Ah, cool, bon débaras Il a pas de voix, il cherche même pas à rapper mais se contente de parler avec son accent de gamin de 8ans et de donner des clichet. Je coupe avant la fin désolé c'est inaudible...après c'est toujours une question de goût vu qu'on parle de musique. Il me rappelle benabar en version rap en faite ce mec, il est juste insupportable, mais c'est pas le seul. Sinon R.A the rugged man j'ai trouvé ça vraiment bien, je préfère quand tu poste ça ! une dernière pour la route, et je vous salue ! [video=youtube;kudUBmjXJ5g]https://www.youtube.com/watch?v=kudUBmjXJ5g[/video]
J'te rassure, j'arrive pas à écouter ses sons, mais je reconnais que ses textes (enfin, ceux que j'ai écouté plus qu'entendu) sont souvent bons. En même temps, fils d'instit' de bonne famille, encore heureux qu'il sache parler et réfléchir (de ce que je connais, car je ne saurais même pas dire combien d'album il a sorti) Je me suis refait l'album de Rugged Man hier soir, et clairement, pour moi, j'ai pas entendu mieux en 2013, son flow est incomparable et cette fois, le truc cool, c'est qu'il a de bonnes prods, ça change !
Bien sûr que je comprends les paroles je parles français quand même :angry::angry: Après c'est sûr que si t'écoutes ses morceaux avec le S crew c'est tout pour le flow rien pour les paroles. Y a qu'a écouter la danse de l'homme saoul du S crew pour le comprendre. Avec le 5 majeurs je trouve ses textes plus intéressant. Il faut juste comprendre les allusions qu'il fait c'est tout.
Ben je parlais plutôt que c'était la nouvelle génération de rappeur je ne parlais pas de son style de rap.
Merci Rastam ! C'est du lourd ! Voila un vrai clips ! Ca change des grosses caisses et des grosses p*t* :wink:
Non je ne comprends par le rap US c'est pourquoi pour le rap US je privilégie le flow ainsi que l'instru.
Je me suis permis de telecharger Protest song du coup Si j'accroche bien j'irais l'acheter ... J'avais laché un peu le rap , mais ayant tout les albums de Medine deja
[video=youtube;1wWUsShu2Bo]https://www.youtube.com/watch?v=1wWUsShu2Bo[/video] Je boucle ma boucle 8)
Médine: «On peut changer le monde avec un disque de rap» 11 juillet 2013 à 17:28Par RAHIMA AHAMADA Le clip «Blokkk identitaire» multiplie les images chocs d'agressions sur fond de communautarisme. Rencontre avec un rappeur conscient de la véritable arme médiatique qu'est la violence. Après un featuring avec Kerry James sur le titre Contre nous, vous choisissez de nouveau de collaborer avec Youssoupha pour Blokkk identitaire, pourquoi ? Youss' et moi sommes représentatifs de deux composantes de la société française: la communauté arabo-musulmane et la communauté noire. Mon avant dernier album s'intitulait Arabian Panther et le sien Noir Désir. On s'inscrit tous les deux dans des thématiques qui nous concernent directement. Avec ce titre, on souhaitait mettre en évidence des tendances au communautarisme et à la radicalisation auxquelles nos communautés respectives sont sujettes, pour mieux les combattre. Le but était de se mettre à la place de personnes ayant des opinions extrêmes pour montrer que l'absurdité, poussée à son paroxysme, mène malheureusement à une certaine violence. Le clip a des allures de court métrage, comment est née l'idée de ce scénario ? Le réalisateur, Jean-Luc Herbulot et le co-scénariste, Samy Baaroun ont ciselé le scénario pour lui donner une dimension cinématographique, de manière à offrir une seconde lecture au morceau. C'est vrai qu'on aurait très bien pu, Youssoupha et moi, se mettre en scène en train de s'aboyer au visage toutes les absurdités que l'on se dit dans Blokkk identitaire, avec une fin de clip bateau dans laquelle on nous verrait nous réunir et faire la paix. Le travail de Samy et Jean-Luc a donc été une vraie valeur ajoutée. Filmer quatre jeunes hommes, aux idées extrêmes mais de bords différents, forcés à vivre ensemble et à s'entraider pour survivre, c'est une manière de montrer qu'il est possible de dépasser les frontières raciales. Pourquoi avoir choisi ces quatre profils en particulier ? On voulait rappeler que le radicalisme et le communautarisme ne sont pas l'apanage d'une seule communauté et que chacun est susceptible d'être touché par ce phénomène. La vidéo a permis de mettre cette idée en relief. Le personnage qui réunit ces quatre hommes est assez énigmatique, quel rôle joue-t-il ? Il est très symbolique, car il a également été radical dans sa jeunesse. Ce personnage représente le côté sombre que l'on a tous en commun et qui peut nous diviser. Le message qu'il envoie est fort: ce n'est pas parce que l'on a connu des moments difficiles qu'il ne faut pas les évoquer, pour mieux les dépasser. Quelle est la morale de cette histoire ? Je pense qu'elle se trouve dans les paroles de la chanson: «l'amour des siens, c'est pas la