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Sciences, recherches et débats associés

Discussion dans 'Les penseurs du forum' démarrée par Phénix., 8 Janvier 2012.

  1. Suix

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    Chili: inauguration de l'observatoire Alma, le plus puissant du monde


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    L'observatoire Alma, le radio-télescope le plus puissant du monde, a été inauguré mercredi en plein désert d'Atacama, le plus aride de la planète, sur le plateau chilien de Chajnantor à plus de 5.000 mètres d'altitude, a constaté l'AFP. (c) Afp



    LLANO CHAJNANTOR (Chili) (AFP) - L'observatoire Alma, le radio-télescope le plus puissant du monde, a été inauguré mercredi en plein désert d'Atacama, le plus aride de la planète, sur le plateau chilien de Chajnantor à plus de 5.000 mètres d'altitude.

    "Alma est comme un énorme télescope de 16 kilomètres de diamètre", a expliqué le directeur de l'observatoire géant, Mattheus de Graauw, lors de la cérémonie d'inauguration à laquelle participait notamment le président chilien Sebastian Piñera.

    Alma, constitué de radio-télescopes en réseau, permettra d'observer la lumière invisible à l'oeil humain, avec des longueurs d'onde millimétriques et submillimétriques près de 1.000 fois plus longues que les ondes lumineuses visibles.

    Formidable machine à observer les étoiles, il pourra ainsi traverser des nuages denses de poussière cosmique et parvenir à la partie la plus lointaine, la plus ancienne et la plus froide de l'univers

    Alma utilisera 66 antennes, pesant chacune plus de 100 tonnes et pouvant résister à une température variant entre -20 °C et +20 °C. Ces antennes, qui peuvent opérer à l'unisson, agiront comme un seul télescope géant.

    Alma, en gestation depuis 10 ans, est le premier projet astronomique véritablement mondial, avec un budget de l'ordre d'un milliard d'euros, répartis entre l'Europe -à travers l'Observatoire européen austral (ESO) - , les États-Unis et le Japon.

    Contrairement aux télescopes optiques ou infrarouges, Alma peut capter la faible lueur et les gaz présents dans la formation des premières étoiles, des galaxies et des planètes situées dans la zone la plus sombre, distante et froide (entre -200 à -260 degrés Celsius) de l'univers.

    "Avec Alma, nous allons pouvoir observer la formation et l'évolution galactique et planétaire et c'est là la grande expectative du projet. Nous savons comment est né le Big Bang, mais nous ne savons pas comment naissent les galaxies", a indiqué à l'AFP Diego Mardones, astronome à l'Université du Chili.

    Alma permettra d'aller encore plus loin, jusqu'à l'origine de la matière organique et de la vie.

    La première antenne a été installée en 2009 sur le plateau de Chajnantor, près du village de San Pedro de Atacama (1.700 km au nord de Santiago).

    L'emplacement a été choisi en raison de son altitude et de sa sécheresse extrême. En raison de sa proximité avec la ligne de l'Equateur, il bénéficie en outre d'un angle privilégié pour observer une grande partie de l'univers.

    Les images prises par Alma seront traitées par le Corrélateur, un des ordinateurs les plus puissants du monde, conçu spécialement et qui peut effectuer jusqu’à 17 quadrillons d’opérations par seconde.


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  2. Phénix.

