Rugby

Discussion dans 'Les sports collectifs' démarrée par momo, 10 Novembre 2004.

  1. Suix

    Suix Guest

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    La France in extremis

    Jusqu'au bout, la France s'est fait peur face à l'Ecosse, au Stade de France, et l'emporte de justesse, 23-16. Son premier succès dans ce Tournoi raté.


    Contre l'Ecosse, au Stade de France, Frédéric Michalak et les Bleus ont encore cherché leur rugby. (L'Equipe)

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    A l’issue de ce match brouillon, la France décroche enfin un succès dans ce Tournoi, long à se dessiner, pollué pendant une heure par une succession de fautes de mains, de faute de goût et de fautes, tout court. La France, qui a bafouillé son rugby pendant deux mois, termine l’édition 2013 à la dernière place, la place du cancre, pour dix points au goal-average, au bénéfice de l’Irlande.

    Laidlaw sans déchet

    Dix minutes. L’équipe de France avait dix minutes, entre la 21e et la 30e, pour inscrire un essai. Dix minutes de domination derrière ses mêlées à cinq mètres, avec ses «89», autour de Michalak délivrant des passes intérieures pour ses trois-quarts lancés. Mais dix minutes pour rien ! Pour finir ce temps fort, le seul des Bleus en première période, par une pénalité. Contre eux.

    Le reste, ce sont des coups de pieds bleus mal ajustés, des en-avants de Picamoles, Clerc et Fofana, quand l’action semble bien engagée ; ce sont surtout deux buts de Laidlaw (8 et 15e, 0-6), une maîtrise écossaise dans l’art d’occuper le terrain au pied, par Laidlaw, encore lui, véritable petit chef d’orchestre derrière son pack, et trois percées dangereuses de Hogg et d’Evans au cœur de la défense bleue, apathique.

    Michalak pour l'anecdote



    Les Bleus doivent remporter ce match en marquant vingt-trois de plus que les Ecossais pour ne pas terminer à la dernière place de ce Tournoi et ils n’en ont toujours pas inscrit un seul ! Michalak ouvre enfin le compteur bleu (45e, 3-6) et les Bleus se lancent dans un jeu de passes. Mais rien ne passe. Même pas les passes au pied de Michalak et d’Huget. En inscrivant un deuxième but (49e, 6-6), Michalak dépasse Didier Camberabero et devient à cet instant, avec 357 points, le quatrième meilleur réalisateur du rugby français. Anecdotique.

    Les Bleus mettent dans leurs percussions axiales toute la rage contenue depuis deux mois et héritent d’une nouvelle pénalité transformée par Michalak pour passer enfin en tête (52e, 9-6). Mais sous pression en attaque, l’ouvreur bleu se fait pénaliser à son tour (59e, 9-9). Tout est à refaire.

    Visser pour conclure


    Les actions bleues sont vendangées par des en-avants, des fautes et des surnombres oubliés, à l’image de la percée de Debaty (63e). Jusqu’à la libération, l’essai de Fofana (66e, 16-9 ) créé d’une passe par Nyanga, puis celui de Médard (69e, 23-9) bien amené par une percée de Bastareaud.

    Michalak, épaule fracassée, quitte le SdF sous une standing ovation. Les Ecossais, au bord de la rupture, trouvent assez d’énergie pour traverser le terrain, échouant d’un rien devant l’en-but (73e). Partie remise car au terme d’une action extraordinaire en première main de quatre-vingt-dix mètres, les Calédoniens marquent par Visser (75e, 23-16). La France a donc bu son calice d’amertume jusqu’à la lie. Il est temps de passer à autre chose.

    Richard ESCOT
     
  2. Pelak

    Pelak Well-Known Member

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    Saison débutée en mars 2012, ça explique qu'il soit à ce niveau.
    Sa blessure, regrettable, est un mal pour un bien
     
  3. Suix

    Suix Guest

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    [h=1]Rugby - Tournoi - Irlande : O'Driscoll finalement cité[/h]




    L'Irlandais Brian O'Driscoll a été cité lundi devant la commission de discipline pour avoir marché sur l'Italien Simone Favaro lors de la défaite (22-15) de l'Irlande à Rome, samedi, lors de la dernière journée du Tournoi des Six nations. Le centre de 34 ans avait écopé d'un carton jaune lors de la rencontre mais après un nouveau visionnage, le commissaire Aurwel Morgan a décidé de le faire comparaître devant la commission de discipline. En règle générale, la suspension prévue pour une telle faute varie de deux à neuf semaines, selon la gravité du geste.
     
  4. Suix

    Suix Guest

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    [h=1]Delany joker médical[/h]



    Le Néo-zélandais Mike Delany, 30 ans, a été engagé comme joker médical par le club de Clermont. Delany «rejoindra l'Auvergne dans les prochains jours en tant que joker médical de Julien Farnoux, victime d'une rupture des ligaments croisés. (...) Il est capable de jouer à l'ouverture, au centre et même à l'arrière», a déclaré l'ASM dans un communiqué. Delany jouait auparavant au Japon, chez les Panasonic Wild Knights. Il a atteint la finale du Super 14 (aujourd'hui Super 15) avec la franchise néo-zélandaise des Chiefs en 2009. Il avait débuté sa carrière avec la province de Bay of Plenty de Vern Cotter, l'entraîneur de Clermont.
     
  5. Suix

    Suix Guest

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    [h=1]«Noriega fait un super boulot»[/h] Après un Tournoi difficile, Luc Ducalcon retrouve le Racing Métro avec l'ambition de poursuivre la série de victoires en Top 14, portée à huit avant la réception de Perpignan (samedi 17h00). Le pilier antillais évoque la mêlée, son club, ce duel face à l'USAP...


    Les difficultés du Tournoi avec les Bleus sont derrière lui, explique Luc Ducalcon, qui vise une neuvième victoire de rang avec le Racing, samedi, contre Perpignan. (L'Equipe)

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    «Luc Ducalcon, ça fait du bien de retrouver son club après ce Tournoi des VI Nations mouvementé ?
    Oui, je suis content d’être revenu ! D’autant que le Racing Métro est sur une bonne dynamique. L’équipe a bien tourné pendant le Tournoi, on sent les copains évoluer dans un climat de confiance. C’est agréable. Et puis, ils n’ont pas appuyé où ça fait mal, quand on est revenus, lundi… Le Tournoi raté, on est passé à autre chose, ça va faire du bien.

    Vous avez eu le temps d’évoquer le match contre l’USAP avec les Catalans Mas et Guirado ?
    Avec Nico (Nicolas Mas), on a eu le temps d’aborder le sujet. Sans plus. On s’aime bien tous les deux. Mais après, chacun, on sait ce qu’on a à faire samedi...


    Comment vous sentez ce match face à Perpignan ?

    Ce sera un gros match entre deux équipes qui sont sur une bonne dynamique. Ce sont deux équipes qui ont des ambitions et qui envoient du jeu. Et je ne crois pas, contrairement à ce que disent les entraîneurs de l’USAP, qu’ils vienent à Colombes sans ambition. Ils essayent de noyer le poisson… (il se marre)

    La mêlée du Racing Métro est l’une des plus performantes du Top 14. Vous travaillez ce secteur à chaque séance ?
    Non, pas tous les jours… mais presque. Avec mes coéquipiers de première et de deuxième lignes, nous avons acquis quelques certitudes. Et puis on voit bien que les entraîneurs peuvent changer de composition, que l’efficacité reste la même. C’est un signe. Il faut dire aussi que depuis son arrivée, "Pato" Noriega (entraîneur argentin des avants) fait un super boulot.



    Que pensez-vous des nouvelles règles actuellement à l’essai dans la zone Pacifique, quant à une évolution des règles en mêlée fermée, qui tendrait vers la suppression des impacts lors des entrées en mêlée, pour privilégier la seule poussée ?