haine des autres». C'est autour de ce leitmotiv que se sont construits la vidéo et le morceau. Le texte contient beaucoup de propos précis et imagés sur l'animosité intercommunautaire, qu'est-ce qui a inspiré votre écriture ? J'ai commencé par les couplets, pour lesquels je me suis inspiré des commentaires d'internautes sur certains de mes clips et ceux de Youssoupha. J'ai également lu des commentaires postés sur des articles traitant des thèmes sensibles de l'actualité comme le port du voile ou l'islam en France. En surfant sur le net, j'ai pu observer les tendances radicales de certaines personnes et le genre de discours absurdes qu'ils tiennent. Je me suis servi de leurs propos comme d'une arme pour mieux déconstruire ces thèses identitaires qui sont pour moi comme un cancer. Vous parlez de repli identitaire et de communautarisme, ces problèmes sont plus prégnants aujourd'hui dans la société qu'il y a quelques années ? Je n'ai ni la prétention, ni le savoir suffisant pour me prononcer sur le sujet comme le ferait un historien ou un sociologue, mais je constate qu'il s'agit d'une des préoccupations de notre époque. A la fois pour les pouvoirs publics et pour moi même, qui suis issu de plusieurs composantes minoritaires: la communauté musulmane, les personnes issues de l'immigration et les gens des quartiers populaires. Sans vouloir être alarmiste, je dirais qu'il y a une réelle tendance à la radicalisation ethnique, religieuse et sociale. Beaucoup vous classent, aux côtés de Kerry James et Youssoupha, dans la catégorie «rap conscient», que pensez-vous de cette classification ? Je prefère le terme «engagé», parce que «conscient» sous-entend que les rappeurs d'en face font du rap «insconscient». Je crois qu'il existe juste un rap qui s'engage et un autre qui ne se sent pas concernés par les sujets d'actualités, dont le but est de divertir. Cela ne veut pas dire qu'il est inutile, juste différent. En France, on a une espèce de maladie qui fait qu'on aime mettre les gens dans des cases et ne pas les laisser en sortir. En tant que rappeur «engagé», vous vous sentez investi d'une mission de sensibilisation à des problématiques comme celles abordées dans Blokkk identitaire ? Complètement. Je suis encore de ceux qui pensent qu'on peut changer le monde avec un disque de rap. Cela peut paraître un peu naïf, mais je n'ai pas appelé mon album Protest Song pour rien. J'ai voulu m'inspirer de grands artistes qui ont fait évoluer les mentalités, comme Johnny Clegg en Afrique du Sud au moment de l'apartheid ou Bruce Springsteen pour la guerre au Viêtnam. Si le rap français peut dénouer certaines situations ou donner une autre lecture de notre société et émanciper la jeunesse, alors je me sens responsable et investi. Est-il plus facile de faire passer un message avec des images qui choquent ? L'un des défis de notre époque réside dans le traitement de l'image: aujourd'hui, les jeunes sont un public averti et habitué à des images violentes, qui se sont banalisées avec le temps. Dans Blokkk identitaire, Youssoupha et moi reprenons les codes de campagnes de sensibilisation utilisés pour des domaines comme la sécurité routière. Si on heurte la sensibilité de certaines personnes, ce n'est que pour mieux les prévenir de certains dangers. L'an dernier votre texte 17 octobre, portant sur la guerre d'Algérie, a été ajouté aux manuels d'Histoire des éditions Nathan, est-ce vous espérez que Blokkk identitaire aura une portée pédagogique ? Cette forme de reconnaissance, c'est mon disque d'or à moi. A défaut d'avoir vendu le plus de disques ou d'avoir été le meilleur clasheur, je sens que j'ai été utile en abordant un épisode difficile de l'histoire. Si mes morceaux peuvent aider mon public à s'instruire sur l'histoire ou se renseigner sur certains phénomènes, alors j'ai le sentiment d'avoir accompli quelque chose d'important. > Le clip est super!
Le type est super ! Médine est un prophète, je l'ai toujours adoré ce gars. Un vrai rappeur comme on aime en entendre
[video=youtube;qSVjmDQo9ac]http://www.youtube.com/watch?v=qSVjmDQo9ac[/video] Un titre de Médine (story tailer). Rap rare
<a href="http://www.youtube.com/watch?v=4geoGjE8ZV0">[video=youtube;4geoGjE8ZV0]http://www.youtube.com/watch?v=4geoGjE8ZV0[/video]
J'ai beau aimer cette chanson, j'ai du mal à comprendre qu'on puisse la placer si haut du fait, simplement, de son refrain r'n'b.
Ca j'savais, moi c'est pareil, 99% de ses chansons, d'avant sa mort (je compte "The 7th Day Theory" en album post-mortem car il était encore vivant pour enregistrer, il est mort avant le montage final). Mais ton post m'a donné une idée pour occuper ma journée de taf sans taf, j'ai été sur le site de rolling stone mag pour voir leur top 50 hip-hop song... Bah ça fait peur, j'ai mis un commentaire, pas sur qu'il reste :lol: