Toulouse ne doit pas déjouer Sur la pelouse de Leicester dimanche (16h00), Toulouse tentera de décrocher un neuvième quart de finale de H Cup en dix ans. Le Stade cherchera également à se rassurer sur son jeu. Les Toulousains sont à la recherche d'une qualification. (L'Equipe) Troisième du Top 14, premier de sa poule de H Cup. Toulouse a connu pire comme situation. Pourtant, ces dernières semaines et particulièrement dimanche dernier face à Trévise (35-14), les observateurs ont eu du mal à reconnaitre le Stade Toulousain conquérant et flamboyant des années passées. Même si là encore, le travail a été fait avec cinq essais et le bonus offensif. «On s’attend à ce qu’ils fassent des matches pleins tous les week-ends, déclare Christian Labit, double champion d’Europe avec Toulouse (2003, 2005) désormais en charge de Carcassonne en Pro D2. Il arrive des périodes où l’on perd son rugby. Ce n’est donc pas celui que l’on a connu mais c’est un rugby qui gagne. Ils galvaudent un peu le jeu en ce moment mais on a une équipe qui est pratiquement en quarts de finale de Coupe d’Europe.» «Le Stade n'est pas mort, il a encore la tête à la surface et à son bord quelqu'un (Guy Novès) qui sait analyser et trouver les solutions.»Lorsque l’on a été habitué à l’excellence, forcément, on devient plus exigeant. Clermont et Toulon se sont qualifiés pour les phases finales dès la cinquième journée et ont impressionné en phase de poules. Sont-ils passés devant le Stade Toulousain en terme de jeu ? «Clermont est un ton au-dessus, constate Jean-Marie Cadieu, ancien du club resté fidèle aux tribunes d’Ernest-Wallon. Ils sont plus compacts, complets, denses et matures. Pour Toulon, je ne sais pas s’ils ont un plan B si leur conquête est contestée.» «Toulouse n’a jamais été très fort à cette période, poursuit Labit. Sa force c’est de bien commencer et bien finir. C’est la période où ils font beaucoup de physique. Le Stade n’est pas mort, il a encore la tête à la surface et à son bord quelqu’un (Guy Novès) qui sait analyser et trouver les solutions.» Un 9e quart de finale en dix ans ? «Dès qu’on est sorti du terrain dimanche, les joueurs commençaient à parler du résultat des Ospreys et de Leicester, déclarait le manager toulousain après la rencontre face aux Italiens. Je pense que je n’aurai pas grand-chose à dire, l’équipe sera mobilisée.» Il le faudra pour rejoindre les quarts de finale pour la neuvième fois ces dix dernières années. «Ils font un 100 mètres et ils se sont chargés d’un sac de dix kilos en perdant aux Ospreys (17-6), explique Thomas Castaignède, consultant Canal + et champion d’Europe 1996. Leicester est une grosse équipe mais elle est en reconstruction. Si Toulouse domine le combat et règle ses problèmes en touche, il doit sortir vainqueur du match. C’est dommage pour le public, mais pour s’imposer, il va falloir cadenasser le jeu.» Il faudra donc sans doute attendre encore pour revoir les mouvements léchés du passé. A.M.
