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Politique(s)

Discussion dans 'Les penseurs du forum' démarrée par christof13, 11 Janvier 2017.

  1. Ebola

    Ebola Administrateur

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  2. Seb'

    Seb' Well-Known Member

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    Tu t'arrêtes à des détails toi aussi... :rolleyes:
     
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  3. migmiguel

    migmiguel Well-Known Member

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    Il faut peut être éviter d'évoquer "les détails de l'histoire" avec Nadom...
     
    Seb' aime votre message.
  4. migmiguel

    migmiguel Well-Known Member

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    Faire des recherches ça prend du temps.
     
    kaiser sauzee aime votre message.
  5. NadOM1993

    NadOM1993 Well-Known Member

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    Une info non vérifiée et la meute est de sortie......:D

    C est rassurant ,cela veut dire que mes dizaines d autres infos étaient INATTAQUABLES :p:p:p
     
  6. BAKAOBATEAU

    BAKAOBATEAU Gros membre

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    L'autre date de 2014.

    Après je suis clairement hypocondriaque, j'en suis à deux naso-fibro, et un toucher rectal, de ma propre initiative.

    Je dois adorer qu'on m'insère des trucs.
     
    Lox, migmiguel, Seb' et 1 autre personne aiment votre message.
  7. migmiguel

    migmiguel Well-Known Member

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    Ça en dit long quant à la qualité de tes recherches et de ta façon de vouloir seulement prouver ce que tu penses.
    Même un normie sait regarder une légende quand il étudie un document, c'est la base Fernand Nathan après tout.
     
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  8. Seb'

    Seb' Well-Known Member

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    T'es grec? :eek:
     
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  9. battler 13

    battler 13 Well-Known Member

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    Si @VinnieJones était là ....:D
     
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  10. Yankee84

    Yankee84 Corona social club

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    C’est pas la première foi que tu balances des liens datant de quelques années juste pour appuyer certains de tes dires et qu’on te le fait remarquer :D
     
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  11. NadOM1993

    NadOM1993 Well-Known Member

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    Heureusement il y a une justice:D
    https://fr.news.yahoo.com/les-hypoc...que-la-moyenne-selon-une-etude-165904380.html
     
  12. Seb'

    Seb' Well-Known Member

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    Il me manque :(
     
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  13. le touriste

    le touriste Well-Known Member

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  14. Lox

    Lox Mon coeur est aux peines... </3

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  15. Lox

    Lox Mon coeur est aux peines... </3

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  16. Loranais

    Loranais Well-Known Member

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    La journaliste et poétesse palestinienne Nour Elassy vient d’être évacuée de Gaza. Dans sa nouvelle chronique écrite à Paris, elle raconte la douleur extrême de quitter les siens ainsi que son périple jusqu’à la France. Elle fait une promesse : venger Gaza.
    "J’écris ceci depuis Paris, avec sa pluie de juillet qui arrose doucement mes joues. Comme si elle s’excusait pour moi de la douleur que je ressens. Comme si elle pouvait sentir à quel point je suis fragile, après avoir quitté tout mon monde pour poursuivre mon rêve.

    Les jours précédant l’évacuation ont été les plus sanglants que nous ayons jamais vus. Le ciel brûlait plus fort. La terre s’est fissurée plus profondément. Le nombre de bombardements, d’ordres d’évacuation et de massacres a dépassé ce que l’on peut compter.

    Le consulat français a déclaré qu’il était temps d’évacuer, pas parce que c’était sûr, mais parce qu’Israël avait finalement donné son autorisation, et nous avons déménagé à Deir al-Balah pour attendre le départ.

    Je n’ai pas dormi. J’ai regardé ma famille respirer, mémorisant les voix des miens comme si elles allaient disparaître. Parce qu’elles allaient disparaître.

    © Illustration Simon Toupet / Mediapart avec AFP
    J’ai quitté Gaza sans rien d’autre que les vêtements que je porte, ma carte d’identité et la douleur insupportable de savoir que ma mère et ma petite sœur, tout mon monde, resteraient derrière, dans une guerre conçue pour nous effacer.

    Les discussions sur un cessez-le-feu imminent et les grands espoirs de mettre fin à cette guerre m’ont rendue un peu plus calme, mais aujourd’hui, ces mensonges sont gelés. C’est un spectacle récurrent, et nous tombons dans le panneau à chaque fois. Non pas parce que nous sommes idiots, mais parce que nous sommes désespérés.

    Le consulat de France nous a dit quelques jours avant : « Préparez-vous, si vous voulez toujours partir. » Pour poursuivre mes études, j’ai été admise à étudier les sciences politiques à l’EHESS (l’École des hautes études en sciences sociales) à Paris.

    Comment plier ses souvenirs dans un sac à dos que l’on n’a pas le droit de porter ?

