C'est pas juste être vraiment de droite ce que tu décris, là? Légère modification qui marche très bien également Bertrand aurait pas accepté sans garanties d'être désigné sans le moindre vote. Barnier finira cocu dans cette histoire. Ou alors ils feront comme à la Star Ac', ils arrêteront de compter les votes au moment où les résultats les arrangent le plus. Parce qu'au final, un duel serré entre les 2 ne rapportera rien. Quelle crédibilité aurait le vainqueur face à l'ensemble des Français s'il fait pas l'unanimité rien que dans son parti ? Ce genre de congrès où tu désignes quelqu'un, il faut que ce soit une vague énorme de soutien pour celui qui gagne, un gros 90% de soutien. Sans ça, tu passes pour un clown.
Concernant ton expression "électorat islamique qui vote à gauche", ça ne m'a pas choqué. On dit bien que l'électorat catholique vote à droite sans que ça choque personne. Je ne trouve pas ça raciste, mais par contre c'est complètement débile. Il y a des musulmans qui votent à droite comme des catholiques qui votent à gauche. Mais bon, on aime bien ranger les gens dans des cases. Par contre, sur cette dernière phrase, tu pars un peu en couilles. La vraie question c'est "Qu'est-ce qu'on fait pour les parents dont les enfants se comportent comme des p'tits cons à l'école ?". Or, la question que tu poses toi c'est : ""Qu'est-ce qu'on fait pour les parents dont les enfants se comportent comme des p'tits cons à l'école et qui se prénomment Yacine ?". Tu trouves pas qu'il y a un relent raciste dans ta phrase ? Là où tu as raison, c'est qu'il y a un problème général concernant la disparition du respect envers les professeurs qu'il faut régler rapidement même si ce n'est pas simple. Tout le monde dit "On coupe les allocations". Mais si les parents ont 4 enfants, dont 3 se comportent bien à l'école, ont de bonnes notes et sont destinés à faire des études supérieures, on fait quoi. On condamne toute la famille pour un seul des gamins ? En tout cas, quelque soit la mesure, plus on trainera, plus ça deviendra difficile à lutter contre.
C'est très stigmatisant pour les gens des Antilles, ça... Exactement ! C'est un problème global de génération je dirais. Depuis quelques années, on est dans le culte de l'enfant roi. On change le système de notation pour pas les traumatiser ces petits chéris, quand ça suffit pas on fait en sorte d'alléger les programmes scolaires (le niveau des élèves après le BAC aujourd'hui a jamais été aussi bas), dès qu'un prof a le malheur de hausser la voix pour tenir sa classe il se fait tabasser par les parents à la sortie. Et malheureusement, y a pas que dans les quartiers qu'on voit ça. C'efst généralisé, partout, dans quasiment toutes les écoles. Pour les allocations, c'est triste mais malheureusement, c'est peut-être bien en punissant toute la famille que tu feras réagir les parents. Si tu punis tout le monde pour le mauvais comportement d'un enfant sur 4, normalement, ça incite les parents à faire en sorte que celui qui se comporte mal prenne exemple sur les 3 autres. Après, une famille à Neuilly, tu leur enlèves les allocs, je suis pas sûr que ça change suffisamment leur quotidien. Donc ça les incitera pas forcément à faire en sorte que le petit Pierre-Marie arrête de parler à la maitresse comme à la femme de ménage.
Je me souviens de cette histoire, oui. Mais les adhésions chez LR, surtout avant le congrès, vont être hyper filtrées. C'est uniquement parce qu'il ne peut pas y aller tout seul car il n'a pas d'argent, très peu de militants, et qu'il ne veut pas ruiner le peu de carrière politique qu'il lui reste en faisant cavalier seul. Personne ne peut l'encadrer. Lui et Pécresse sont des pestiférés, tant chez les adhérents que chez les barons. Donc c'est pas impossible, mais j'y crois pas. Si ça avait été une primaire ouverte, j'aurais dit oui. Mais là, on est revenus à un congrès RPR époque Sarkozy-Juppé (fin des années 90). Il sera sans doute au deuxième tour, mais ils vont tout faire pour le dézinguer.