Toulouse sort du jeu Sous la neige, les Toulousains, pourtant en supériorité numérique, n'ont pas pu relever le défi lancé par le Leicester et s'inclinent (9-5). Pour la quatrième fois de leur histoire, ils ne disputeront pas un quart de finale de H-Cup. Toulouse a souffert sur le terrain enneigé de Leicester (L'Equipe) Comme en 2001, 2002 et 2007, le Stade Toulousain n’est pas invité dans le tableau final de la Coupe d’Europe. Un camouflet pour les hommes du manager Guy Novès, battus sous la neige à Leicester (9-5), après avoir livré un match solide, certes, mais trahis par leurs buteurs, Lionel Beauxis et Luke McAlister qui ont vendangé à eux deux 17 points de coups de pied (4 B, 1T, 1D). D’entrée, les Tigres mordent la défense toulousaine, emportée, transpercée. Vincent Clerc sauve l’essai imparable (5e) d’un plaquage net mais l’ouvreur international anglais Toby Flood, en trois buts (7e, 31e, 39e), permet aux siens de prendre l’avantage. Le Stade Toulousain, fidèle à son jeu de passes malgré des conditions climatiques dantesques (neige, vent, froid), a l’occasion d’inscrire un essai par Louis Picamoles au terme d’une charge immense (36e). Mais un bras anglais empêche le troisième-ligne centre d’aplatir. Ajoutez à cela trois buts faciles manqués par Beauxis (12e, 14e) et McAlister (19e) sur un temps fort rouge et noir et ce sont seize points gâchés par les Toulousains qui permettent à Leicester de mener à la mi-temps, 9-0, contre le cours du jeu. A la reprise, après un drop manqué de Lionel Beauxis (41e), Yoann Huget profite d’un ballon contré pour inscrire le seul essai toulousain (9-5, 49e) en moyenne position. Beauxis, décidément dans un jour sans, rate la transformation. McAlister, qui prend les tirs au but, loupe une pénalité facile (62e). Toulouse joue juste, domine, alterne bien les actions pied-main mais rien ne passe. Sauf le temps. Qui profite à Leicester. Guy Novès, le manager toulousain, fait la grimace. Son équipe manque trop d’efficacité pour espérer l’emporter. Par la petite porte mais la tête haute Et puis soudain, sur une attaque du Stade Toulousain, Toby Flood commet un geste d’anti-jeu et l’arbitre, M. Clancy, lui adresse un carton jaune (68e). En supériorité numérique, les Toulousains, relancés, font le forcing avec l’énergie de l’espoir autour de leurs flèches Maxime Médard (entré à la 70e), Yoann Huget et Vincent Clerc. En vain. Sur une énième attaque, Florien Fritz commet un en-avant (75e) mais Toulouse revient près de l’en-but anglais disputer une touche (78e). Balle de match. Groupé-pénétrant, percussion de Beauxis, nouveau groupé-pénétrant. Pénalité pour Toulouse. Nouvelle touche. Le suspense est insoutenable. Le lancer de Botha, en fond de touche, est contré. Leicester se dégage. Nouvelle offensive toulousaine de grande envergure mais un en-avant gâche tout. Avec cette courte défaite, Toulouse sort de la compétition par la petite porte, certes, mais la tête haute. Richard ESCOT
Le tirage au sort des demi-finales A la suite du tirage au sort des demi-finales de Challenge européen, on sait désormais que le vainqueur de Perpignan-Toulouse recevra Bath ou le Stade français. Après son déplacement à bath en quart de finale, Biarritz devra également aller à l'extérieur en demi contre les London Wasps ou le Leinster. Le tableau des demi-finales: Perpignan-Toulouse/Bath-Stade français London Wasps-Leinster/Gloucester-Biarritz
Le tirage au sort des demi-finales Le tirage au sort des demi-finales de la H Cup a été effectué ce dimanche et le vainqueur de Clermont-Montpellier recevra le gagnant de Harlequins-Munster. Si Toulon bat Leicester en quart, il devra se déplacer en demie chez le vainqueur de Saracens-Ulster. Le tableau des demies: Clermont-Montpellier/Harlequins-Munster Saracens-Ulster/Toulon-Leicester. Les rencontres auront lieu le week-end du 26, 27 et 28 avril.