    Les cils de ma sœur, le regard de ma mère
    La nuit précédant mon départ, j’ai essayé de mémoriser les cils de ma sœur. J’ai dormi entre elle et ma mère, toutes enlacées comme si c’était la dernière fois. Une grande partie de moi et d’elles voulait tellement le nier. Elle était silencieuse. Trop silencieuse. Ce genre de silence terrifiant que font les enfants lorsqu’ils en savent plus que ce que vous voulez qu’ils sachent. Elle m’a juste regardée et m’a serrée encore plus fort dans ses bras. Et ce regard me suivra plus longtemps que cette guerre.

    Quant à ma mère, je n’ai pas la force d’écrire cela : je ne peux pas oublier son regard et la façon dont elle a pleuré de tout son cœur en me poussant hors de la pièce pour partir.
     
  17. Loranais

    Loranais Well-Known Member

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    Je suis partie comme une voleuse, non pas en volant, mais en laissant derrière moi tout ce que j’aimais.

    Nous avons attendu à Deir al-Balah, où nous avons été forcés d’évacuer ; on nous a dit que le Sud était plus sûr. Au point de rencontre convenu par le consulat, nous nous sommes regroupés avec d’autres personnes choisies par compassion. Trente d’entre nous, peut-être plus.

    Je n’ai même pas été autorisée à emporter le carnet de poésie que j’avais rempli pendant la guerre, celui que ma sœur m’avait offert.

    Chacun d’entre nous porte des histoires qu’il n’aura jamais fini d’écrire. Nous sommes montés dans les bus comme des fantômes portant des corps, chacun avec des yeux pleurant, bouffis de n’avoir pas dormi, plus tristes et plus confus les uns que les autres.

    Je me suis assise près de la fenêtre et je me suis forcée à regarder, à assister à la mort de ce qui était ma maison. Rafah. Ou ce qui était Rafah. Tout avait disparu. Aplati dans une architecture de silence. Des os en béton. Du linge brûlé. Même les oiseaux volaient plus bas, comme s’ils étaient en deuil.

    Les camions bloqués là
    Je n’ai pas de mots pour décrire l’ampleur de la destruction – et la méconnaissance que j’en avais – sur la route menant à la frontière de Kerem Shalom-Abu Salem. Je n’en croyais pas mes yeux, on aurait dit un film sur la fin du monde, mais ce n’était pas le cas.

    Puis nous sommes passés devant les camions, les camions d’aide humanitaire. Alignés comme des accessoires sur une scène de crime. Il y en avait des dizaines. Remplis de nourriture. De farine. D’eau. Parqués à quelques mètres du cadavre de Gaza, ils n’ont jamais été autorisés à y pénétrer. Le pain pourrit pendant que les enfants dans les tentes font bouillir de l’herbe pour le dîner.

    Comment appelez-vous cela, si ce n’est un crime de guerre ? Ce n’est pas un siège. C’est la famine en tant que politique étrangère. C’est le meurtre par la paperasserie, signée à Washington, appliquée à Tel-Aviv et dont l’Europe est témoin.

    Nous avons atteint le poste de contrôle. Après avoir vérifié nos identités, les soldats israéliens nous ont attendus, fusil à la main, comme si nous étions la menace et non les victimes. Ils nous ont dit : « N’apportez rien. » Pas d’ordinateurs portables. Pas de livres.

    Je n’ai même pas été autorisée à emporter le carnet de poésie que j’avais rempli pendant la guerre, celui que ma sœur m’avait offert pour mon anniversaire. Les mots, apparemment, sont trop dangereux pour l’occupant.

    Ils nous ont fouillés comme si nous portions des bombes ; pas de chagrin. Ils ont touché notre dos, vérifié nos chaussettes, scruté nos yeux. Un soldat, si c’est ainsi que l’on peut décrire un criminel, a regardé un étudiant qui voyageait avec nous et a commencé à l’interroger sur l’endroit où il vit et sur ses connaissances.

    L’équipe du consulat a vérifié nos noms à nouveau et a été si gentille et chaleureuse. Elle nous a donné de la nourriture et nous a informés que leur équipe de l’ambassade de France nous attendrait à notre arrivée en Jordanie.

    J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres. Et maintenant, j’ai peur que quelqu’un marche dessus.

    Une femme évacuée
    Dans le bus pour la Jordanie, personne ne parlait. Mais le chagrin a son propre langage. Notre silence était un hymne. Un chant funèbre pour les familles que nous avons quittées. Pour les enfants que nous ne reverrons peut-être jamais. Pour la vérité qu’il nous était interdit de porter.

