Philosophie, psychologie et débats associés

Discussion dans 'Les penseurs du forum' démarrée par Phénix., 6 Juin 2010.

  1. Phénix.

    Phénix. Philosophe

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    Compte tenu de ce que tu as vécu, il est normal que tu ne trouves pas ce type de chemin, que tu n'ais pas envie de chercher.
    Veux-tu parler d'autre chose ?
    Des souvenirs de cette vie du XVI se sont-ils manifestés ? Ou d'une autre vie ?
     
  2. cleMHSC

    cleMHSC Well-Known Member

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    On se croirait dans la 4eme dimension :eek:
     
  3. Suix

    Suix Guest

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    Non là, t'es dans la 5e.

    La 4e, c'est l'étage juste en-dessous ...
     
  4. dailo

    dailo Guest

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    j'aimerais qu'on parle un peu d'autres choses, j'ai l'impression que ce topic n'est plus consacré qu'aux histoires tordues de dailo, on pourrait ouvrir le sujet. Tu ne veux pas m'expliquer comment tu peux avoir la certitude que ce que tu vois, est ?
     
  5. cleMHSC

    cleMHSC Well-Known Member

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    As tu des souvenirs de ta vie au Xeme siecles suix ? :D
     
  6. Suix

    Suix Guest

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    Oui, mais je les poste uniquement dans le topic Sexualité.
     
  7. dailo

    dailo Guest

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    ah non, yapa ne peut pas y aller, il est trop jeune. C'est ici que ça se passe:D
     
  8. Phénix.

    Phénix. Philosophe

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    Ne culpabilise pas, c'est justement le sujet qui veut ça. Nous pouvons reprendre en mp, si tu préfères.
    Je n'ai pas de certitude absolue que ce que je ressens est exact. Ce sont les témoignages des personnes avec qui j'ai déjà discuté ainsi, ou les conséquences que cela a entrainé chez certains, qui m'incitent à penser que je ne me trompe pas. Ou peu.
    Un jour, une amie m'avait traité de fou, parce que je lui ai dit que nous avons toujours vécu ensemble. Mais à son frère, elle a avoué qu'elle semblait me connaitre comme si elle m'avait fait ;). Dans une autre vie, elle m'avait aussi traité de fou :p:cool:.
     
  9. bonobo

    bonobo #CaAussiCLeffetBielsa

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    Exactement !!!!
     
  10. dailo

    dailo Guest

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    je comprends, ce n'est pas fou, pas plus qu'autre chose. C'est une sorte d'intuition très poussée. Disons que tu apportes des images qui permettent d'interpréter nos comportements actuels, ça aide à prendre de la distance par rapport aux situations que nous vivons et à les envisager sous un autre point de vue. C'est intéressant.
    Tu peux le prendre à plusieurs degrés différents, l'important étant que le subconscient comprenne
     
  11. hasbeen

    hasbeen Well-Known Member

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    en fouillant dans mon cerveau (c'est tout en bordel la dedans) j'ai eu des souvenirs du XVeme.








    la savine, la traverse beranger, le vallon des tuves....
     
  12. Suix

    Suix Guest

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    Et je plussoie.

    La bise aux 2. ;)
     
  13. Bsqts

    Bsqts Well-Known Member

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    putain c'est grave ce topic on dirait qu'on est à l'asile :eek::eek::eek:

    Nan mais serieux quoi des souvenirs du XVI siecle :D:D:D:D
     
  14. Gaby-Heinze

    Gaby-Heinze Well-Known Member

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    La bonne époque lorsque j'étais troubadour à la cour de Monseigneur de Montmirail.
    Mon cheval et moi cheveux au vents traversions la Gaulle à plein galop afin de retrouver ma chère et tendre dans son donjon à Lutetia.
    Mon coeur chavirait à chaque fois qu'elle souriait !
    Jadis, hélas nous pouvions faire la court aux demoiselle nous petit damoiseaux puceaux.
     
