La rencontre de l'Equipe de France contre l'Espagne préfigure ce que deviendra le football sous le regard froid des caméras qui suppléeront les défaillances des trop humains arbitres. La première personne à laquelle ont songé les twittos est Jean-Michel Aulas dont on a raison de penser que son influence joue un rôle sur les décisions favorables à son club, le pénalty de Lacazette est devenu un gimmick culte sur ce médium. Ah la fameuse influence d'un Stade plein et chaud-bouillant sur les arbitres ! Ou d'un dirigeant, ou d'une institution... J'ai eu un ami dirigeant d'un club pro. Une cheville ouvrière devrais-je préciser. Il était chargé de recevoir les arbitres pour son club lors des rencontres à domicile. Forcément, des liens de sympathie se nouaient. Ils les connaissaient tous. Il n'hésitait pas à les amener vers le restau qui se rapprochait de leurs goûts, avec le petit vin qui allait bien. Bien entendu qu'il n'a jamais rien demandé aux arbitres et qu'il était hors de question de tricher, mais quand je lui avais posé la question de savoir s'il pensait avoir eu une influence sur les décisions, il répondit qu'il ne pouvait jurer de rien... mais dans un sourire malicieux m'avait lâché qu'au fond... il n'avait pas eu trop à se plaindre.
Puisque je parle de Twitter, dernièrement, le compte de mes amis de la Vieille Garde rappelait un moment heureux de la vie olympienne avec la victoire contre Liverpool au Vélodrome en 2004. Hé bien mes chers amis, j'ai peut-être influé avec quelques personnes sur le cours du match, oui messieurs... voilà pourquoi. Je me trouvais ce soir-là en tribune Ganay, en troisième ligne au plus près de la pelouse, légèrement côté Virage Sud. Au moment où les arbitres sont entrés pour l'échauffement, ils se sont fait bien sûr siffler, puis nous avons eu la surprise de les voir s'approcher de nous pour faire leurs étirements en prenant appui sur la rambarde publicitaire. Ils étaient devant nous. C'était un trio d'arbitres espagnol. Voilà qu'alors, loin de les insulter, je me mets à les accueillir à grands coups de "Espana, Espana", les mecs autour de moi, j'étais venu tout seul, comprennent mes intentions et après avoir rigolé me rejoignent quand je me mets à chanter la fameuse chanson de Georgette Plana, nous nous retrouvons très vite une quinzaine à entonner le fameux "Et Viva Espana", que nous assortissons des noms des villes de la Liga (Gijon, Valladolid, non je déconne), des plus grands joueurs espagnols de l'histoire (j'avoue que j'ai scandé le nom de Michel...) et nous voyons que nos arbitres se regardent amusés, sans oser trop nous montrer leur fierté, mais rappelons-nous que le football espagnol n'était pas internationalement à ce moment-là ce qu'il allait devenir. Bref, ils nous trouvent sûrement sympathiques au point que l'un d'entre eux nous fait un discret petit signe d'adieu au moment où ils décidèrent de regagner le vestiaire, d'autant plus sympas qu'ils devaient s'attendre à un accueil plus rugueux compte-tenu de notre réputation. Le résultat ? Vous trouvez qu'il y a pénalty sur Marlet, vous ? Et que l'expulsion de l'anglais (Carragher ?) était justifiée ? Vous avez peut-être raison de penser que je suis un gros mytho... mais j'ai toujours eu dans l'idée que ce jour-là nous avons eu notre petit morceau d'influence sur le résultat. Mais bon, tout çà, avec la vidéo... ce ne sera plus possible... et c'est pas plus mal, sûrement.
Vive le grand Roger Magnusson !
MAIS BON, TOUT ÇÀ, AVEC LA VIDÉO... !!!
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thierry b audibert
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