Clermont-Montpellier, un déchirement Clermont et Montpellier se retrouveront donc en quarts de finale de la Coupe d'Europe. Le vainqueur aura le privilège de recevoir en demis. Toulon accueillera lui Leicester mais devra ensuite se déplacer en cas de succès. Clermont-Montpellier, affiche des quarts de finale de Coupe d'Europe. (L'Equipe) Grace au tirage au sort, on a évité la grande déception. Celle de voir les clubs français regroupés dans une partie du tableau de la phase finale. Reste que Clermont-Montpellier, en quart de finale de H-Cup, c’est un déchirement. Voilà bien les deux meilleurs clubs français, si l’on considère le jeu qu’ils pratiquent depuis trois saisons, complet, alerte, inspiré. Qu’ils s’affrontent au stade Marcel-Michelin privera la Coupe d’Europe d’un magnifique ambassadeur du rugby en demi-finale. Interrogé hier sur l’Equipe 21, l’ouvreur international héraultais François Trinh-Duc paraissait déçu d’avoir à voyager en Auvergne dans le cadre de la H-Cup. «La Coupe d’Europe, ce sont des déplacements en Grande-Bretagne, des rencontre face aux clubs anglais ou irlandais… Là, affronter Clermont, c’est un comme comme en Top 14… » Toulon-Leicester, choc de packs Quant au troisième club français en lice, Toulon, son adversaire, Leicester, laborieux vainqueur ce dimanche de Toulouse, lui donnera l’occasion de s’étalonner avec un grand d’Europe. Cette rencontre entre deux poids-lourds, deux packs énormes, devrait plaire à l’exigeant public de Mayol. Les deux clubs anglais basés à Londres, et qui ont dominé cette phase qualificative, à savoir les Harlequins et les Saracens, sont chacun dans une partie du tableau. Ils ne devraient se rencontrer qu’en finale… Ils sont idéalement placés puisqu’ils reçoivent respectivement le Munster et l’Ulster, que l’on sent en dessous de leur niveau habituel. Pour la suite de la compétition, les Saracens auront même l’avantage de recevoir en demi-finale, s’ils passent le cap de l’Ulster. Compte tenu de l’implantation du tableau, la finale, prévue à Dublin, le 18 mai prochain, proposera une affiche inédite. Richard ESCOT
Novès: "On a vu le vrai visage de Toulouse" Le manager de Toulouse, Guy Novès, a déclaré que son équipe avait montré de belles choses à Leicester malgré la défaite et une élimination en phase de poules de H Cup. Il a précisé également qu'il n'avait jamais vu son groupe "manquer autant de réussite". "Tout le monde a vu qu'on laisse près de 25 points en route: un essai refusé après pas mal de temps de réflexion, 17 points au pied avec des pénalités toutes à notre portée. C'est la première fois que je vois autant de manque de réussite de notre part dans ce secteur-là. On rit un petit peu jaune. Le destin avait estimé qu'il ne fallait pas que le Stade toulousain aille en quarts de finale cette année. Ce que je retiens surtout, c'est que vous avez vu le vrai visage du Stade toulousain, même dans la défaite, une équipe qui s'est donné les moyens de marquer 30 points mais qui par manque de réussite n'en marqué que cinq. Les Anglais en avaient douze à mettre, ils en ont mis neuf et le sort a choisi le vainqueur. Techniquement il n'y a pas grand chose à retenir, si ce n'est notre engagement individuel, beaucoup de duels gagnés, notre mêlée qui a quand même pesé même si elle a été pénalisée, des ballons portés qui ont été mis en échec chez l'adversaire, des chandelles tapées au cordeau qui ont mis l'adversaire en difficulté". Rugbyrama - Clément MAZELLA
[h=1]Rugby - Pro D2 - 18e j. : Brive pas si nul[/h] En déplacement à Lyon, les Brivistes ont décroché un résultat nul (17-17), dimanche soir, qui leur permet de rester dans le peloton de tête. Pour le LOU, en revanche, les choses se gâtent. Lyon a été accroché par Brive dimanche soir. (L'Equipe) Contre-performance lyonnaise, ce dimanche, au Matmut stadium, face aux Brivistes. Le résultat nul, 17-17, fait écho au score du match aller (3ème journée), au stade Amédée-Domenech (19-19). Les joueurs des deux équipes étaient déçus par ce match nul tant le destin aurait pu basculer d’un côté ou de l’autre, les buts manqués en fin de partie s’équilibrant. Reste que les dirigeants du LOU attendaient une réaction de leurs joueurs après les quatre défaites successives encaissées. Tout comme les Brivistes, qui avaient encore en travers de la gorge la défaite face à Carcassonne à domicile, samedi dernier. Alors si ce score nul n’arrange personne, c’est quand même Brive, en déplacement chez un « gros » de la ProD2, qui fait la meilleure opération. Par ailleurs, le haut du classement commence à s’éclaircir pour laisser apparaitre les prétendants à la montée en Top 14. Derrière Oyonnax, solide leader mais court vainqueur, à domicile, de Tarbes (21-18), Pau, victorieux en déplacement à Albi (19-13), La Rochelle, qui battu Narbonne (21-15) et Aurillac, fort d’un succès à Colomiers (13-11) semblent se détacher. Accompagnés de Brive, donc, et de Carcassonne, qui devait jouer à Massy, samedi, et compte donc un match en moins. Pour les Lyonnais, toujours huitièmes, qui recevront Albi le week-end prochain, l’avenir commence à s’obscurcir. R.E.