    Phénix. Philosophe

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  3. marseillais29

    marseillais29 moi en personne

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    [h=1]Doit-on ressusciter les espèces disparues ?[/h]
    [​IMG]Avez-vous entendu parler de Rheobatrachus silus ? Si la réponse est non, il n'y a rien d'étonnant car cette espèce australienne de grenouille, connue en français sous le nom de grenouille plate à incubation gastrique, est considérée comme éteinte depuis 1983, date à laquelle le dernier spécimen conservé en captivité est mort. L'animal s'avère pourtant fascinant, pour deux raisons. La première tient à son mode d'incubation très particulier : une fois qu'elle avait pondu, la femelle avalait ses œufs et les tenait à l'abri dans son estomac où ils grandissaient durant environ un mois et demi. Pendant toute cette période, la grenouille ne mangeait pas et son estomac cessait de produire de l'acide chlorhydrique qui, autrement, aurait dissous les œufs. Enfin, la grenouille accouchait... par la bouche.
    La seconde raison, pour laquelle on reparle de Rheobatrachus silus aujourd'hui, s'appelle le projet Lazare (comme le Lazare que Jésus ressuscite dans le Nouveau Testament). Derrière ce nom de code se trouve l'idée de chercheurs australiens de ramener à la vie cette espèce de grenouille disparue. Comment ? Même si ses derniers représentants ont trépassé depuis longtemps, certains ont été conservés au frais. Il était donc théoriquement possible de les cloner. L'expérience, dont l'annonce a été faite le 15 mars dernier, a donc consisté à transférer les noyaux de cellules mortes de Rheobatrachus silus, noyaux porteurs du matériel génétique de l'animal, dans les œufs énucléés d'une autre espèce de grenouille australienne en espérant que la machinerie cellulaire se remette en marche. Et c'est ce qui s'est passé, même si cela n'a pas duré longtemps. Les embryons obtenus n'ont pas survécu plus de quelques jours.
    Le même type d'expérimentation avait déjà été tenté en 2003 avec un mammifère, le bouquetin des Pyrénées, dont la dernière représentante était morte trois ans plus tôt écrasée par un arbre. Sur la cinquantaine de ses noyaux de cellules transplantés dans des ovules de chèvres, seulement un s'en fut jusqu'au bout du parcours. Un petit bouquetin des Pyrénées femelle naquit mais la résurrection de l'espèce ne dura que quelques minutes. A peine sortie du ventre de sa mère porteuse, la chevrette succomba en effet à une malformation pulmonaire, ce qui souligna la difficulté de la technique de clonage par transfert de cellule somatique adulte devenue célèbre grâce à la brebis Dolly.
    Mais le clonage n'est qu'une des trois solutions actuellement envisagées pour faire revenir à la vie des espèces disparues. Pour schématiser, une deuxième technique, dite de l'ingénierie génétique, consiste à séquencer le génome d'un animal éteint et à insérer les morceaux d'ADN qui font sa spécificité dans le génome d'une espèce cousine toujours vivante. Quant à la troisième approche, elle ne fonctionne que si l'espèce disparue a laissé derrière elle une ou des espèces "filles" comme, par exemple, l'aurochs, ancêtre des bovins domestiques que nous connaissons. Dans ce cas – et c'est, pour l'aurochs, l'objectif du programme néerlandais Tauros –, on utilise des méthodes traditionnelles d'élevage, en faisant se croiser entre eux des individus qui expriment le plus les caractéristiques physiques de l'ancêtre. Une sorte de sélection vers le passé qui peut être guidée par la génétique : si l'on dispose du génome de l'espèce disparue, il est possible de vérifier, au fur et à mesure des croisements, que le génome des individus obtenus se rapproche ou non du génome visé.