    Deux sièges derrière moi, une fille a chuchoté. Elle ne m’a pas demandé mon nom. Je n’ai jamais demandé le sien, mais elle a dit : « Mon père est resté. Il a dit qu’il préférait mourir dans sa maison que dans une tente. Mon petit frère a 5 ans, je lui ai dit que je ramènerais du chocolat de France, il a souri. Il ne sait pas que c’est peut-être un adieu pour toujours. »

    Elle a tiré ses manches sur ses mains, a regardé le sol et a murmuré : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres. Et maintenant, j’ai peur que quelqu’un marche dessus. » Mais une phrase me hante encore aujourd’hui. Lorsqu’elle m’a dit : « Je suis convaincue que je retournerai chez ma mère et que je lui expliquerai mon voyage, et qu’elle me dira : “Bonjour, ma fille, tu es en retard !” »

    Pas de pleurs. Pas de sanglots. Juste le silence, et un silence si lourd qu’il pressait nos poumons. Comme moi, cette fille est quelque part en France maintenant. Mangeant du pain. Elle étudie le français, le droit ou une autre science. Mais une partie d’elle, une partie de nous tous, est toujours à Gaza, criant derrière un mur effondré que personne n’arrive à percer.

    La découverte de la Palestine
    Nous sommes passés dans les territoires palestiniens occupés. Quatre heures à travers une terre que je n’avais jamais vue. Parce que nous sommes de Gaza. Nous n’avons jamais vu notre propre terre. Le reste de la Palestine nous a toujours été interdit.

    Et pourtant, c’était là : des montagnes. Des vignes. Des collines couvertes d’oliviers. La mer Morte et, enfin, les stations balnéaires. Les hôtels cinq-étoiles, les Européens qui bronzent en bikini alors qu’à trente kilomètres de là, des enfants sont enterrés à plusieurs sous une tente.

    C’est le théâtre cruel de l’occupation : génocide en Méditerranée, cocktails dans la mer Morte.

    Nous avons été installés dans un hôtel à Amman, à l’InterContinental Jordan, un hôtel magnifique, dont tous les frais étaient couverts par la France. Il y avait tout ce dont on pouvait avoir besoin, mais jamais ce que l’on voulait.

    Chaque nuit, je fixe le plafond et me demande : les ai-je trahis ? Ai-je abandonné ma mère, ma sœur, mon peuple ?

    Nous y avons passé deux nuits, du mercredi 9 au vendredi 11 juillet à l’aube. Ce furent deux jours entiers de silence et de solitude dans une chambre d’hôtel très luxueuse. Nous avons été conduits de l’hôtel à l’aéroport, avec beaucoup d’attente et de vérifications, pour finalement être mis dans un vol pour Paris.

    C’était la première fois que je prenais l’avion. J’ai été très malade tout en m’émerveillant de l’immensité du monde. Et de la manière dont un minuscule morceau de terre a permis au monde entier de se réveiller et de comprendre à quel point il se trompait.

    Nous avons atterri à l’aéroport Charles-de-Gaulle. Nous avons été contrôlés une nouvelle fois et nous avons obtenu un visa d’étudiant. Mes grands amis m’attendaient avec les plus belles fleurs et une accolade très chaleureuse.

    Me voilà à Paris désormais. En sécurité. Je dors dans un lit chaud très confortable. Et chaque nuit, je fixe le plafond et me demande : les ai-je trahis ? Ai-je abandonné ma mère, ma sœur, mon peuple ?

    La culpabilité me brûle l’estomac et m’empêche de garder quoi que ce soit à l’intérieur, que ce soit de la nourriture ou des larmes. Mais je sais ceci : je n’ai pas quitté Gaza pour l’oublier. Je l’ai quittée pour la venger avec la langue, avec la politique, avec une mémoire plus vive que les balles.

    Je suis partie pour apprendre la langue des tribunaux qui ne nous ont jamais sauvés. Pour utiliser leurs propres outils afin de graver, à nouveau, notre nom dans l’histoire.

    Vous, dans vos ambassades, vos salles de rédaction et vos studios de télévision, vous entendrez parler de moi. Je ne serai pas votre histoire à succès, je serai votre miroir. Et vous n’aimerez pas ce que vous y verrez.

    J’ai quitté Gaza sans rien. Pas de sac. Pas de livres. Pas de cadeau d’adieu. Seulement de la rage.
     
  18. NadOM1993

    NadOM1993 Well-Known Member

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    Coucou la "meute" des "normies" ,finalement j avais raison,ne vous en déplaise:D:D:D

    Le gouvernement s'oriente-t-il également vers un déremboursement ou une prise en charge moindre des patients non vaccinés, comme le suggérait en avril sur franceinfo Patrick Martin, le patron du Medef ? Sans formuler clairement cette proposition, le Premier ministre a lâché que la "responsabilisation" passait aussi par la "vaccination"@France info du 16/07/2025

    https://www.franceinfo.fr/sante/bud...duire-le-cout-des-soins-de-sante_7379911.html
     
  19. Ebola

    Ebola Administrateur

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    Personne n'a dit que tu avais tort. On t'a dit que ce n'était pas le bon article. Le gouvernement parle de rendre la vaccination contre la grippe obligatoire, mais ce coup-ci Olivier Véran n'y est pour rien.
     

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