[h=1]Le championnat anglais prend 181 ME[/h] Les dirigeants de la Premiership Rugby, l’équivalent anglais de la LNR, ont signé un contrat de 182 millions d’euros (152 millions de livres sterling) sur quatre saisons pour acquérir les droits télé exclusifs du Championnat d’Angleterre. A titre de comparaison, la LNR ne touche que 30 millions d’euros de Canal Plus pour la diffusion du Top 14, alors que le Championnat de France est considéré, par tous les observateurs, comme la meilleure compétition de clubs au monde. Ce contrat, qui n’a pas été encore authentifié, met en péril les discussions lancées depuis octobre de l’année dernière autour de la recomposition de la Coupe d’Europe (qui pourrait passer de 24 à 20 clubs) et de la redistribution des droits télé, les clubs anglais souhaitant que la participation à la H-Cup se fasse au mérite sportif et non à partir d’un nombre de clubs fixé par pays. Sans oublier une augmentation (de 25% à 33%) de leurs droits télé. R.E.
[h=1]«Marquer un progrès»[/h] Didier Faugeron, l'un des entraîneurs du Biarritz Olympique, revient sur la dernière journée de H-Cup pour mieux aborder le prochain défi du BO : défier Toulouse à Ernest-Wallon (vendredi, 21h) Didier Faugeron, entraîneur du BO, pense déjà au match contre Toulouse. (L'Equipe) « La courte défaite de Biarritz, 9-16, vendredi soir, face aux Harlequins, numéro 1 de la H-Cup, vous laisse quel sentiment ? Concernant les conditions climatiques (pluie diluvienne, pelouse impraticable), si ça avait été un match de Top 14, nous l’aurions reporté. Après, sur le jeu, j’ai vu des choses intéressantes. Des points de rendez-vous collectifs, des mouvements bien accélérés, des solutions au large face à une défense anglaise bien en place et très dense. Comment allez-vous aborder le Challenge européen ? La tendance, c’est d’aller à fond dans cette compétition. Mais d’ici avril (quart de finale le 5, 6 ou 7 avril, à Gloucester), nous aurons une autre vue d’ensemble, à quel endroit nous nous situons en Top 14. Mais le Challenge européen, vu tout ce qui s’est passé dans le club (changements d’entraîneurs), c’est une bouffée d’oxygène. «Nos semaines de travail devront être validées vendredi. Contre Toulouse, nous devons bien figurer sur le plan du jeu et du comportement sur le terrain.» Est-ce que la parenthèse européenne des deux dernières semaines (victoire contre Zebre, 32-6 ; défaite contre Harlequins, 9-16) va vous permettre de préparer les prochaines échéances du Top 14, en particulier un déplacement à Toulouse, vendredi soir ? Premier constat, Toulouse et nous avons péché dans les mêmes secteurs face au réalisme et à l’efficacité anglaise. Nos points faibles ? Une mêlée sanctionnée, un alignement défaillant et la faillite des buteurs. Que vous inspire ce déplacement à Toulouse ? Blessé (défaite, 5-9, à Leicester et élimination de la H-Cup), Toulouse n’en sera que plus redoutable (sourire). Je pense qu’avec le retard au décollage - sur ce que j’ai entendu Toulouse ne rentre qu’aujourd’hui d’Angleterre -, les entraîneurs font faire tourner leur effectif pour compenser le temps perdu dans la préparation de leur match contre nous. Biarritz fait de ce déplacement à Toulouse un objectif majeur ? Nous, maintenant, à chaque match, nous devons marquer un progrès, une avancée. C’est notre objectif. Nos semaines de travail devront être validées vendredi. Contre Toulouse, nous devons bien figurer sur le plan du jeu et du comportement sur le terrain.» Recueilli par Richard ESCOT
Anecdote inutile mais véridique : Boudjellal avait perdu son chat au mois de décembre, il l'a retrouvé cette semaine. Ah, Toulon c'est petit