    Même si l'on ne risque pas de rejouer à Jurassic Park, étant donné que, 65 millions d'années après la disparition des dinosaures, on n'a pas la moindre chance de reconstituer l'ADN complet d'un T-Rex, certains chercheurs rêvent de redonner vie à certaines espèces récemment rayées de la surface de la Terre. Un processus de renaissance qu'on appelle la "dé-extinction". Le mammouth, le dodo ou le tigre de Tasmanie sont peut-être des Lazare qui s'ignorent... Même si elle n'est pas nouvelle, la thématique de la dé-extinction prend un tour excitant avec les possibilités réelles qu'offre la science actuelle. D'où un certain nombre d'interrogations sur son intérêt et sur les avantages et les inconvénients qu'il y aurait à voir renaître des espèces, mortes pour certaines depuis des millénaires, sur la planète d'aujourd'hui.
    Ce sont tous ces arguments que viennent de résumer deux chercheurs de l'université Stanford (Etats-Unis), Jacob Sherkow et Henry Greely, dans un article publié par Science le vendredi 5 avril. Dans la colonne des "risques et objections", ils rangent cinq éléments. Tout d'abord, le bien-être animal car, comme on l'a vu avec l'exemple du bouquetin des Pyrénées (mais aussi avec Dolly), la technique du clonage crée des individus risquant de souffrir de pathologies diverses. Vient ensuite le risque sanitaire : les espèces ressuscitées peuvent se révéler d'excellents vecteurs pour certains pathogènes ou bien posséder, dans leur génome, des rétrovirus endogènes potentiellement dangereux... Il se peut également que, dans l'environnement actuel, ces anciennes espèces se comportent comme des espèces invasives et mettent en péril d'autres espèces fragiles ! Il existe un autre risque écologique plus subtil : que la possibilité de ressusciter à volonté une espèce conduise à un relâchement voire à la fin des politiques de protection des espèces menacées. Pourquoi se fatiguer à sauvegarder l'ours polaire si on peut le recréer quand on veut ? Enfin vient une sorte d'objection morale : ressusciter une espèce éteinte équivaudrait à ce que les chercheurs se prennent pour Dieu. Un argument que Mike Archer, un des scientifiques impliqués dans le projet Lazare, a balayé d'un revers de la main en disant : "Je pense que nous avons déjà joué à Dieu quand nous avons exterminé ces animaux."
    Et effectivement, dans la liste des "bénéfices" dressée par MM. Sherkow et Greely, on trouve, parmi cinq nouveaux arguments, celui de la "justice". Ce ne serait que justice que de ramener à la vie des espèces que nous avons anéanties. Par ailleurs, les chercheurs pourraient étudier de nouvelles espèces voire découvrir, par exemple dans des plantes disparues, des principes actifs utiles en médecine. Troisième avantage : les avancées technologiques que l'on ferait en développant l'ingénierie génétique. On peut aussi espérer un bénéfice à réintroduire de la biodiversité ancienne dans des environnements menacés ou appauvris. Enfin, il y a ce que l'on pourrait appeler l'"effet waouh !". Imaginez la sensation éprouvée en voyant des mammouths de chair, d'os et de poils (et non plus des personnages de films d'animation) se promener dans la steppe...
    La dé-extinction pose également des questions juridiques insoupçonnées, expliquent Jacob Sherkow et Henry Greely. Si l'on met de côté le fait de savoir comment s'appliqueraient les législations et réglementations concernant les espèces menacées, on peut se demander si les espèces recréées feraient ou non l'objet de... brevets ! Le débat sur la brevetabilité du vivant étant loin d'être tranché, il se peut donc que l'on voie arriver des Mammouths® ou des Dodos®... Enfin, la dernière question n'est pas la moins importante : jusqu'où aller dans la dé-extinction ? Faut-il l'encadrer sur le plan légal ? Où sont les limites et qui les pose ? L'article de Sciencene le dit pas mais il est évident que, dans la longue liste des disparus ressuscitables, figure en très bonne place une espèce qui nous tient particulièrement à cœur, sur laquelle de nombreux chercheurs travaillent de par le monde, dont on vient de terminer un séquençage du génome de haute qualité et dont la renaissance poserait d'insondables problèmes éthiques : l'homme de Néandertal...
     