    Si ces nouvelles règles sont un jour appliquées, elles signifieront l’extinction du poste de pilier. Les mêlées ressembleront alors à celles que l’on peut voir à treize, avec la récupération du ballon systématique par le camp qui introduit. Les entraîneurs pourraient être tentés de placer des joueurs de troisième ligne en tête de mêlée. L’impact est le seul moment où tu peux prendre l’avantage sur ton adversaire. Si l’impact est supprimé, quand deux packs de 900 kilos sont posés, ça devient difficile de les bouger. La mêlée est une phase très caractéristique du rugby à 15. J’espère qu’elle va subsister et qu’il y aura une réaction du milieu si cette phase est modifiée.»


    Recueilli par Gilles NAVARRO
     
  6. BaSiLe_BoLi_

    BaSiLe_BoLi_ L'OM c'est nous

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    [h=1]Burgess va «partir pour l'Australie»[/h] Arrivé à Toulouse après la Coupe du monde 2011, Luke Burgess n'ira pas au bout de son contrat : l'ancien demi de mêlée des Wallabies jouera la saison prochaine dans une franchise australienne, comme il l'a expliqué jeudi.


    Luke Burgess l'a annoncé jeudi : il va quitter le Stade Toulousain à la fin de la saison. Il s'est engagé avec une équipe australienne, dont il n'a pas révélé l'identité.


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    Luke Burgess n’honorera pas la troisième et dernière année de contrat qui le liait au Stade Toulousain. Le joueur l’a confirmé ce jeudi soir, au cours de la conférence de presse précédant le match Toulouse - Stade Français, pour lequel il sera titulaire, samedi soir. Autant sportives (le joueur n’a pas confirmé les espoirs placés en lui) que financières (le Stade Toulousain a besoin de fonds pour son recrutement), les raisons de ce départ ont abouti à un accord entre le club et le joueur. Il s’en explique.


    «Luke Burgess, est-ce que vous allez quitter le Stade Toulousain ?
    La question est directe… Oui, je vais partir… Parce que j’ai eu une autre proposition, en Australie.

    Où ?
    Je ne peux pas encore le dire… Dans une semaine…

    Pourquoi ça n’a pas marché, pour vous, à Toulouse ?
    Vous trouvez que ça n’a pas marché ?
    «C'est dur... De travailler dans une autre langue, même si ce n'est pas une excuse (...) Si j'ai perdu le sourire, ce n'est ni à cause du rugby français, ni de mes partenaires, ni de mes entraîneurs...»

    Oui. Vous étiez un meilleur joueur avec l’Australie qu’avec le Stade Toulousain. Quand vous êtes arrivé, vous aviez tout le temps le sourire ; ça fait longtemps que vous l’avez perdu…

    C’est dur… De travailler dans une autre langue, même si ce n’est pas une excuse. Je peux dire que j’ai apprécié le challenge. Et que si j’ai perdu le sourire, ce n’est ni à cause du rugby français, ni de mes partenaires, ni de mes entraîneurs…C’est peut-être parce que j’étais trop concentré sur mon jeu.

    On vous reproche de ne pas vous être adapté au jeu du Top 14, d’avoir conservé l’esprit tactique du Super 15. D’être un joueur programmé sur plusieurs temps de jeu, pas assez adaptatif…
    Qui vous a dit ça ?

    Votre entraîneur (Jean-Baptiste Elissalde)…
    C’est peut-être vrai. Il y a beaucoup de différences, notamment au niveau des rucks et de la façon dont ils sont arbitrés. Mais j’ai adoré jouer en France. Ç’a été une expérience unique et j’ai beaucoup appris. Avec ma femme, nous avons beaucoup apprécié de vivre ici et nous avons l’intention de revenir, le plus souvent possible.

    En avez-vous marre du rugby ?
    Non, pas du tout. J’ai trente ans ; je voudrais continuer.

    «Rassurez-vous, je ne suis pas frustré. J'aime encore jouer au rugby»
    En rentrant en Australie, avez-vous la Tournée des Lions (en juin prochain en Australie) en tête ?
    Oui, j’y pense, mais je n’ai eu aucun contact avec les sélectionneurs australiens.