[h=1]Rugby - Top 14 - MHR : Galthié : «Des artisans du jeu»[/h] Fabien Galthié se confie mardi dans L'Equipe. (L'Equipe) En quelques jours, la semaine dernière, Fabien Galthié a tout traversé en termes d’émotions. Du plus dramatique (le décès et les obsèques de son ami et mentor Eric Béchu) au plus exaltant (une qualification historique de Montpellier pour les quarts de finale de la Coupe d’Europe). Dans L’Equipe de mardi, le manager du MHR a accepté de se confier. En toute liberté, il parle de ses ambitions de jeu, d’argent, de ses rapports aux joueurs. Mais aussi de lui : « Je ne suis pas colérique. J’ai du caractère mais je ne fais pas de colère (…) Pour un entraîneur, se mettre en colère, c’est perdre le contrôle. Il faut de l’autorité… mais la plus douce possible.» Il avoue aussi que son rapport à l’entraînement est quasi charnel : « Je ne me vois pas capable d’entraîner sans toucher un joueur, sans l’arrêter pour lui montrer un sens de course… Le bonheur, le plaisir, je le trouve quand on arrive à modifier ce qui est pour moi l’essence de ce qu’on fait : l’artisanat. On est des artisans du jeu (…) Chaque jour, je veux me dire qu’on a trouvé une clé pour améliorer une faille dans notre jeu.»
[h=1]Parisse : «La France nous respecte»[/h] «La France est une grande équipe, mais il n'y a pas de doutes sur le fait qu'elle nous respecte», a déclaré mardi Sergio Parisse, le capitaine de l’Italie, avant de s'envoler pour Londres où se déroule mercredi le gala de présentation du Tournoi des Six Nations. «Nous connaissons leurs grandes qualités individuelles,, mais nous les affronterons sans peur, comme à chaque fois», a ajouté le troisième-ligne. «En 2011 nous les avions battus au Flaminio (22-21)», a-t-il rappelé. Italie-France est programmé le dimanche 3 février au stade Olympique de Rome dans cadre de la 1re journée du Tournoi. Avec AFP
Le rugby change de surface ! Après presque deux siècles d'ovalie sur pelouse, le rugby arpente une nouvelle surface à l'occasion de la rencontre de LV Cup dimanche entre les Saracens et Cardiff. L'ancien stade des Sarries, Vicarage Road, sera remplacé dès dimanche par l'Allianz Park. (EQ) Les Saracens et les Cardiff Blues vont rentrer dans l’histoire du rugby. Les deux équipes vont s’affronter dimanche en LV Cup, au nouveau stade de l'Allianz Park, dans ce qui restera comme le premier match professionnel sur gazon artificiel. La rencontre sera également la première réception des Sarries dans leur nouvel antre qui est en passe de devenir leur résidence permanente. Un long travail de recherche La surface artificielle, conçue après six années de recherche, est la première de son genre dans le rugby. Avec trois couches de surface spécifique, elle se compose de lames synthétiques et d’un tampon de choc pour réduire la menace de lésions articulaires. Les matières utilisées s’inspirent des terrains synthétiques créés dans les années 1980 qui ont d’abord été utilisés au hockey sur gazon puis en football américain. Cher mais très pratique Malgré un coût d'installation de 500 000 livres (près de 600 000 euros) le terrain est utilisable par tous les temps est demande peu d'entretien. Il doit en revanche être remplacé tous les huit ans. Le terrain sera testé en Premiership le 16 Février pour Saracens-Exeter. Edward Griffiths, le directeur général du club des Saracens, s’est dit ravi d’être pionnier sur ce qu'il croit être l'avenir du rugby. «Nous sommes très enthousiastes à propos de ce nouveau chapitre de l’histoire du rugby et du club.» «Cette surface a été créé juste pour le rugby et toutes les recherches nous montrent que ce sera un jeu plus rapide et sans danger pour les joueurs», a-t-il précisé. Un terrain qui en appelle d'autres ? Edward Griffiths a également évoqué la possibilité prochaine d’étendre cette surface à d’autres pays : «J'ai eu des conversations avec des gens en Afrique du Sud, en Australie, et je sais que les gens sont intéressés. Le stade écossais de Murrayfield aussi. Tous ces lieux attendent de voir si cette expérience est couronnée de succès. Si c’est le cas, je pense que les terrains de rugby, dans les cinq prochaines années, seront presque tous artificiels». La fin des travaux de l’Allianz Park met fin à une période de nomadisme pour les Sarrasins, qui ont joué leurs matches à domicile dans six endroits différents cette saison. Hadrien Larribère