  4. Phénix.

    Phénix. Philosophe

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  5. moriturio

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    [h=1]Deux exoplanètes découvertes[/h]
    Une équipe internationale d'astronautes a découvert à l'aide du télescope spatial américain Kepler deux planètes hors de notre système solaire qui sont les plus similaires à la Terre jamais observées, où la vie pourrait potentiellement exister, selon leurs travaux parus aujourd'hui. "A partir de ce qu'on peut observer, à savoir leur rayon et la durée de leur orbite autour de leur étoile, ces deux exoplanètes sont les objets les plus similaires à la Terre jamais trouvés", explique Justin Crepp, un astrophysicien de l'Université Notre-Dame, un des co-auteurs de cette découverte publiée dans la revue américaine Science.

    Ces deux planètes baptisées "Kepler-62 e" et "Kepler-62 f" font partie d'un système stellaire de cinq planètes au total avec un rayon de 1,41 et 1,61 fois celui de la Terre respectivement.
    Elles se trouvent également à une distance habitable de leur étoile, Kepler-62, où la température n'est ni trop chaude ni trop froide pour permettre à l'eau d'exister à l'état liquide, précisent ces astronomes. Ces deux exoplanètes sont les plus éloignées de l'étoile parmi les cinq planètes du système et reçoivent un rayonnement similaire à celui de Vénus et de Mars par le soleil.

    Leur taille laisse penser que ces deux exoplanètes sont soit rocheuses comme la Terre ou formée de glace d'eau. D'autres recherches ont montré que des planètes d'un rayon inférieur à 1,6 fois celui de la Terre ont une densité compatible avec une composition rocheuse.

    Les astronomes détectent des exoplanètes en mesurant la diminution d'intensité lumineuse de l'étoile quand des planètes passent devant. Justin Crepp a détecté une ombre sur l'étoile Kepler-62 il y a environ un an suivi de plusieurs mois de mesures détaillées pour confirmer l'observation. Le fait que ce système stellaire compte cinq planètes "a vraiment été une aide précieuse" pour confirmer cette découverte en donnant plus de repères, souligne l'astrophysicien.

    Fin 2011, la Nasa avait confirmé la découverte de la première exoplanète dans la zone habitable d'un système stellaire baptisée "Kepler 22b", en orbite autour d'une étoile (Kepler 22) située à environ 600 années-lumière (une année-lumière correspond à 9.460 milliards de kilomètres). Mais vu sa grande dimension, avec un rayon 2,4 fois celui de la Terre, les astronomes ne sont pas sûrs de sa composition.

    Lancé en 2009 par la Nasa, le télescope Kepler scrute plus de 100.000 étoiles ressemblant à notre soleil situées dans les constellations du Cygne et de la Lyre. Il a pour mission de rechercher des planètes soeurs de la Terre pouvant abriter la vie dans notre galaxie, la Voie Lactée. Kepler a jusqu'à présent détecté et confirmé la découverte de plus de 60 exoplanètes.
     
  6. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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  7. Phénix.

    Phénix. Philosophe

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    N'est-ce pas une viande comme une autre ?
     
  8. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    en interrogeant des cannibales, il paraitrait que ça a un arrière gout de boeuf... :pensif:
     
  9. Phénix.

    Phénix. Philosophe

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    Olivier de Kersauzon disait du veau, il me semble.
     
  10. hasbeen

    hasbeen Well-Known Member

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    en meme temps, qui n'a jamais bouffé une gonzesse????
     
  11. marseillais29

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    [h=1]POLOGNE La guerre des embryons n'a pas eu lieu[/h]Le très conservateur ministre polonais de la Justice Jaroslaw Gowin a du démissionner le 29 avril. En cause, ses accusations sans preuve contre les scientifiques allemands, qu'il soupçonnait de travailler illégalement sur des embryons polonais.




    [​IMG]Dessin de Schot, Pays-Bas.
    Jaroslaw Gowin, ministre de la Justice polonais, a une fois de plus donné son avis sur la fécondation in vitro. "En Allemagne, on n’a pas le droit de faire des expériences sur des embryons allemands, c’est pourquoi on les importe, y compris de Pologne", a-t-il déclaré à l’occasion de la découverte d’un container destiné à stocker des embryons, retrouvé vide dans un vieil entrepôt à Poznan, et qui, selon lui, apporterait la preuve d’un trafic d’embryons. L’ambassade d’Allemagne à Varsovie a immédiatement protesté contre ces allégations.

