Déjà, pour moi , il n'y a jamais de "petite" corruption. Et le simple fait de taper dans la caisse, peu importe ta compétence, et comme tu le dis même pour un Toblerone, devrait te rendre ipso facto inéligible pour dix ans et payer ton "vice" au décuple. Une non déclaration de la tv du salon pour l'impot sur le revenu. Un maçon payé au noir..,. peu importe l'importance du vol, l'important c'est le fait même de voler la collectivité. Et on peut discuter du fait de savoir si la prison ou l'amende est le plus dissuasif, mais en termes d'accès aux emplois publics (élus ou agents), la sanction doit être sévère. Par contre, pour ta dernière phrase. Non, personnellement, je n'estime pas que nous en ayons "trop" fait. Ni sur Bismuth, ni sur Fillon. Et je comprends ton émoi vis à vis du sans gène de certains macroniens, mais le nivellement doit se faire par le haut. Macroniens, centristes, sarkozystes, socialistes, communistes, post-fascistes,.. s'ils sont condamnés, ils doivent tous prendre le même tarif pour les mêmes faits. ps : tiens, ça m'avait échappé ça. La nouvelle ministre déléguée à la Ville Nadia Hai hier, avant d’entrer au gouvernement, a démissionné en catimini de son siège de député. Elle avait été élue dans la circonscription de Trappes en 2017. Normalement, lorsqu’un parlementaire rentre au gouvernement, c’est son/sa suppléant(e) qui lui succède. Son suppléant impliqué dans un trafic de drogue international "Il ne fallait pas qu’elle soit remplacée par son suppléant", raconte catastrophé un de ses collègues. Le suppléant en question, Moussa Ouarouss, est soupçonné d'être impliqué dans un trafic de drogue international. Selon nos informations, il a été mis en examen en aout 2019 pour importation, transport, détention de produits stupéfiants en bande organisée et association de malfaiteurs dans le cadre d’une enquête portant sur un vaste trafic de cannabis entre la France et le Maroc. https://www.franceinter.fr/politiqu...missionne-cette-nuit-de-l-assemblee-nationale
L’Europe adopte une réforme-clé pour le transport routier, colère à l’Est Cette réglementation a donné lieu à une bataille entre les pays d’Europe de l’Ouest, dont la France et l’Allemagne, et ceux de l’Est, qui y voient une mesure « protectionniste ». Après trois ans d’âpres négociations, l’Union européenne a adopté, mercredi 8 juillet, une réforme-clé pour le transport routier. Ce « paquet mobilité » vise à améliorer les conditions de travail des chauffeurs et à éviter les distorsions de concurrence, mais il est accusé de « protectionniste » par les pays d’Europe de l’Est. La réforme porte sur le détachement des conducteurs, leur temps de repos et une limitation du cabotage, c’est-à-dire le fait pour un transporteur d’effectuer plusieurs chargements et déchargements dans un pays où il est arrivé dans le cadre d’une livraison internationale. Frais d’hébergement et période de carence La réforme oblige les entreprises de transport international de marchandises à permettre aux chauffeurs de rentrer chez eux à intervalles réguliers (toutes les trois ou quatre semaines). Et si le chauffeur est loin de chez lui lors de sa période de repos hebdomadaire obligatoire, il ne peut la passer dans sa cabine : l’entreprise doit payer ses frais d’hébergement. Pour prévenir le « cabotage systématique », vu comme une concurrence déloyale, une période de carence de quatre jours est prévue avant que d’autres opérations puissent être effectuées dans le même pays avec le même véhicule. Les nouvelles règles introduisent aussi l’enregistrement des passages de frontières par tachygraphe, un dispositif retraçant les mouvements du véhicule. Pour lutter contre les sociétés « boîtes aux lettres », ces entreprises de transport devront avoir suffisamment d’activités dans l’Etat membre où elles sont enregistrées. Les camions devront aussi retourner au centre opérationnel de l’entreprise toutes les huit semaines. Proposée par la Commission européenne en mai 2017, la régorme a donné lieu à une bataille entre les pays d’Europe de l’Ouest, dont la France et l’Allemagne, et ceux d’Europe orientale (Roumanie, Bulgarie, Hongrie et Pologne notamment), accusés de dumping social. Une « victoire du lobby de pays de l’Ouest » pour la Pologne Son adoption est pour les transporteurs polonais la « victoire du lobby de pays de l’Ouest ». Leurs homologues roumains déplorent qu’elle « enterre » leur industrie, prévoyant qu’un tiers des opérateurs de leur pays vont disparaître sous l’effet cumulé de la crise due au coronavirus et de ces nouvelles règles. Le ministère bulgare des transports a qualifié la réforme d’« inacceptable » et a annoncé un recours devant la justice européenne contre plusieurs dispositions de la nouvelle réglementation. Les organisations de transport routier de France, d’Allemagne et des pays nordiques (Danemark, Norvège et Suède) à l’inverse se sont félicitées de son adoption, tout comme la Confédération européenne des syndicats. Pour son secrétaire général, Per Hilmersson, la réforme « empêchera les entreprises de forcer les chauffeurs à passer plusieurs mois d’affilée loin de chez eux (…) et de les priver d’un salaire décent et de cotisations sociales ». Du côté des eurodéputés, le groupe Renew Europe (centristes et libéraux) a salué une « avancée », les S&D (socialistes et démocrates) soulignant aussi que les mesures amélioraient la sécurité routière. En revanche, les ultraconservateurs du groupe CRE ont dénoncé des règles « discriminatoires » qui vont « encore illustrer les divisions » entre les plus riches et les plus pauvres des Etats membres. Ces derniers soulignent aussi l’impact écologique de l’obligation faite aux camions de revenir régulièrement dans leur pays d’origine. Il s’agit d’un paquet « nuisible au climat, aux transports et à la reconstruction de l’économie de l’UE après la pandémie », a jugé le ministre polonais des infrastructures, Andrzej Adamczyk (extrême droite).
Si je puis me permettre de te demander : Est-ce que tu fais la différence entre ceux qui tapent dans la caisse pour leur compte et ceux qui tapent dans la caisse au nom de la Raison d'Etat sans qu'un centime n'aille dans leur poche ? (ce qui a existé à de nombreuses reprises dans l'histoire). J'ai l'impression que ton modèle est la société Scandinave, et me concernant, je n'en voudrais jamais chez moi. Mais j'en conviens, c'est un débat philosophique de fond . Je trouve, à mon goût, que tu sacralises trop la justice alors que cette dernière est un panier de crabes et de magouilles pire que la politique.
Et voilà, tout de suite avec les Grecs, il faut aller au fond Et après on va dire que je multiplie les clichés
Dans le Nord on dirait " tape dans le fond j'suis pas ta mère!! " ( c'était pour rester dans le cliché ) ….
Oui et non car si l'acte se déroule avec une cousine ou cousin de suite ma phrase prend tout son sens
Tu veux parler des rançons payées pour libérer des otages ou de Mazarin qui s'en est mis plein les fouilles ? Si c'est la première, qu'il y ait un fonds d'urgence au niveau des ministères voire de la présidence ne me choque pas. Par contre, ce fonds, comme tous les autres, doit être contrôlé par une commission parlementaire (habilitée au secret d'état). Pour Mazarin, je te l'aurais renvoyé manu militari dans les abruzzes ce malotru. Et oui, à devoir choisir un modèle, le scandinave me semble plus proche de mon idée de la droiture que doit avoir tout représentant de la chose publique (agent/élu). Après, entendons-nous bien, distinguons justice et magistrature. Et je te rejoins complètement quand tu évoques l'idée d'interdire aux juges de se syndiquer. Et d'avoir un mode de fonctionnement plus militaire/régalienne. Je dis juste que cette discipline imposée doit allée de pair avec une discipline aussi imposée au niveau du politique (et les questions actuelles sur la nécessité de ne pas informer dupont-moretti des affaires en cours pour éviter le conflit d'intérêt me semble aller dans le bon sens). Actuellement, des juges jouent les politiques et des politiques jouent les juges. Il faut davantage cloisonner ces deux univers. Le ministre concerte, fait changer les lois, les juges sanctionnent quand qqun les enfreint. Point.
Pour le coup je vais me faire l'avocat du diable, mais pour l'instant il n'y a même pas eu de mise en examen contre Darmanin. Si cela devait arriver, je reverrais ma position mais pour le moment, ce ne sont que des rumeurs et je reste très prudent par rapport à la justice du peuple (les dénonciations calomnieuses existent aussi, cf Dominique Baudis) On n'est pas dans le cas d'un Polanski qui lui a été jugé aux US puis condamné, et fait l'objet d'un mandat d'arrêt international. Là la présomption d'innocence ne marche plus, c'est un fugitif!!!