    Est-ce que la Coupe du monde 2015 reste un de vos objectifs ?
    Non, pas à l’heure actuelle. Mais si j’ai une chance d’y participer…

    Dans quel état d’esprit abordez-vous la fin de votre dernière saison toulousaine ?
    Je suis très excité, à commencer par ce match contre le Stade Français. Ça va être dur, ils ont de bons joueurs…Il va falloir qu’on joue bien pour les battre. Rassurez-vous, je ne suis pas frustré. J’aime encore jouer au rugby. Et je ne passe pas mon temps à me demander ce que les entraîneurs pensent de moi, sinon la vie serait trop dure…»
     
  7. Suix

    Suix Guest

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    Bayonne qui bat Toulon 33.28, belle perf'
     
  8. El Kamp#11

    El Kamp#11 Well-Known Member

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    8 pts gâchés au pied ont coûté la victoire. Le bonus défensif est un minimum pour une équipe remaniée (10 absents ou au repos).
     
  9. DASPE

    DASPE Well-Known Member

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    Et en plus, beau match, très agréable à regarder avec une excellente ambiance en tribune !

    Bref, un beau petit week-end entre la victoire de l'aviron et la qualification du FC Oloron en phases finales de fédérale 1 !!!
     
  10. Sapinou

    Sapinou Well-Known Member

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    Héhé, et samedi on s'occupe du petit fils Dauger! :cool:
     
  11. René Malleville

    René Malleville La partie est OPEN , quoi ? aux pennes mirabeau ??

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  12. mourinho1

    mourinho1 Well-Known Member

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    c' est en proportion des controles.mais moi ça ne m' etonne pas , tout comme pour la natation je ne serais pas etonné mais comme on domine pas mal ce sport ,personne ne supecte alors qu' on a affaire a des dauphins
     
  13. rem24

    rem24 Well-Known Member

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    l'ubb se maintient (a priori) et s'offre une troisième saison parmi l'élite ! c'est bon ça !
    avec un des jeux les plus offensifs du top14, ça serait bien de gagner en rigueur et concentration, surtout en fin de match, ça permettrait de nourrir de plus grandes ambitions, et pourquoi pas viser les places qualificatives pour la Hcup ! en tout cas, cette équipe a du potentiel
     
  14. Sapinou

    Sapinou Well-Known Member

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    Elle a du potentiel c'est clair, quand elle se fait pas démonter en mélée ou qu'elle ne fait pas de l'anti-jeu elle pourrait même m'être sympathique... mais c'est Bordeaux donc j'peux pas :D
     
  15. Rastachoik

    Rastachoik Guest

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    A Clermont demain pour un quart de H-Cup historique!
    Allez le MHR!
     
  16. LEFUX

    LEFUX Nunc est Bibendum

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    Ptain je bosse demain...Sinon,t'aurais pas tout perdu si je bossais pas.
     
  17. Asigon

    Asigon Breton de service

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    Ça va être trèèèès tendu...
     
  18. Suix

    Suix Guest

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    [h=1]L'USAP héroïque ![/h] Quart de finale intense remporté par Perpignan sur Toulouse, 30-19, trois essais à un, au terme d'un match engagé, et marqué par de multiples faits de jeu.
    Auteur d'un gros match, Farid Sid a grandement contribué à la victoire de l'USAP sur le Stade Toulousain. (L'Equipe)

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    Course poursuite, suspense, ambiance de phase finale, carton rouge, des relances et de l’engagement : cette rencontre de Challenge européen a tenu ses promesses et l’équipe bis envoyée à Perpignan pour faire tourner l’effectif toulousain n’a jamais baissé pavillon, à deux doigts, même, de l’emporter aux alentours de la 70e, grâce à son pack, installé devant l’en-but catalan, et autour de son pivot Yannick Jauzion, véritable tour de contrôle au centre de l’attaque. Mais ça n’a pas empêché Perpignan de remporter sa troisième victoire d’affilée contre Toulouse, cette saison.