Je ne sais pas si tout est aussi simple, sinon on l'aurait fait depuis longtemps. Par exemple, je ne suis pas certain qu'une femme isolée soit en mesure de contrôler son gamin de 15 ans s'il joue les p'tits cons. Dans une autre vie j'ai été prof d'informatique (Word, Excel) dans un Greta du côté de l'Etang de Berre, et ma classe était composée uniquement de femmes isolées de 20 à 55 ans. Certaines d'entre elles se trainaient des bagages incroyables, entre les violences conjugales, les viols, les gamins à nourrir,... on était pas dans 'Joséphine Ange Gardien' là. Du coup, couper des allocations à ces femmes revient à leur plonger la tête sous l'eau.
Ce serit une vraie grosse humiliation pour Bertrand, pour le coup. Parce que là, il passerait de "je vais tout seul et je gagne", à une chute dans les sondages pour finir par même pas être désigné candidat par un parti qu'il a quitté. Si ça finit comme ça, sa carrière politique se résumera au mieux à sa région, il pourra plus jamais viser mieux. Pas faux non plus... Du coup, comme tu disais plus haut, c'est difficile mais en même temps urgent de trouver une solution...
Sur la coupe des allocations, ce n'est pas non plus "tout ou rien", tu peux te contenter de retirer une part si un seul enfant se comporte mal et pas les autres. Ce ne serait pas non plus une coupure définitive, plutôt une suspension des allocs jusqu'à ce que l'enfant - qui aura entre temps été faire des TIG + un stage de réinsertion - se remette dans le droit chemin. J'entends aussi l'argument des mères célibataires auquel il faudrait un dispositif spécifique. Ceci dit, une telle mesure serait dissuasive : les parents seraient moins laxistes sur l'éducation, et les enfants se tiendraient à carreau. Je pense aussi que la coupure des allocs ne doit pas concerner que des faits de délinquance ou de manque de respect au prof, mais également les faits de harcèlement scolaire et de cyber-harcèlement (une véritable plaie qui touche tous les milieux et détruit des vies)
Mettre en place un algorithme qui permette de prendre en compte toutes les situations est juste impossible. Et pourtant c'est un informaticien qui parle. Dans tous les cas, je pense qu'une sanction financière risque d'aggraver la situation plus qu'autre chose. Peut-être que si on demandait simplement aux parents de se présenter tous les matins avec leur gamin pour un entretien avec le directeur de l'école ou une assistante sociale pour faire le point sur la situation, ce serait déjà une étape. Ca ferait suffisamment chier les parents pour qu'ils discutent avec leur gamin, mais ils pourraient quand même payer les factures de chauffage ou d'électricité. Après, c'est sûr que des parents pourraient se montrer violents, mais d'une part l'éducation nationale peut mettre des moyens pour empêcher ça, et d'autre part, les parents seraient alors responsables et pourraient être poursuivis et se voir supprimer les allocations. Je ne sais pas, mais ce qui est sûr c'est qu'on doit bouger. A 15 ans, même si on est un p'tit con on peut aussi changer.
Si les deux parents bossent, ça va être compliqué de les faire venir tous les matins. Et j'ai peur qu'une telle mesure ne soit pas efficace de nos jours. De mon temps - oui je suis un vieux con - si je me faisais punir ou coller, j'avais le droit à la deuxième lame à la maison. Aujourd'hui, c'est tout juste si les parents ne portent pas plainte contre le prof qui a osé punir son enfant... Dans l'affaire, il n'y a pas que les enfants-rois à discipliner, il y a aussi les parents laxistes à responsabiliser...
C'est le but. On les invite pas à un pique-nique non plus. Mais au moins, on touche pas aux finances, on évite de rajouter des difficultés aux difficultés, et on peut essayer de remettre le gamin sur de bons rails par un contrôle serré.