Pour une fois, c'est une bonne décision de l'UE. Quant aux pays de l'Est, qu'ils aillent bien se faire foutre!!! C'est eux qui tient l'Europe vers le bas!!!
https://www.20minutes.fr/justice/28...x-quoi-accusation-viol-visant-gerald-darmanin la justice a je pense fait le nécessaire je plains les policiers qui ont des affaires de ce type dans la vie de tous les jours car difficile de démêler le vrai du faux
non pas un maçon payé au noir, ça c'est pas grave, sans le l'argent non déclaré le secteur du bâtiment coule.
Certes non, mais j ai tellement vu de petites boites familiales de transport terrestre couler à cause de concurrence déloyale de transporteurs de pays de l 'Est (principalement la Pologne pour ne pas la citer) que j approuve cette réforme. Quand la réglementation ne s applique pas à tous, ca ne peut pas marcher.
Apple ne devra pas rembourser 13 milliards d’euros à l’Irlande, a conclu la justice européenne C’est une manche décisive remportée par Apple, et un revers majeur pour la Commission européenne. La justice européenne a annulé, mardi 15 juillet, la décision de la Commission, qui avait sommé Apple, à l’été 2016, de rembourser à l’Irlande 13 milliards d’euros d’avantages fiscaux jugés indus. La Commission n’est pas parvenue à démontrer « l’existence d’un avantage économique sélectif », selon les juges européens. Cet arrêt, très attendu, intervient la veille d’une autre décision dans un dossier tout aussi sensible, qui concerne cette fois Facebook et les transferts de données personnelles de l’Europe vers le reste du monde. Apple et l’Irlande se sont tous deux « félicités » de la décision des juges européens. « Nous saluons le jugement de la Cour européenne », a souligné le ministère irlandais des finances, affirmant qu’il « n’y a jamais eu de traitement spécial » pour Apple. La vice-présidente de la Commission européenne, Margrethe Vestager, a déclaré dans un communiqué qu’elle allait « étudier avec attention le jugement et réfléchir aux prochaines étapes », sans toutefois dire si Bruxelles allait faire appel de cet arrêt. « La Commission européenne maintient son objectif de voir toutes les entreprises payer leur juste part d’impôts », a expliqué Mme Vestager. Un traitement fiscal favorable accordé par Dublin Généralement, lorsque les affaires font l’objet d’un pourvoi devant la Cour, la décision définitive intervient environ seize mois après. Donc, dans le cas d’Apple, la décision serait rendue au cours de l’année 2021. L’affaire remonte au 30 août 2016, lorsque Mme Vestager, alors commissaire européenne à la concurrence, décide de frapper un grand coup contre la marque à la pomme. Selon l’enquête de la Commission, Apple a rapatrié en Irlande entre 2003 et 2014 l’ensemble des revenus engrangés en Europe (ainsi qu’en Afrique, au Moyen-Orient et en Inde), car l’entreprise y bénéficiait d’un traitement fiscal favorable, grâce à un accord passé avec les autorités de Dublin. Le groupe a ainsi échappé à la quasi-totalité des impôts dont il aurait dû s’acquitter sur cette période, soit environ 13 milliards d’euros, selon les calculs de la Commission. Un avantage qui constitue pour Bruxelles une « aide d’Etat » illégale, puisqu’elle se fait aux dépens d’autres entreprises soumises à des conditions moins favorables. Pour Dublin, néanmoins, il n’y avait rien d’illégal. Connue pour ses positions « pro-business », l’Irlande a attiré sur l’île de nombreuses multinationales, pourvoyeuses d’emplois, grâce à une fiscalité avantageuse. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’Irlande, comme Apple, avait fait appel de la décision de la Commission. « La Commission a outrepassé ses pouvoirs et violé la souveraineté » irlandaise concernant l’impôt sur les sociétés, avait affirmé Dublin. Quant au patron d’Apple, Tim Cook, il avait qualifié l’affaire de « foutaise politique ». Imposer davantage les GAFA Cette affaire survient dans un contexte bien particulier, où plusieurs pays européens, dont la France, veulent parvenir à une meilleure imposition des géants du numérique, partout où ils réalisent des profits. Cependant, dans une UE à vingt-sept, où toutes les questions fiscales se décident à l’unanimité, il n’est guère facile de s’entendre. « Outre l’Irlande, les Pays-Bas, Chypre, Malte et le Luxembourg mènent également des politiques fiscales favorables aux multinationales », observe Tove Ryding de l’ONG internationale Eurodad. « Avoir un système fiscal plein de failles et les combler ensuite en utilisant les règles sur les aides d’État n’est pas du tout efficace », ajoute l’experte. https://www.lemonde.fr/economie/art...lliards-d-euros-a-l-irlande_6046257_3234.html