les années 30 et 40 (en France, interdit par Vichy) puis de revenir dans les années 60-70 avant d'exploser fin 90 et surtout ces 15-20 dernières années. L'OM a suivi les évolutions nationales et mondiales avec une équipe dans les années 20-30 qui a disparu puis un retour de 75 à 86 avec la D1, des joueuses en équipe de France alors qu'elle était constitué d'une grande majorité de Reimoises dominant le championnat puis la descente en D2 suivie d'une nouvelle disparition. Ainsi en 2011, c'est une nouvelle équipe 100% olympienne (pas de fusion avec un club ou une section féminine existante, pas de récupération d'équipe existante) qui est reparti du plus bas niveau. Pour les futurs adversaires, OL est loin devant (4 titres pour le FC Lyon dans les 90 puis la série actuelle de 10 titres consécutifs après intégration dans l'OL + 2 titres européens et 2 défaites en finale) , PSG tente de suivre (nouveaux moyens mis par les qatari). Derrière on retrouve Montpellier qui essaie de faire comme les 2 autres avec des joueuses "fédérales" et pas mal d'étrangères mais aussi Juvisy, club 100% féminin, qui est plus sur le double projet avec un travail à côté du foot. Ensuite, le gros du championnat est constitué de clubs L1 comme St Etienne et Guingamp, Rodez Aveyron CFA, Albi (Tarn) masculins niveau Ligue et un club féminin Soyaux Charentes (en attendant une éventuelle fusion avec Angoulème CFA2, comme au rugby). Les 3 relégués sont un club historique féminin St Maur (94), Nîmes (proche du Nîmes Olympique mais pas fusionné), et la Roche sur Yon (Vendée, masculins niveau ligue). Les 3 promus seront OM et Metz (absorption d' Algrange alors en D1 en 2014) + Girondins (fusion de Blanquefort au début de cette saison) ou Yzeure (club féminin de l'Allier, nord de l'Auvergne). Donc, évolution (accentuée par le passage de la D2 de 36 à 24 clubs) vers D1+D2 féminines copie de L1+L2 masculines mais les moyens sont incomparables. En parallèle, les fusions devraient continuer pour les D2 et DH féminines (LOSC-Templemars récemment, La Véore-Valence bientôt, Nîmes?, Grenoble-Claix?, Monaco?...)
vu que la 5ème place de Rodez cette année est considéré comme une réussite, oui, on va dire 4 même si on peut séparer 2 +2
Gros recrutement avec 10 arrivées dont la défenseure internationale Kelly Gadéa mais aussi de jeunes espoirs et des joueuses plus expérimentées. Comme la majorité des joueuses conservées, elles ont connu les grands clubs (Lyon, Paris, Montpellier, St Etienne), les filières fédérales du haut-niveau (pôles espoirs, Clairefontaine, sélections jeunes) et il y a pas mal de filles qui connaissent déjà le Sud. L'originalité est le recrutement d'une internationale Belge venue du Standard. Pour s'attaquer à la D1, tous les postes sont doublés (triplé pour celui de gardienne) alors que certaines olympiennes qui ont débuté en district puis DH sont toujours là! Match tous les samedis entre le 1er amical du 13 août contre Montpellier à Maillane et le début du championnat le 11 septembre à Bordeaux pour un match important entre promus.
ça y est, ce dimanche 11, c'est la reprise des championnats! D1 déplacement au Bouscat dans la banlieue bordelaises pour un match contre les Girondines, elles aussi promues. Diffusion en direct sur Eurosport 2 à 16h30 (5€, billetterie à partir de 14h, entrée à 15h30) DH la réserve olympienne (seule équipe 2 du championnat cette saison) fera le court déplacement jusqu'à Rousset. Coup d'envoi à 15h U19 réception de Nîmes au stade Manelli des Caillols à 15h
[h=2]Parra : "Cette année, le mot d'ordre, c'est l'humilité"[/h]Alors que d'autres auraient des fourmis dans les jambes à l'idée d'attaquer la saison en élite, Christophe Parra ne déroge pas à sa ligne directrice. Éducateur-bâtisseur, le Provençal mise sur le travail et l'humilité. Entretien. En 2011, quand l'aventure a commencé, vous attendiez-vous à être, cinq ans après, en D1 ? Quand je suis arrivé par l'intermédiaire de José Anigo, l'idée était de monter chaque année pour arriver le plus vite possible à l'échelon supérieur. Ça a pris un peu plus de temps, car on est resté deux ans en D2, mais c'était le but. Vous êtes bien placé pour savoir qu'entre les objectifs et la réalité, il y a parfois un monde... C'est vrai. Quand je suis arrivé, il fallait créer une équipe, passer par des détections. Il y avait beaucoup d'incertitudes. Dans ce contexte, s'appeler OM est-il un