    Le ministre Gowin a expliqué qu’il s’était prononcé en tant que personne privée et non en tant que ministre. Mais aussitôt, il est devenu clair qu’il avait plutôt parlé en qualité de chef du groupe de réflexion scientifico-ecclésiastique qui, durant de longs mois, a travaillé sur le projet de loi régulant le statut des embryons.

    La Pologne est le dernier pays en Europe à ne pas avoir de telle législation. Les membres de ce groupe ont analysé la situation dans différents pays et, à cette occasion, l’un des médecins du groupe a affirmé au ministre que les Allemands menaient des expériences sur des embryons congelés, achetés dans d’autres pays. Par précaution, le groupe scientifico-ecclésiastique de Jaroslaw Gowin a voulu adopter chez nous une loi plus éthique, interdisant tout simplement la congélation d’embryons, sans se préoccuper du fait que, sans la congélation, la méthode de fécondation in vitro serait inefficace dans de nombreux cas.

    Le premier bébé éprouvette polonais a 25 ans, mais la fécondation in vitro reste illégale

    Une partie des scientifiques du groupe - les professeurs de génétique et d’éthique – n’ont pas réussi à supporter le poids de ce travail, subi de plus en plus comme une mission. Sécessionnistes, ils ont constitué leur propre groupe et élaboré leur propre projet de loi, présenté plus tard comme émanant de la société civile et concurrent au projet proposé par le gouvernement de la Plateforme civique. La proposition de ces experts indépendants a été rejetée par la Diète : Jaroslaw Gowin avait appelé à l’ignorer, puisqu’elle ne répondrait pas, selon lui, aux standards éthiques.

    D’ailleurs, on n’a jamais réussi à voter quoi que ce soit sur le sujet. La Pologne fête le 25e anniversaire de son premier bébé éprouvette et pourtant, du point de vue légal, la méthode de fécondation in vitro n’existe toujours pas dans le pays. En tant que personne privée, Jaroslaw Gowin ne se sent pas vraiment responsable de cet état de fait.

    Après les propos de Gowin sur les embryons, l’un de ses collègues ministres lui a fait des reproches, disant que s’il avait su quelque chose, il aurait dû en informer le bureau du procureur. Il n'a pourtant rien fait. Gowin a expliqué que s’il n’avait pas porté plainte contre l’hypothétique trafic d’embryons, c’est parce qu’il y avait un vide juridique en la matière et qu’on ne pouvait pas poursuivre et punir ce genre de délits.

    En qualité de ministre dans un gouvernement qui souhaite maintenir de bonnes relations avec l’Allemagne, Jaroslaw Gowin prend désormais ses distances en disant qu’en réalité, il n’a pas formulé d’accusations. Plus encore, il déclare apprécier la législation allemande sur les embryons et leur congélation. Une référence presque absolue en Europe. Une bonne législation, mais pas pour nous.
     
  12. kaiser sauzee

    kaiser sauzee Ermite pastafariste

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    Découverte de deux planètes-océans


