Politique(s)

D'après Jean-Philippe Tanguy, ces députés étaient dans le groupe à l'insu de leur plein gré.

 

CNN vient de publier cet article important :

Une enquête de CNN sur un incident mortel survenu dimanche près d'un site de distribution d'aide dans le sud de Gaza indique que l'armée israélienne a ouvert le feu sur des foules de Palestiniens qui tentaient de se frayer un chemin jusqu'à l'enceinte clôturée pour obtenir de la nourriture.

Plusieurs vidéos géolocalisées par CNN situent les tirs près d'un rond-point où des centaines de Palestiniens s'étaient rassemblés à environ 800 mètres du site d'aide militarisé de Tel al-Sultan à Rafah. La route désignée pour se rendre au site le long de la côte, la rue Al-Rasheed, se trouve dans une zone sous le contrôle de l'armée israélienne et des troupes israéliennes opèrent dans une base à proximité.

Les experts en armement ont déclaré que la cadence des tirs entendue dans les images, ainsi que les images des balles récupérées sur les victimes, correspondaient à des mitrailleuses utilisées par l'armée israélienne et pouvant être montées sur des chars d'assaut.

Via Mosab Abu Toha

 

C'est fou cette plantation de guignols Richard Virenque au sein du RN...

 

Un parti réhabilité, sans raciste on t'a dit !

 

Magnifique défense ! Et puis bon ils sont partis du groupe quand ça c'est su alors ça va.

Ouais mais ils font des efforts c'est pas facile on te dit. Et puis LFI c'est pas mieux, tout ça tout ça...

 

Dr. Ezzideen @ezzingaza,

Hier soir, l'ordre est revenu ; froid, mécanique, sans voix ni visage. L'armée israélienne nous a exigé de quitter nos maisons du nord de Gaza. Ce n'était ni une demande, ni un conseil. C'était un verdict rendu par ceux qui n'en entendront jamais l'écho.

Nous sommes restés. Pas par courage. Non, c'est un mot trop clair. Nous sommes restés parce qu'il n'y avait nulle part ailleurs. Parce que la nuit était lourde, les enfants dormaient déjà dans la peur, et que nous avions fait mille choix avant celui-ci. Qu'en était-il d'autre ?

Puis les bombardements ont commencé.

Pas une guerre. Un rituel. Les murs tremblaient comme s'ils savaient eux aussi qu'ils n'étaient plus des maisons. Chaque explosion déchirait non seulement le béton, mais aussi l'illusion que tout cela prendrait fin à l'aube. Et quand l'aube arriva, elle n'apporta pas la lumière, mais la précision.

À 7 heures du matin, les téléphones ont sonné. Pas pour le salut. Pas pour les nouvelles. Mais pour vous avertir. Vous avez quelques minutes. Cette maison va mourir. Un par un, ils nous ont appelés, comme s'ils étaient Dieu, mais sans pitié.

Nous avons couru. Et avec nous, notre honte. Honte d'avoir encore espéré. Honte d'avoir survécu. Nous nous sommes déplacés d'un abri à l'autre, à la recherche d'un endroit où les bombes n'avaient pas encore décidé de tomber. La poussière était si épaisse qu'elle effaçait tout : la rue, le ciel, et même le temps.

Nous avons rejoint des milliers. Non, des dizaines de milliers. Certains pleuraient. D'autres se taisaient. Des hommes traînaient des enfants qui ne pleuraient plus. Des femmes marchaient pieds nus. L'air était chargé de noms dont personne ne se souviendrait.

J'ai demandé à une vieille femme où elle allait. Elle leva les yeux, ses yeux comme des étoiles éteintes, et dit :
« Au diable, mon fils. Tant que ce n'est pas ici. »

Et ce qui m’a le plus effrayé, c’est que je la comprenais.

Plus tard, nous avons trouvé une chambre. Elle coûtait plus cher que ce que nous possédions. Pourtant, nous l'avons payée. D'autres n'ont pas eu cette chance. Ils dorment sous des arbres dénudés, sous le regard des drones, sous un ciel qui a oublié comment protéger.

Puis vint la télévision.

L'écran vacilla. Un homme apparut. Propre. Posé. Ni touché par la
poussière ni par la faim. Il parlait le langage des comptables de la
mort. « C’est de la pression », a-t-il déclaré.

Pression? Est-ce ainsi qu’on appelle cela aujourd’hui, cette lente et systématique destruction d’un peuple ?

Nos morts sont des « statistiques ».
Notre faim est un « levier ».
Notre exil est la « sécurité ».
Même notre chagrin est renommé, rendu abstrait, rendu stérile.

Ils disent que c'est pour affaiblir le Hamas. Mais nous ne sommes pas le Hamas.

Nous sommes des mères qui n’avons pas goûté de pain depuis trois jours. Nous sommes des pères qui bouchons les oreilles de leurs enfants pour qu'ils n'entendent pas leur frère crier. Nous sommes des filles qui transportent de l'eau à travers des ruines. Des garçons qui se réveillent effrayés par le ciel.