Bon, le MHR en quart, c'est bon ça !! Après, c'est l'ASM en face. Ca risque d'être tendu !! Pour le reste, la France a une belle chance d'avoir une nouvelle HCup à son palmarès, j'aime !
c'est possible ça ?!! Le président de l'Aviron Bayonnais Alain Afflelou, a annoncé jeudi s'être mis d'accord avec son homologue biarrot Serge Blanco pour une fusion des deux clubs en Coupe d'Europe. [...]« Unir les deux clubs basques serait une solution artificielle. Ils doivent exister séparément pour que le rugby reste fort sur la côte basque. En revanche, il y a des tas de choses que l’on pourrait faire ensemble en termes d’économie d’échelle. Peut-être un stade commun. Et pourquoi pas imaginer une équipe commune en Coupe d’Europe. Serge (Blanco, président de Biarritz) est d’accord. (…) On est convenus de se revoir prochainement à ce sujet. » http://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Accord-pour-une-fusion-en-h-cup/344948
[h=1]Accord pour une fusion en H-Cup[/h] Le président de l'Aviron Bayonnais Alain Afflelou, a annoncé jeudi s'être mis d'accord avec son homologue biarrot Serge Blanco pour une fusion des deux clubs en Coupe d'Europe. Alain Afflelou (Bayonne) et Serge Blanco (Biarritz). (L'Equipe) Après avoir évoqué l’idée début janvier dans la Semaine du Pays Basque, le président bayonnais Alain Afflelou est revenu jeudi, dans une entrevue parue dans L’Equipe, sur, entre autres, la possibilité d’une fusion entre Bayonne et Biarritz en Coupe d’Europe. Extraits. [h=2]Sur la situation sportive de Bayonne[/h] «Ce n’est pas toujours très emballant. Mais cette saison est moins stressante que la précédente. On a fait venir un duo d’entraîneurs de qualité (Christian Lanta et Christophe Deylaud Ndlr), et j’en suis très content. Personnellement, j’ai toujours dit que je ne serais pas un président opérationnel. Mais je suis engagé financièrement au moins jusqu’en 2015.» [h=2]Sur les finances du Top14[/h] « Le rugby est en danger. Les recettes publiques, entrées guichets et subventions des collectivités locales sont fluctuantes. Les budgets reposent presque tous sur des mécènes ou des investisseurs privés qui viennent investir et boucher les trous (…) Certains clubs font de de telles surenchères qu’il est impossible de suivre. Je pense à Toulouse, Toulon, Clermont, le Racing-Métro. Tous ces clubs ont au moins deux équipes dans leur effectif. Il faut de l’argent qu’on n’a pas aujourd’hui, et on ne va pas se ruiner pour être dans les six premiers. A Bayonne, nous gérons avec nos moyens. Il n’arrivera jamais que nous ne puissions pas payer nos joueurs. » [h=2]Sur la fusion Bayonne-Biarritz[/h] « Unir les deux clubs basques serait une solution artificielle. Ils doivent exister séparément pour que le rugby reste fort sur la côte basque. En revanche, il y a des tas de choses que l’on pourrait faire ensemble en termes d’économie d’échelle. Peut-être un stade commun. Et pourquoi pas imaginer une équipe commune en Coupe d’Europe. Serge (Blanco, président de Biarritz) est d’accord. (…) On est convenus de se revoir prochainement à ce sujet. » Propos recueillis par Hamid IMAKHOUKHENE
[h=1]Rugby - Challenge : Le programme des quarts[/h] Le quart de finale 100% français du Challenge européen entre Perpignan et Toulouse, au stade Aimé-Giral, a été programmé le vendredi 5 avril à 20h00, a annoncé jeudi l'ERC. Le tenant du titre biarrot se déplacera de son côté à Gloucester le jeudi 4 avril (21h00) tandis que le Stade Français affrontera Bath dans son Recreation Ground le samedi 6 avril (14h00). Le dernier quart entre les London Wasps et le Leinster aura lieu le vendredi 5 avril (21h00) à Adams Park. Les demi-finales se tiendront entre le 26 et le 28 avril. La finale est programmée le vendredi 17 mai à 21h00 au Royal Dublin Society.