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    [cacher]D'ici quelques mois, la barre symbolique des mille planètes extra-solaires devrait être franchie (elles sont 884 confirmées à l'heure où ces lignes sont écrites). Depuis la découverte de la première d'entre elles en 1995 par les astronomes suisses Michel Mayor et Didier Queloz, le rythme des trouvailles n'a cessé de s'accélérer et il n'est pas prêt de se calmer car la détection des exoplanètes, d'artisanale, est devenue une activité quasi industrielle : plus de 2 700 candidates repérées par le télescope spatial Kepler de la NASA attendent la confirmation officielle de leur existence ! Parmi les nouveaux venus, la dernière vedette en date est le système planétaire tournant autour de l'étoile Kepler-62, un astre distant de 1 200 années-lumière. Pas moins de cinq planètes le composent comme le révèle une étude publiée vendredi 3 mai dans Science. Mais ce n'est pas là le plus palpitant. Deux de ces exoplanètes, Kepler-62e et f, intéressent au plus haut point les chercheurs parce qu'elles sont situées dans ce qui constitue le Graal de l'astrobiologie, la "zone d'habitabilité".
    Comme on peut aisément le constater dans notre système solaire, toutes les orbites autour du Soleil ne se valent pas, puisque seule la Terre a la chance de disposer à sa surface d'eau liquide, élément indispensable à la vie telle que nous la connaissons. Si notre globe avait été un peu plus proche de notre étoile, et ce de seulement quelques millions de kilomètres (sur les 150 qui le séparent du Soleil), il y a fort à parier qu'il aurait connu le sort de Vénus où des températures trop élevées ont provoqué un effet de serre galopant qui a asséché la planète. A l'inverse, si la Terre avait été trop éloignée du Soleil, elle n'aurait pas reçu assez de chaleur et serait restée un monde glacé. Quand ils décrivent la zone d'habitabilité, les astronomes ont donc coutume de faire référence au conte de Boucle d'or où l'héroïne, entrée dans la maison des trois ours, se délecte du seul bol de bouillie comestible, celui qui n'est ni trop chaud ni trop froid... Précisons que la présence d'eau liquide à la surface d'une planète ne dépend pas seulement de la distance à l'étoile mais aussi de l'atmosphère de la planète elle-même : ainsi, la petite Mars, qui est en théorie dans la zone d'habitabilité du Soleil, ne dispose plus d'eau liquide car elle n'a pu conserver très longtemps une atmosphère suffisamment consistante.​
    Revenons à Kepler-62e et f. Toutes deux un peu plus grosses que la Terre (respectivement 1,6 et 1,4 rayon terrestre), elles sont également plus proches de leur étoile que nous ne le sommes de la nôtre puisqu'elles en font le tour l'une en 122 jours, l'autre en 267. Cela ne signifie pas pour autant que les températures y sont très élevées car Kepler-62 étant moins chaude que notre Soleil, sa zone d'habitabilité est plus proche du centre. Toutes ces caractéristiques (taille relativement modeste, situation en zone d'habitabilité, températures clémentes) suffisent à faire de ces deux planètes un sujet de choix pour les astronomes. Mais il y a mieux encore. Dans un article soumis à The Astrophysical Journal, trois chercheurs estiment en effet que Kepler-62e et f ont toutes les chances d'être... des planètes-océans.​
    Derrière cette terminologie poétique, se cache un processus de formation assez complexe. L'idée est qu'il s'agit de planètes apparues assez loin de leur étoile et qui possédaient à l'origine une épaisse croûte de glace à leur surface. Après leur naissance, en raison d'interactions gravitationnelles avec leur environnement, ces astres ont migré vers l'intérieur de leur système solaire. En s'approchant de leur étoile, ils se sont réchauffés et ces boules de glace se sont mises à fondre tels des esquimaux en été. Au terme du processus, un océan global a recouvert toute la surface de la planète, comme dans le film Waterworld. La profondeur de cet océan étant au minimum de plusieurs dizaines de kilomètres, aucune île ne surnage, aucun continent n'apparaît.​
    Comme l'explique Lisa Kaltenegger, astronome à l'Institut Max Planck (Allemagne) et une des trois signataires de l'article, "ces planètes ne ressemblent à rien de ce que nous connaissons dans notre Système solaire. (...) Il se peut qu'il y ait de la vie là-bas, mais peut-elle être basée sur la technologie comme la nôtre ? Si vie il y avait sur ces mondes, elle serait sous-marine, sans accès facile aux métaux, à l'électricité, au feu ou à la métallurgie. Néanmoins, ces mondes resteront de magnifiques planètes bleues entourant une étoile orange, et peut-être la vie fera-t-elle preuve d'une ingéniosité surprenante pour accéder à un stade technologique." Avant de se projeter si loin, il faudra avoir confirmation définitive du caractère "océanique" de ces deux exoplanètes, ce qui se fera probablement avec l'entrée en service des télescopes de la prochaine génération (James Webb Telescope, European Extremely Large Telescope).​
    Pour terminer ce billet, je voudrais évoquer un souvenir. En juillet 2003, j'ai couvert pour le compte du Monde un colloque international consacré aux exoplanètes, organisé à l'Institut d'astrophysique de Paris. C'est à cette occasion que j'ai pour la première fois entendu parler du concept de planète-océan lors d'un exposé passionnant donné par le chercheur français Alain Léger, lequel y résumait des travaux qui font aujourd'hui référence. A l'époque, j'ai vu cette étude comme un merveilleux exercice de style : tout cela ne risquait-il pas de rester théorique ? J'avais tort. Dix ans après ce colloque, je ne savoure que mieux la beauté de cette prédiction, qui fait tout le charme de la science.​
    [/cacher]