Et le Hamas ? Ils ne parlent pas pour nous. Ils ne meurent pas avec nous. Ils négocient dans des pièces éclairées par la même électricité dont nous nous privons.

Nous sommes donc pris au piège. Oui, pris comme des rats entre deux puissances qui ont transformé nos vies en tactiques. L'une bombarde au nom de la paix. L'autre se cache derrière nous au nom de la résistance. Aucune des deux ne croit en notre avenir.

Quelle est donc cette guerre ?

Une guerre entre des hommes qui ne pourront jamais accueillir le corps d'un enfant affamé. Une guerre où Dieu se tait et où le diable ne se cache plus.

Nous mourons pour rien. Ni pour une patrie. Ni pour la libération. Ni même pour la vengeance. Rien du tout.

Et le pire, c'est que le monde nous regarde.
Et pourtant, ils appellent ça « pression ».

S'il vous reste une âme, souvenez-vous de ceci : aucune stratégie ne vaut le prix d'un cri d'enfant. Faire envier les morts ne mène à rien.

#GazaGenocide

 

Ah la liberte d'expression en France , la maitresse qui a fait la minute de silence pour les enfants de Gaza a été viré ...

 

Elle n'a pas été virée. Elle a eu un blâme, ce qui serait la plus petite sanction possible, et serait même de retour dès aujourd'hui. Mais c'est vrai que ça témoigne de l'atmosphère actuelle.

 

Clairement le fait que ça devienne une info nationale témoigne de ce climat pourri.
Pour ce qui est des faits, je ne connais pas le règlement de L'EN sur le sujet, pour ma part la sanction est exagérée mais je trouve qu'il serait beaucoup plus utile que le sujet Gaza et plus généralement l'histoire de cette région soit évoqué par les profs d'histoire que de faire des minutes de silence en cours de physique chimie.

 

Je sais pas, il a eu quoi l'enseignant Lyonnais qui faisait de la propagande pro Israël ?

 

Pas au courant de ça. Mais j'espère une vraie sanction pour le coup. Principe de neutralité, et puis bon essayer de mettre dans le crane des élèves que ce que fait Israel est juste... No comment. Ce n'est plus un prof mais un propagandiste.

 

Dans l'idée pour moi, plutot que de faire dans ton coin une minute de silence qui ne sert à rien. Tu organises au niveau national dans les lycées une journée spéciale avec minute de silence commune puis toute la journée de classe tu as cours d'histoire, diffusion de documentaires etc, etc...
Là pour moi ça fait sens et crée une cause nationale contre l'horreur qui se déroule là bas.

 

Moi je trouve ça tout à fait normal. Les minutes de silence sont décidées par le Ministère et non par chaque établissement, encore moins par un prof dans son coin.
Donc c'est logique qu'elle ait été sanctionnée. D'autant plus sur l'aspect éminemment politique et polémique du sujet (l'a t elle fait pour le 7 octobre ? Le Liban ? Pourquoi ne pas le faire pour les rohingias, les ouigours, le Congo, l'Ukraine,...?). Ca n'est pas à un prof ou même un directeur d'école de décider ce qui relève de l'hommage national ou pas.
Après, comme le dit @Ebola un blâme c'est une tape sur les doigts, zéro conséquence sur sa paie ou sa carrière.

 

C'est à peu près ce que je disais ( voir mon message précédent ).

 

En changeant de sujet je suis attristé comme tous par la situation en Ukraine et en même temps " admiratif" ( terme un peu maladroit ) par la résilience des Ukrainiens qui continuent à se défendre contre l'oppresseur Russes qui veut les mettre à genoux ! Quel courage!

 

https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20250312-à-gaza-des-habitants-utilisés-comme-boucliers-humains-par-les-soldats-israéliens

L armée la plus morale du monde,d après les médias

 

Je ne pense pas qu’être admiratif soit maladroit. D'autant que tu dois te défendre tout en regardant sans cesse en stresse la météo géopolitique de tes soutiens. Être en quasi position d'attente de Trump et de ses va et vient vers Poutine., même si l'industrie militaire Ukrainienne s'est développé, ça doit peser encore plus sur le moral d'autant que visiblement un plan de paix perenne et juste avec un Poutine au pouvoir semble être une illusion.

 

Ah ben c'est clair et net que Poutine ne veut aucunement la paix et ne souhaite qu'une capitulation de l'Ukraine! J'ai vraiment de la peine pour eux c'est David contre Goliath et ils continuent à se défendre avec une bravoure exemplaire !

 

J'ai l'impression que c'est le cas dans la plupart des guerres qui ont eu lieu das l histoire du monde non? Les agressés se défendent jusqu'au bout c'est un réflexe pas seulement patriotique mais aussi individuel (tu défends ta maison ton jardin) et quand capitulation il y a ce sont les dirigeants qui le décident pas le peuple.

 

Une tribune d'un collectif de professeurs d'Histoire-Géographie sur le sujet :
https://aggiornamento.hypotheses.org/4965