[h=1]Bayonne, fin de série[/h] En s'imposant à domicile face au Castres Olympique, 22-12, l'Aviron Bayonnais brise la spirale négative. Après deux défaites consécutives en Top 14, Bayonne renoue avec la victoire face à Castres. (L'Equipe) Pas de bonus pour Castres et une bonne opération pour l’Aviron, plein d’envie et d’allant. Le tournant du match survient à la demi-heure de jeu. Castres accélère, pèse, transperce, se libère, pénètre dans le camp bayonnais mais perd le ballon dans un regroupement. Les Basques relancent promptement et poursuivent au pied. L’arrière international tarnais, Brice Dulin, se manque sur la récupération. Pénalité pour Bayonne que joue vite l’arrière de l’Aviron, Spedding, pour son centre Lovobalavu, lancé, qui marque en puissance et en coin l’essai transformé par Potgeiter. Bayonne mène donc 13-6, puis 16-9 à la mi-temps face à Castres réduit à quatorze après le carton jaune infligé au deuxième-ligne Samson qui remplaçait Tekori depuis la 19e minute, victime d’une fracture du poignet gauche. La seconde période voit la rencontre s’équilibrer. Kockott et Potgeiter (pas très heureux dans ses tentatives de buts) se répondent (19-12, 57e). Les Castrais commettent trop de fautes pour poser leur jeu et s’est finalement Bayonne, avec quelques sursauts en fin de rencontre, qui s’impose en privant le CO d’un point de bonus défensif qui aurait été pourtant mérité. R.E.
[h=1]L'ERC refuse Mayol[/h] Le RC Toulon a annoncé mercredi que sa demande pour recevoir son quart de finale de Coupe d'Europe contre Leicester dimanche 7 avril (17h00) au stade Mayol a été rejetée. L’enceinte toulonnaise, qui comprend actuelle 14 700 places, ne correspond pas aux canons de l’ERC, qui impose de jouer un quart de finale de Coupe d'Europe dans une enceinte d'un minimum de 15 000 places. Des aménagements pour porter Mayol à 15 020 places sont à l’étude. « L'ERC a refusé la demande de dérogation du RCT pour jouer son quart de finale de Coupe d'Europe face à Leicester dans un stade Mayol de moins de 15 000 places. Le maire de Toulon, Hubert Falco, a donc présenté un nouveau dossier avec un stade Mayol redessiné pouvant accueillir 15.020 spectateurs », annonce le club dans un communiqué. [h=2]Vers une délocalisation à Nîmes ou Avignon ?[/h] Le 4 février, l'ERC se déplacera à Mayol pour constater la capacité du stade avant d’entériner ou non le dossier le 8 février. En cas de nouveau refus de l'ERC, Toulon délocalisera la rencontre au stade des Costières de Nîmes (18 500 places) ou au Parc des Sports d'Avignon (17 500 places), a précisé le club.