    Si tout finit bien, tout a bien commencé, aussi, pour l’USAP. Après une entame tonitruante, bousculant tout sur leur passage, multipliant les percussions pleines d’envie, les Perpignanais mènent 10-0 au terme de sept minutes brûlantes. Puis Toulouse, lentement mais sûrement, met la main sur le ballon et revient petit à petit au score grâce au pied de son ouvreur international Lionel Beauxis, quatre buts entre la 11e et la 25e minute pour sanctionner les fautes au sol et l’indiscipline de l’USAP.
    Toulouse, avec son équipe bis, semble tenir ce match mais c’est sans compter avec la furia catalane. Touche, ballon porté, fixation, jeu au large et feinte de l’ailier Farid Sid qui marque tout en rage le premier essai du match (38e, 17-12), lui qui va quitter l’USAP à la fin de la saison, essai transformé par l’ouvreur gallois James Hook. En seconde période, Perpignan maintient sa pression offensive et à la conclusion d’une série de pénétrations, le jeune deuxième ligne international Sébastien Vahaamahina plonge dans l’en-but toulousain (49e, 24-12).

    L’USAP ne prend pas longtemps d’option sur la victoire. Autour de l’heure de jeu, deux actions font basculer le match : un en-avant de Jauzion à Fickou sur l’essai d’Edwin Maka (59, 24-19) pas détecté par l’arbitre irlandais, M. Rolland, et le carton rouge (64e) infligé au flanker catalan Dan Leo pour une manchette sur Tolofua. Double coup de massue. Mais l’USAP, portée par son public, serre sa défense, récolte deux buts (72e et 76e, 30-19), se sort les tripes et finit par l’emporter après avoir tenu autour de la 70e minute la balle de match sur sa ligne, en infériorité numérique.

    R.E.
     
    Dernière édition par un modérateur: 6 Avril 2013
  19. Suix

    Suix Guest

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    [h=1]Bénézech accuse[/h] Pour Laurent Bénézech, les révélations sur les cas de dopage dans le rugby ne sont pas une surprise. Mais l'ancien pilier international va plus loin et accuse le monde du rugby de fermer les yeux.


    Laurent Bénézech regrette la politique de l'autruche menée par le monde du rugby en ce qui concerne le dopage. (L'Equipe)


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    Depuis le mercredi 27 mars et le rapport de Françoise Lasne qui déclarait que le rugby était le sport qui présentait le plus fort taux de cas positifs par rapport au nombre de contrôle effectués dans le cadre de la lutte antidopage, le monde de l’ovalie ne cesse de trembler. Récemment, c’est Jean-Pierre Elissalde qui avouait ainsi avoir eu recours à des produits dopants durant sa carrière. C’est maintenant au tour de Laurent Bénézech de s’inquiéter, dans les colonnes du Monde. De l’inquiétude de la part de l’ancien pilier international, mais pas de surprise. «Quand je croise des joueurs de rugby et que je vois, par exemple, une évolution de leur mâchoire, ce qui est la marque d’une prise d’hormone de croissance, je ne peux qu’être inquiet de l’évolution de mon sport et de la santé à long terme de ses joueurs».


    «Le rugby est exactement dans la même situation que le cyclisme avant l'affaire Festina» Bénézech ne se contente pas de constater les dérives, il accuse les instances de les encourager. «Quand j’entends un sélectionneur national annoncer que le temps de jeu effectif, qui est actuellement de quarante minutes en moyenne, doit passer à cinquante minutes pour la Coupe du monde 2015 et que seuls les joueurs capables de tenir ces cadences pourront prétendre à jouer en équipe nationale, je ne peux y voir qu’un appel au dopage». Et de comparer les augmentations de masses musculaires constatées ces dernières années dans le rugby aux dérives du football américain et d’annoncer que «le rugby est exactement dans la même situation que le cyclisme avant l’affaire Festina».

    Surtout, Bénézech pointe du doigt la politique de l’autruche menée par le monde officiel du rugby. «La grande famille du rugby s’est ridiculisée en allumant des contre-feux grotesques plutôt que d’aborder le problème à sa juste mesure (…) Cette saison, en Top 14, un jeune joueur est tombé dans le coma lors d’un échauffement d’avant-match. On nous a expliqué que c’était la faute à pas de chance et à la santé précaire d’un gaillard de 100 kilos. Je comprends que "the business must go on", mais on ne peut pas dire qu’on n’aura pas été prévenu !»
     