  15. Bsqts

    Bsqts Well-Known Member

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    Pourriez vous mon cher parler en français vieux vous perdez toute votre credibilité

    [ame="http://www.youtube.com/watch?v=OWuqLmCQDbU&feature=related"]YouTube- okéééééé[/ame]
     
  16. Gaby-Heinze

    Gaby-Heinze Well-Known Member

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    [ame=http://www.youtube.com/watch?v=-IKe8A9ZqNI]YouTube - Jacquouille et les Pompiers[/ame]
     
  17. didou14

    didou14 Well-Known Member

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    Envoyé par Gaby-Heinze [​IMG]
    La bonne époque lorsque j'étais troubadour à la cour de Monseigneur de Montmirail.
    Mon cheval et moi cheveux au vents traversions la Gaulle à plein galop afin de retrouver ma chère et tendre dans son donjon à Lutetia.
    Mon coeur chavirait à chaque fois qu'elle souriait !
    Jadis, hélas nous pouvions faire la court aux demoiselle nous petit damoiseaux puceaux.




    seul le mot "puceaux" est reel pour vous dans cette tyrade jeune homme !
     
  18. Gaby-Heinze

    Gaby-Heinze Well-Known Member

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    Jadis, jadis ;);):D
     
  19. didou14

    didou14 Well-Known Member

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    il fut un temps ou le doigt n'avait pas encore rencontré son anneaux .... jadis...
     
  20. yapadaxan

    yapadaxan Well-Known Member

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    L'autre nuit, je m'couche et m'endors. Comme d'hab, quoi. C'est alors que je me retrouve au carrefour de deux ruelles, obscures et nauséabondes.
    Un homme, bizarrement accoutré, déclare à haute voix :

    - Oyez, oyez, braves gens, en ce quinzième jour de juin, de l'an de grâce 1501, notre Seigneur Jésus-Christ, Dieu et fils de Dieu, ainsi que l'Evangile et notre sainte mère l'Eglise l'attestent et en témoignent, veut bien qu'une fois de plus le soleil se soit levé sur nos misérables existences. Oremus. Que Dieu, en sa toute puissante bonté, vous accorde un jour faste, fait d'honnêtes travaux et de repas frugaux, amen.

    Et alors qu'il parlait, s'adressant à la foule du marché, je vis qu'en effet, devant moi, sous mes yeux, une presse compacte d'hommes et de femmes s'activait devant les étalages richement garnis. Poissons, viandes, gibiers, charcuterie, vins, tout s'étalait là, en de riches couleurs et de fortes mais agréables senteurs.

    Que diantre, m'exclamai-je, malgré moi. Puis, avisant un tavernier : "Hola, doux beau sire, remplis, je te prie, une pinte de ce délicieux breuvage; le sang du Christ ou l'on m'aura menti..."

    Je fouille dans mon pourpoint, en tire quelques cuivres et les jette à l'adresse de cet homme. Buvant cette délicieuse piquette, une jeune créature va d'un marchand à l'autre, demandant, réfléchissant, repartant, son panier vide. Je l'admire. Elle est vêtue d'une très longue robe, au tissu épais et chaud. Une coiffe couvre son chef jusqu'aux épaules. Elle est menue, grande, la taille bien prise. Son teint et rose et frais, ses lèvres délicieusement vermeilles, telles des fruits cueillis le matin, dans la rosée. Ses yeux bleus sont la lumière elle-même. Nonobstant elle déambule retenue, modeste, cherchant visiblement à paraître humble et sage. Mon sang ne fait qu'un tour, je me sens pris d'un effroyable vertige, mon coeur bat à grands coups dans ma poitrine. Nos yeux se croisent. Autour, badauds et manants vont et viennent. Elle stoppe sa marche, baisse son regard, le relève et rougit. Je pose ma pinte et m'apprête à l'approcher lorsqu'un fâcheux, à cheval, déboule au grand galop et la renverse.

    Je m'interpose, saisit le destrier par l'encolure, qui se cabre. Son cavalier vide les étriers et se retrouve sur le pavé. Je me précipite, saisis sa dague et le transperce au coeur. Il meurt.

    Je me redresse, accours auprès de la jeune pucelle toute pâle, lui saisis la menotte, dépose un baiser léger sur sa bouche délicate. Elle me regarde, me sourit. Et voilà que nous allons par les rues étroites, populeuses, entre chats, chiens, poules et immondices. Sur une place, un carrosse attend. Nous y grimpons. Sabots sur le grès des pavés, bruit des roues qui cahotent, hennissement. Vite, nous voilà sur un chemin, bordé de chaumières. Au loin, les champs, les prés, les bois. Je saisis la demoiselle par la taille, la serre, l'attire, l'embrasse.

    Quand je me réveille, je suis au pied de la guillotine et mon amoureuse me regarde de sa tête tranchée. Sus au roi! crie-t-on derrière moi. Ah! ça ira!...
     

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