avantage ou un inconvénient ? La puissance d'un tel club, c'est son attrait. Et c'est un gros avantage. L'OM est donc maintenant à sa place car on attend qu'il brille partout... Oui. Il y a des points d'interrogation, mais quand on se lance dans un projet avec l'OM, on se doit de trouver les solutions pour y arriver. Quelle a été la saison la plus délicate à gérer ? Il n'y a pas eu de saison particulière qui a souligné une difficulté. Le fait de ne pas monter directement en D2 (en 2015, ndlr), je l'ai pris comme un échec. Mais l'échec ce n'est pas de mettre deux genoux à terre, c'est de ne pas se relever. S'il fallait retenir un moment dans cette aventure, lequel serait-il ? On a peut-être tourné le tome 1 et aujourd'hui on écrit le tome 2. Il y a eu beaucoup de bons moments, des moments difficiles qui aujourd'hui se sont transformés en moments positifs. Je garderais donc les cinq ans dans leur globalité. Que pensez-vous de vos recrues ? Certaines vont apporter de l'expérience. D'autres jeunes talentueuses, qui ont tout à prouver, nous rejoignent. Il faut créer une osmose. Cet échelon ne pardonnera pas. Une équipe, c'est un collectif et c'est ce qu'il y a de plus compliqué à faire, tant sur le terrain qu'en dehors. Même si rien ne remplace la compétition, la préparation vous a-t-elle donné de bonnes indications ? Quand on valide un mariage, ce ne sont pas les sept premières semaines qui comptent. Ça prend beaucoup de temps. En sept semaines, ce serait trop prétentieux d'émettre un jugement. On est pour l'instant en voyage de noces. Après, il faut encore apprendre à se connaître. On sait tous que la réalité du terrain va nous rattraper et que des petits soucis peuvent arriver. Un Provençal a fait beaucoup pour le football féminin, c'est Bruno Bini. Quel regard portez-vous sur l'entraîneur et le personnage ? Je l'ai connu lorsque je passais mon BE1 et en sélection de Ligue de la Méditerranée. Dans le milieu du foot, je ne compte pas forcément beaucoup d'amis et il en fait partie. Je lui dois beaucoup. C'est quelqu'un qui met l'humain au premier plan. Comment vous situez-vous par rapport à l'institution OM ? Je suis un petit éducateur. J'essaie d'abord de connaître les codes de la grosse structure dans laquelle je me trouve. Avant tout, on va faire en sorte de représenter dignement le club et de porter haut ses couleurs. L'agitation de cet été a-t-elle perturbé le groupe ? Non. On vit en vase clos. Tous les à-côtés s'oublient un peu. Après, on est également salariés du club, supporters aussi. On a donc envie de voir le club dans de bonnes conditions pour s'identifier à lui. L'équipe est-elle prête ? Je vous le dirai après le match (sourire). La D1 c'est le PSG, Lyon, mais aussi des équipes qui n'ont pas cette renommée mais un vrai vécu à ce niveau... Il y a beaucoup d'attentes. Mais on va découvrir un niveau où des clubs qui, sur le papier sont amateurs, ont un vécu solide qui leur permet de bien exister depuis des années. Ce n'est pas en claquant des doigts que l'on va sauter ces étapes même si on s'appelle l'OM. Il faut être très humble par rapport à tous ces clubs-là. Le maintien signifiera-t-il que la saison est réussie ? On attend de nous que l'on gagne. Cette année, le mot d'ordre, c'est l'humilité. On va découvrir un nouveau monde contre des équipes préparées, habituées. Le maintien est donc notre objectif.
1-1 chez un autre promu pour cette découverte de la D1 (joli stade, tribune pleine, sélectionneur national des U19-U20 qui vient observer pour la coupe du Monde U20 en automne et l'Euro U19 2017, pros masculins + encadrement des Girondins venus en spectateurs au lendemain de leur victoire contre OL, ultras marines en nombre mais fans de l'OM de la région + suiveurs habituels de l'OM féminin du grand quart sud-est très bruyants, diffusion nationale en direct sur Europsort). 30 premières minutes qui coûtent la victoire mais la gardienne Peyraud-Magnin garde l'équipe dans le match avant une deuxième mi-temps à sens unique mais stérile avec un but refusé (beaucoup se demandent pourquoi!) L'équipe a encore besoin d'apprendre et elle va devoir maintenant se frotter aux références du championnat. La réserve fait aussi 1-1 à Rousset pour l'ouverture de la DH et les U19 F réussissent la seule victoire du week-end olympien (défaites en L1, CFA, U19 et U17 garçons) en battant Nîmes 8-0 pour la reprise du challenge national.