On a tout un tas de chomeurs en France et parmi ces chomeurs, il y en a probablement beaucoup qui seraient très efficaces pour bosser dans le social dans différents rôles. Une solution qui coûterait de l'argent mais qui me parait pas débile serait de construire des internats supplémentaires, afin de pouvoir y accueillir (de force) les enfants en difficulté: - L'Etat a le budget (y a qu'à voir les augmentations de budget de certains ministères) - Les gens pour bosser dans ces internats et les gérer, ils sont là également Alors évidemment c'est pas parfait, car cela pourrait inciter les parents à laisser tomber mais on pourrait imaginer une contre-partie à ça, pour que ça devienne pas une solution de facilité pour les parents. Par exemple cette idée d'un RDV régulier (quotidien ou tous les 2 jours) pour faire le point. Ou autre chose mais un truc qui incite vraiment les parents à résoudre le problème par eux-mêmes déjà. Soit tu éduques le gosse et il se tient bien, soit on le fout dans un internat mais là, pour pas te pénaliser au niveau des finances, on te colle des contraintes bien chiantes pour te réveiller un peu. Ensuite, une fois les enfants placés dans ces internats, tu retires les allocations juste pour eux. L'impact financier pour les parents déjà en difficulté serait là mais en même temps, ils auraient un enfant de moins à charge au quotidien (et on sait tous que la charge réelle que représente un enfant est bien supérieure aux allocs touchées pour cet enfant). Pour moi ça pourrait être bénéfique pour tout le monde: le parent ça le décharge d'un poids et l'enfant peut se recentrer et se consacrer uniquement à ses études pendant un certain temps, reprendre certains repères bien meilleurs pour lui. Tu fais juste en sorte que ça devienne pas des camps de vacances pour eux et qu'il leur reste juste ça comme activités: - Bosser à l'école - Faire les devoirs - Manger, dormir Et les temps libres (vacances et WE), travaux d'intérêt général. Ils peuvent notamment aller aider le personnel des EHPAD. Les personnes âgées isolées seraient bien contentes d'avoir des petits jeunes pour leur tenir compagnie, même pour des durées limitées.
@VinnieJones évoquait la période sarkozy-chirac des années 90, mais c'est sûr que si c'est plutot la période fillon-coppé de 2012, il y a vraiment zéro chance. On risque même de tomber dans un pourcentage négatif avec leurs méthodes.
Bon, après, je ne suis pas tout à fait convaincu que les parents aient le plus souvent encore du poids auprès de leurs ados. Donc l'idée de sanctionner directement l'ado en le plaçant dans un centre éducatif semi-fermé ou faciliter les petites condamnations à des TIG (y compris à l'intérieur du collège/lycée, histoire qu'il se fasse pourrir par ses potes après avoir récuré les toilettes ), ça me semblerait déjà plus efficace. Mais oui, tout cela demande de l'argent, alors que nous approchons des 130% de dette et que notre déficit vole toujours au-dessus des 6%. Déjà que l'Etat traine des pieds pour mettre à disposition des AESH auprès des enfants perturbés/handicapés à l'école, alors trouver des fonds pour des ados turbulents/délinquants/fans de christophe maé... c'est pas gagné. Sans parler des investissements en termes de bâtiment/matériel. Ca demanderait un engagement fort d'un candidat.