  20. Suix

    Suix Guest

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    [h=1]Clermont gonflé à bloc[/h] Avec cinq essais, l'ASM pulvérise Montpellier (36-14) en quart de finale de H-Cup, à Marcel-Michelin, et file vers sa demie. A Montpellier. Le 27 avril.


    Dominé en début de match par Montpellier, Clermont a appuyé sur l'accélérateur après la demi-heure de jeu par Rougerie et Fofana, pour distancer les Héraultais (36-14). (AFP)

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    Et de cinquante-huit ! Comme le nombre de matches de l’ASM sans défaite à Marcel-Michelin. Une remarquable série-record commencée à la mi-novembre 2009. Mis à part vingt minutes, les premières, jamais Clermont n’a été en danger de perdre ce quart de finale européen. Dans le sillage de ses meilleurs attaquants, Fofana, Nalaga et surtout Sivivatu, étincelant samedi, l’ASM a inscrit cinq essais de toute beauté (36-14) et Montpellier, très joueur, un seul, en toute fin de partie. C’est dire la mainmise auvergnate.

    Comme on pouvait s’y attendre, Montpellier a mis d’entrée le feu à Marcel-Michelin. Il fallait être bien naïf pour imaginer que Fabien Galthié et ses hommes avaient «le trouillomètre à zéro» au moment d’affronter l’ASM, sauf à prendre la déclaration du coach héraultais au second degré. Vingt minutes de folie non-stop, de jeu à mille passes, pour mener de six points (deux buts de Paillaugue). Jusqu’à ce que Clermont, vexé et enfin libéré de toute pression, commence à se lâcher.
    [h=2]Sans Trinh-Duc, Montpellier boite[/h] C’est le moment aussi, au milieu de la première période, où François Trinh-Duc se tord la cheville droite avant de sortir (25e), remplacé par Bérard, Fernandez glissant du centre à l’ouverture. Flottement dans les rangs héraultais. Parra en profite pour délivrer un coup de pied par-dessus la défense à dix mètres de l’en-but montpelliérain, ballon repris au vol par Fofana pour l’essai (28e, 8-9).

    Dans la foulée, l’ex-ailier des All Blacks, Sivivatu, slalome comme un géant dans la défense plantée au milieu du terrain, mystifie quatre défenseurs et sert Rougerie pour l’essai entre les poteaux, facilement transformé par Parra (33e, 15-9). L’ASM est enfin lancée. Même si la seconde période voit Montpellier continuer à attaquer crânement, et jouer au large presque tous les ballons, sauf ceux donnés à Gorgodze.
    [h=2]Nalaga, Fofana et Sivivatu implacables[/h]
    Juste avant l’heure de jeu, le match semble s’équilibrer, les échanges de coups de pied se multiplient, les remplaçants commencent à faire leur entrée. Fausse impression. C’est le moment que choisit Nalaga pour contre-attaquer depuis ses 22m ; Fofana sert Sivivatu à l’intérieur et l’ailier néo-zélandais accélère, feinte, crochète et marque au pied des poteaux après un nouvel exploit, de soixante mètres, celui-là (53e, 22-9).

    La fin de match est pénible pour Montpellier, qui tente de passer devant, derrière, mais se heurte à la défense auvergnate bien replacée. Sur une nouvelle accélération collective, Clermont exprime son talent, Fofana perce au ras de Skrela, et Rougerie sert Byrne pour le quatrième essai (67e, 29-9). Puis Vosloo allonge la passe pour Nalaga le long de la ligne (76e, 36-9). Montpellier sauvera l’honneur en toute fin de match par Nagusa (80e, 36-14). Clermont, lui, retrouvera en demie, à Montpellier, le 27 avril, le vainqueur du quart entre les Harlequins et le Munster.

    Richard ESCOT
     

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