     
  13. bonobo

    bonobo #CaAussiCLeffetBielsa

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    Ben pour le coup je dirais ni du veau ni du boeuf, c'est plutot alcalin comme gout genre pile electrique...
     
  14. tommy

    tommy you talkin' tommy ?

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    et des fois ca sent l oignon.
     
  15. bonobo

    bonobo #CaAussiCLeffetBielsa

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    ça c'est quand t'as fait un tete à queue...t'es comme moi tommy t'as un grand nez...
     
  16. marseillais29

    marseillais29 moi en personne

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    [h=1]Les animaux génétiquement modifiés attendent leur heure[/h]LE MONDE | 03.05.2013 à 12h03 • Mis à jour le 04.05.2013 à 14h00Par Catherine Vincent
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    [​IMG][h=2]Il porte un nom moins séduisant que Dolly, mais son avenir est peut-être plus prometteur. Créé par le Roslin Institute d'Edimbourg (Ecosse), où était née en 1996 la célèbre brebis clonée, Pig 26 est un porc génétiquement modifié pour résister à la peste porcine africaine. Il est venu au monde en août 2012, mais son existence n'a été révélée qu'en avril 2013. Le temps de s'assurer que l'espoir placé en lui était viable.[/h]Car Pig 26 n'est pas un animal transgénique ordinaire. La technique mise en oeuvre pour le rendre résistant à la maladie diffère de celle habituellement employée sur un point essentiel : elle ne nécessite aucun gène de résistance aux antibiotiques.
    Utilisés comme marqueurs pour vérifier que les cellules ont bien été modifiées, ces gènes sont la bête noire des opposants aux organismes génétiquement modifiés (OGM), qui craignent que leur dissémination vienne aggraver la résistance des agents bactériens à ces médicaments essentiels à la santé publique.
    Pour les tenants de la transgénèse, pouvoir s'affranchir des gènes de résistance aux antibiotiques constitue donc un réel avantage. A l'heure où la Food and Drug Administration américaine s'apprête à donner son feu vert à la commercialisation du premier animal transgénique destiné à la consommation – un saumon de l'Atlantique modifié de façon à grossir deux fois plus vite que la normale –, cette avancée est un signe supplémentaire de la montée en puissance des animaux génétiquement modifiés (AGM).
    UN CONTRÔLE DES NAISSANCES DES MOUSTIQUES AFFRANCHI DES INSECTICIDES
    Moins médiatisés que leurs homologues végétaux – maïs, pommes de terre et autres plantes transgéniques dont la culture fait l'objet de polémiques récurrentes en Europe –, ces AGM, derrière les portes des laboratoires, n'en attendent pas moins leur heure. Aucun pays n'en a encore autorisé l'utilisation autrement que de façon expérimentale. Mais beaucoup l'envisagent.
    Depuis plusieurs années, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) élabore ainsi, à la demande de la Commission européenne, un document d'orientation relatif à l'évaluation des risques environnementaux des animaux transgéniques.
    Mammifères, oiseaux, poissons ou insectes : pour toutes les espèces susceptibles d'être concernées, ce document détaille les données et la méthodologie qui permettront d'évaluer leur impact sur la santé humaine et animale en cas de futures demandes d'autorisation de mise sur le marché européen. Les grandes lignes de ce texte d'orientation ont été adoptées le 18 avril, à Parme (Italie), lors d'une réunion du groupe scientifique en charge des OGM. Au grand dam de l'association britannique GeneWatch, pour qui l'EFSA, en adoptant ces règles, ouvre la voie à la production commerciale d'AGM "que nous retrouverons dans nos champs, nos rivières, nos mers et dans les airs".