Tu peux nous expliquer l'intérêt d'employer le pluriel, là ? C'est une faute de frappe ? La situation est tellement catastrophique aujourd'hui qu'il faudra de toute façOn frapper très fort si on espère résoudre le problème. A un moment donné, face à une telle situation, tu peux pas faire dans la demi-mesure ou dans la mesure démago qui n'apporte rien. Parce que les demi-mesures à la con, Macron et Schiappa sont capable de les prendre: tu leur demandes des propositions sur ce sujet, ils vont se réunir pendant 2/3 jours durant lesquels ils vont surtout bouffer et picoler. Et après ces 2/3 jours à se bourrer la gueule, la mesure qu'ils vont t'annoncer c'est la création d'un numéro vert que les parents, les employés des collèges et lycées ou les élèves témoins de mauvais agissements pourront appeler gratuitement. Avec Macron, ce sera ça l'engagement fort, la gratuité du numéro vert. Et après ça, s'il est vraiment chaud Macron, il envisagera d'aller encore plus loin et il refera une vidéo avec McFly et Carlito pour dire que taper les profs, c'est pas gentil. Non mais quand j'y repense, bon sang... On s'étonne que les gens se désintéressent de la politique, ne vont plus voter ou se rangent derrière les extrèmes. On s'étonne de ça alors qu'au moment de rendre hommage à un prof décapité, Macron président de la République s'exhibe avec une photo de 2 débiles du net pour honorer un pari à la con. Il aurait pas pu choisir un autre moment pour les afficher les 2 débiles, fallait le faire pendant un hommage à un type décapité juste parce qu'il voulait suivre le programme.
Petite pensée à ceux qui disaient que voter Macron au 2e tour en 2017 c'était faire barrage à l'extrème droite, les fachos, les neo-nazis: https://www.lepoint.fr/monde/immigr...rmes-comme-en-grece-11-10-2021-2447143_24.php La France de Macron c'est ça aussi, un ministre de l'Intérieur qui dit dans le plus grand des calmes vouloir enfermer les migrants dans des camps entourés de barbelés et de miradors. Mais tout va bien en fait, tout va même très bien. Donc je maintiens ce que je disais l'autre jour. Non, voter Macron c'est pas faire barrage à l'extrèmisme. Macron n'est donc pas la solution contre Zemmour ou Le Pen. Macron fait malheureusement partie du problème et ce genre de déclarations/idées balancées aujourd'hui, c'est tout sauf un hasard. Parce que l'idée d'après c'est quoi ? Pour les conduire dans ces camps, les migrants, on les met dans des trains ? Et une fois que les camps sont construits et qu'on voit qu'il reste de la place dedans, on se dit "tiens il reste de la place dans les camps, qui d'autre on va bien pouvoir mettre dedans maintenant" ? Pour pas gâcher ? Donc on est bien d'accord, il ne faut pas que Zemmour ou Le Pen arrivent au pouvoir. Mais il ne faudrait surtout pas que Macron y reste. Dire qu'avec lui c'est moins pire, c'est juste faux. La France de Macron est juste catastrophique.
Il veut les enfermer, mais pas en France : « Nous demandons aux pays du sud de l’UE de faire comme les Grecs de contrôler davantage les frontières extérieures et aux autres pays d’accepter un système de solidarité » Il va encore se faire quelques copains en Italie...
"Pas en France". Ca pourrait être l'élément de langage répété par les LREM si jamais la polémique devient trop importante. Les mecs vont faire le tour des médias, genre: "Alors oui, Darmanin est favorable à ces camps mais pas en France donc c'est moins grave. La France va juste mettre les migrants dans les trains et conduire les trains. Après, comment sont traités les migrants dans ces camps n'est plus notre responsabilité".
Ce n'est pas tant la mesure en elle-même de regrouper les migrants que le vocabulaire employé (barbelés, miradors) qui est choquant. En y réfléchissant, je trouve même assez hallucinant que les politiques de tous bords aient laissé la situation se pourrir, ou tombent dans les déclas bien crades dès qu'on parle des migrants. Je rappelle quand même qu'à partir de 1936, la France a accueilli plusieurs centaines de milliers de républicains espagnols sur son sol, dans un contexte autrement plus explosif, à la veille de la Seconde Guerre Mondiale. Alors certes, ils ont été placés dans des camps d'internement, les conditions n'étaient pas faciles et je suppose qu'il y avait aussi de la méfiance, mais les gouvernements Blum et Daladier ont relevé le défi. Et aujourd'hui, on me dit qu'on ne serait pas capable de gérer une situation que les politiques des années 30 ont su gérer malgré l'impréparation? J'y vois surtout un manque de volonté criant, par peur du qu'en dira-t-on.