    [​IMG]Pour ces détracteurs, le principal sujet d'inquiétude ne porte pas actuellement sur des animaux destinés à la consommation, mais sur des insectes. Appliquée à des moustiques mâles vecteurs de graves maladies (fièvre jaune, dengue), la transgénèse permet en effet de rendre leur descendance non viable, et depratiquer ainsi un contrôle des naissances en s'affranchissant des insecticides.
    Depuis 2010, plusieurs lâchers expérimentaux de ces mâles transgéniques ont été effectués, aux îles Caïmans et en Malaisie, par l'entreprise de biotechnologie britannique Oxitec. Avec des résultats assez encourageants pour intéresser leBrésil, où plusieurs millions de moustiques ont également été lâchés à titreexpérimental.
    Selon le même principe, la firme Oxitec peaufine actuellement la modification génétique de la mouche de l'olivier, de la mineuse de la tomate et de la teigne du chou, afin que ces ravageurs des cultures produisent une descendance non viable.
    Si ces lignées venaient à être commercialisées, "des milliards de chenilles et d'oeufs de papillons et d'insectes génétiquement modifiés pourraient se retrouverdans les fruits et légumes, s'inquiète Christian Berdot, membre de l'association Les Amis de la Terre. L'agriculture intensive est dans une impasse que les compagnies de biotechnologies essayent de prolonger, mais à quel prix ? Et quelles seront les conséquences pour l'ensemble des écosystèmes touchés ? Personne ne le sait."
    NOUVEAU PROCÉDÉ D'INTERVENTION MOLÉCULAIRE
    Dans ce contexte polémique, les AGM destinés à la consommation paraissent encore, en Europe, relever de la science-fiction. Mais la situation pourrait évoluer plus vite qu'il n'y paraît. Notamment grâce à l'avancée technique qui a donné naissance à Pig 26.
    La manipulation génétique réalisée par les chercheurs écossais est en effet d'une précision inédite. Menée sur l'œuf fécondé qui lui a donné naissance, elle consiste à pratiquer sur le génome de Pig 26 une minuscule modification – portant sur une seule base nucléique –, en un lieu déterminé d'un seul gène. Lequel devient ainsi identique à celui des porcs africains, naturellement immunisés contre le virus de la peste porcine.
    Dix à quinze fois plus efficace qu'auparavant, ce nouveau procédé d'intervention moléculaire pourrait donner un essor inédit à la transformation du patrimoine héréditaire des animaux domestiques. Au Roslin Institute, les biologistes travaillent actuellement à créer des poulets génétiquement résistants à la grippe aviaire.
    En Chine, d'autres tentent de faire produire à des vaches un lait riche en acides gras oméga 3, normalement présents dans certains poissons. Alors qu'il faudranourrir plus de 9 milliards de personnes en 2050, l'enjeu de ces recherches est évidemment considérable.
     
  17. Arturo Bandini

    Arturo Bandini tlhlngan maH taHjaj

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  18. moriturio

    moriturio Well-Known Member

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  19. moriturio

    moriturio Well-Known Member

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    La première invasion des Nadal.... tsss tsss... Et déjà à l'époque, ils s'amusaient avec des cailloux... Z'ont pas beaucoup évolué... :crise:
     
  20. Nadal

    Nadal Eternel optimiste

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    Je suis chez moi partout!
    Je me disais déjà Europeen, là, c'est clair
    :lol:

    Par contre, en 5000 ans, j'ai perfectionné ma technique de lancer de cailloux.

    Jusque là, tout le monde a cru que les cailloux à Gaza venait des locaux.....
    Fais gaffe Mori, je vise juste
     

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